• Пожаловаться

Boris Vian: Le Loup-garou

Здесь есть возможность читать онлайн «Boris Vian: Le Loup-garou» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1972, ISBN: 978-2264009319, издательство: Éditions 10/18, категория: Современная проза / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Boris Vian Le Loup-garou

Le Loup-garou: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le Loup-garou»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Treize nouvelles écrites de 1945 à 1952, sur tous les registres où Boris Vian s'est plu à laisser son imagination battre la campagne, la ville et quelques mondes moins connus comme celui des loups-garous de Ville-d'Avray, ou celui des skieuses lesbiennes et sadiques de Vallyeuse. Textes établis par Noël Arnaud.

Boris Vian: другие книги автора


Кто написал Le Loup-garou? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Le Loup-garou — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le Loup-garou», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Vous causez bien, dit Orvert.

— Je lis les Temps Modernes, dit la femme. Allez, dépêchez-vous de faire mon initiation sexuelle.

Ce que fit Orvert à de nombreuses reprises et de diverses façons. Elle avait des dispositions indubitables, et le domaine du possible est étendu quand on n’a pas peur que la lumière s’allume. Et puis, ça ne s’use pas, après tout. L’enseignement que lui donna Orvert de deux ou trois artifices non négligeables, et la pratique d’une jonction symétrique plusieurs fois répétée introduisit de la confiance dans leurs relations.

C’était là une vie simple et douce qui fait les hommes à l’image du dieu Pan.

III

Cependant la radio signala que des savants notaient une régression régulière du phénomène et que la couche de brouillard baissait de jour en jour.

Il y eut un grand conseil, la menace étant de taille. Mais on trouva vite une solution, car le génie de l’homme est à mille facettes, et lorsque le brouillard se dissipa, ce qu’indiquèrent des appareils détecteurs spéciaux, la vie put continuer heureuse, car tous s’étaient crevé les yeux.

MARTIN M’A TÉLÉPHONÉ [5] Écrit en 1945. (Note ELG.)

I

Martin m’a téléphoné à cinq heures. J’étais à mon bureau, j’écrivais je ne sais plus quoi, une chose inutile, sûrement ; je n’ai pas eu trop de mal à comprendre. Il parle anglais avec un accent mélangé américain et hollandais, il doit être juif aussi, ça fait un tout un peu spécial, mais, dans mon téléphone, ça va ; il fallait être à sept heures et demie rue Notoire-du-Vidame, à son hôtel, et attendre, et il lui manquait un batteur. Je lui ai dit : — Stay here, I will call Doddy right now. Et il a dit : — Good Roby, I stay. Doddy n’était pas à son bureau. J’ai demandé qu’il me rappelle. Il y avait sept cent cinquante balles à gagner pour jouer de huit heures à minuit en banlieue. J’ai rappelé Martin, et il m’a dit : — Your Brother can’t play ? et j’ai dit : — Too far. I must go back home now, and eat something before I go to your hotel. Et il a dit : — So ! Good, Roby, don’t bother, I’ll go and look for a drummer. Just remember you must be at my hotel at seven thirty. Miqueut n’était pas là et j’ai dévissé à six heures moins le quart, une demi-heure de rabiot ; je suis rentré chercher ma trompette. Je me suis rasé, quand on joue pour la Croix-Rouge, on ne sait jamais ; si c’est pour des officiers, c’est gênant d’être dégueulasse, tout au moins la figure. Les vêtements, on n’y peut rien, quoiqu’ils ne le sachent pas quand même. Je me suis écorché la gueule, je ne peux pas me raser deux jours de suite, ça fait trop mal, enfin c’était mieux que rien. Je n’ai pas eu le temps de dîner complètement, j’ai mangé une assiettée de soupe, j’ai dit bonsoir et je suis parti. Il faisait tiédasse, c’était encore le chemin de mon bureau, je travaille aussi rue Notoire-du-Vidame. Martin m’a dit : — On sera payé juste après avoir joué. J’aimais mieux ça ; d’habitude, à la Croix-Rouge, ils vous font attendre des semaines pour vous payer et il faut aller rue Caumartin, ce n’est pas pratique, avec Miqueut. Je n’aimais pas l’idée d’aller rejouer avec Martin, il est trop fort au piano, c’est un professionnel, et il râle quand on ne joue pas bien. S’il ne voulait pas de moi il ne m’aurait pas téléphoné. Sûrement il y aurait aussi Heinz Neuman. Martin Romberg, Heinz Neuman, tous les deux Hollandais. Heinz, lui, parlait un peu français : — Je voudrais vous reverrer ? C’est comme ça qu’on dit ? Il me demandait ça la fois d’avant, au Normandie Bar, c’est là qu’il avait la tapette, Freddy, pendant la guerre, il s’enfermait pour téléphoner dans la cabine camouflée en armoire normande et il disait : — Oui oui oui oui oui oui… d’un ton suraigu à la manière allemande, avec un rire artificiel et bien détaché. C’est moche le Normandie, avec ses fausses poutres apparentes en liège aggloméré ; j’y avais chipé tout de même le numéro du 28 août du New Yorker, et celui de septembre de Photography où on voit la gueule du citoyen Weegee qui s’amuse à prendre des photos de New York sous tous les aspects, surtout d’en haut ; pendant les vagues de chaleur, les gens des quartiers populeux, qui dorment sur les paliers des échelles d’incendie, quelquefois cinq six gosses, et des filles de seize ou dix-sept ans, presque à poil ; peut-être que dans son livre on en voit encore plus, ça s’appelle Naked City, et on ne le trouvera probablement pas en France. J’arrivais rue de Trévise, c’est noir, la barbe, ce chemin tous les jours, et puis je suis passé devant mon bureau, et il est au début de la rue Notoire-du-Vidame, et, tout au bout l’hôtel de Martin. Il n’était pas là, personne n’était là, le truck non plus. J’ai regardé par la porte de l’hôtel… À gauche, il y avait à une table en rotin un homme et une femme qui consultaient quelque chose ensemble. Au fond, on voyait, par une porte ouverte, la table du gérant ou du patron qui dînait avec sa famille. Je ne suis pas entré. Martin m’aurait attendu là. J’ai mis ma boîte à trompette debout sur le trottoir et je me suis assis dessus en attendant le truck, Heinz et Martin. Le téléphone a sonné dans l’entrée de l’hôtel et je me suis levé, c’était sûrement Martin. Le patron est sorti : — Est-ce que monsieur Roby… — C’est moi ; j’ai pris le récepteur. Ce téléphone-là ne transmettait pas comme au bureau, plus aigre, et j’ai dû faire répéter, il était près de chez Doddy, pas de Doddy, et il fallait passer le prendre chez Marcel, 73, rue Lamarck, seventy-three. Bon, il a été dîner là, trop flemmard pour revenir à son hôtel, le truck peut bien passer le prendre. J’ai essayé de téléphoner à Temsey pour avoir au moins une guitare, d’accord avec Martin. Pas de Temsey. Ça va, on jouera trompette, clarinette et piano, mais c’est plus pompant… et toutes les lumières se sont éteintes dans la rue, la panne ; je me suis assis sur ma boîte à trompette contre le mur à droite de l’hôtel et j’ai attendu. Une petite fille est sortie en courant de l’hôtel, elle a fait un écart en me voyant, et en revenant, elle s’est tenue à distance. Il faisait très noir dans la rue. Une grosse femme avec un cabas est passée devant moi. Je l’avais vue en arrivant, en noir, l’air mère de famille campagnarde ; non, elle faisait la retape, c’est drôle ce n’est pourtant pas un coin fréquenté. Il y a eu des phares au bout de la rue. Jaunes, ce n’était pas le truck, ceux des Américains sont blancs. Une 11 noire, pour changer. Ensuite un camion, mais un français, à vingt à l’heure au bas mot. Et puis le bon, il s’est rangé à moitié sur le trottoir, et il a éteint ses phares ; simplement pour pisser le long du mur. Signes de reconnaissance. On a bavardé. Les autres vont arriver ? Il n’y en a qu’un autre, Heinz. Déjà huit heures moins cinq. Le type, ancien machiniste à la T. C. R. P. habillé en Américain. Je ne savais pas quoi lui dire, il était assez sympathique. Je lui ai demandé si le truck était propre à l’intérieur. La dernière fois, dans celui du show-boat, je m’étais assis dans l’huile et j’avais salopé mon imper ; non celui-là est propre, je me suis installé à l’arrière, les jambes pendantes au-dehors, on attendait Heinz. Le type ne pouvait pas tellement poireauter. À neuf heures et quart il avait son colonel américain qui l’attendait et il devait prendre sa voiture au garage. Je lui ai dit : — Sûrement, il ne se balade pas dans le truck et sa voiture est mieux que ça… — Pas tellement… pas une voiture américaine, mais une Opel. J’ai entendu marcher. Ce n’était pas encore Heinz. Les lumières se sont rallumées d’un seul coup et le conducteur m’a dit : — On ne peut plus attendre, il faut que je donne un coup de fil, que le garagiste prépare une jeep pour vous prendre et moi j’irai chercher mon colonel, vous parlez anglais ? — Oui. — Vous leur expliquerez… — Bon. Et Heinz est arrivé, il s’est mis à râler en apprenant qu’il fallait chercher Martin ; toutes les fois, il lui casse du sucre, mais quand ils sont ensemble, ils passent leur temps à rigoler en hollandais et à se foutre des autres qui jouent avec eux, je sais bien, parce que, tout de même, je comprends un peu ce qu’ils disent, ça ressemble à l’allemand. Les Hollandais, tous des salauds, des demi-boches, encore plus lèche-cul quand ils ont quelque chose à vous demander, et pingres comme on n’a pas idée, et puis, je n’aime pas cette façon de s’aplatir devant le client pour avoir des cigarettes ; après tout, on a au moins un peu de style, et eux, ils tournent la manivelle, et puis moi je les… Oui, je suis ingénieur, après tout, et c’est bien le plus bête, en trois lettres, de tous les métiers, mais ça rapporte de la considération et des illusions. Mais s’il me suffisait d’appuyer sur le bouton, pan… plus de Martin, plus de Heinz, au revoir. Ce n’est pas une raison parce qu’ils sont musiciens, les professionnels sont tous des salauds. Le conducteur est revenu et on est remontés, Heinz pensait avoir un batteur à neuf heures, mais où allait-on ? Le conducteur devait nous emmener 7 place Vendôme, c’est tout ce qu’il savait. Il n’aurait pas le temps, alors on est partis, direction rue de Berri, dans la rue de Rivoli, il râlait parce qu’avec les trucks militaires on ne peut pas dépasser vingt milles. Il a tourné à l’angle droit pour éviter un sens interdit, sacrées reprises. Devant quoi on était passés ? Oui, le Park Club, aux Ambassadeurs, je n’y ai pas encore joué, mais j’ai joué au Colombia, ce jour-là c’était plein de belles filles, c’est dommage de les voir avec les Américains, et puis ça les regarde, plus elles sont bien, plus elles sont con, moi je m’en fous, c’est pas pour baiser, je suis trop fatigué mais c’est pour les regarder, il n’y a rien que j’aime comme regarder des jolies filles, si… fourrer son nez dans leurs cheveux quand elles sont parfumées, c’est pas méchant, et il a freiné sec, c’était le garage. Un grand gars, habillé en Américain. Français ? Américain ? peut-être juif aussi, il avait l’écusson Stars and Stripes sur l’épaule, c’est le garage du journal. Heinz a demandé à téléphoner à son batteur. J’ai expliqué le coup à un gars qui s’en foutait, il avait pas envie de se remuer. Heinz est revenu. Pas de batteur. — Bon, alors on tiendrait dans une jeep ? — Oui, mais on n’a pas de conducteur. Je les ai laissés se démerder, la barbe, j’en ai marre de parler avec eux, et puis, on prend un de ces accents dégueulasses, après les Anglais vous regardent avec réprobation, et puis merde, ils me font tous chier. Ils se sont arrangés, le conducteur avait trouvé. — On va prendre l’Opel, chercher Martin et il nous mènera place Vendôme ensuite. L’Opel était grise, assez bien, il l’a amenée devant l’entrée et on s’est collés dedans avec Heinz, c’est déjà mieux qu’un truck, Heinz, il en rigolait d’aise. Mais c’est de la sale bagnole, ça tremblait, un ralenti infect, je me rappelle la Delage, on posait un verre d’eau sur le garde-boue, pas une ride. C’était une six cylindres, c’est le moteur qu’on peut le mieux équilibrer. Le conducteur ne s’installait pas, ils le faisaient attendre pour avoir sa feuille de sortie. On était déjà vingt minutes en retard sur l’heure. Je m’en foutais, après tout, c’est Martin le chef, il se débrouillera avec eux. Une jeep à remorque est entrée dans le garage, ils ont l’air de types en 1900 avec leurs peaux de bique dans les baquets, leurs grandes guiboles repliées et les genoux sous les yeux. On le gênait pour entrer, il en est monté un dans l’Opel, il l’a reculée de deux mètres et quand l’autre était passé, il l’a remise juste à sa place, quel con. Je devenais en rogne. Enfin il a eu son papier, on est sortis, sale bagnole, dans les virages c’était à dégueuler, tout était mou, la suspension, la direction, ça se calcule, j’avais appris ça ; pour une certaine valeur de la période, on a le mal de mer. Les Allemands le savent sûrement mais eux n’ont peut-être pas le mal de mer pour la même période. Devant Saint-Lazare, on a failli entrer dans une Matford, il traversait sans rien regarder. On a grimpé la rue d’Amsterdam, les boulevards extérieurs, la rue Lamarck, c’est à droite, le 73, je lui ai dit, et devant chez Marcel, je suis descendu, Martin regardait la porte assis à une table, il m’a vu, c’est bien ça, salaud, trop la flemme pour revenir rue Notoire-du-Vidame et il a bouffé là. Il est arrivé, ça faisait très gangster, le signe à travers la porte. Ils se sont mis à jaspiner en hollandais avec Heinz, ça y est, ils recommencent, et Heinz ne l’engueulait pas du tout. C’était sûr. Encore un grand virage mou — c’est la balançoire ! — il disait le conducteur, et la place Vendôme, c’était pas très éclairé, le 7, Air Transport Command. — Au revoir ! Il m’a dit, le conducteur. On s’est serré la pince. Je vais chercher le colonel. Il n’y a personne ici ; j’ai dit : c’est pas là. Il m’a dit : Si vous ne trouvez pas, téléphonez à Élisée 07–75, c’est le garage. C’est eux qui m’ont dit de vous mener là, mais, évidemment, il est neuf heures moins le quart, ça fait trois quarts d’heure de retard. Il est vrai. Go and ask, Roby, m’a dit Martin. — Vas-y toi-même, c’est toi le chef ! On est entrés, pas ici du tout, les types pas au courant, c’était sinistre, on aurait dit un bureau de poste. Et juste on est ressortis. — Where’s this driver ? disait Martin, et une fille avec un machin en mouton blanc et un Américain nous ont vus. — That’s the band ! — Yes, a dit Martin, we’ve been waiting for half an hour. Il a du culot, mais je me suis marré quand même. La fille brune, pas mal foutue, on verra tout à l’heure. On les a suivis, enfin une bagnole bien, Packard 1939 noire avec chauffeur. Le chauffeur, il râlait : — Je peux pas les prendre tous ! Ça va esquinter mes pneus. — Tu parles ! Tu ne sais pas ce que c’est une Packard ! Trois derrière : deux filles et un Amerlo ; sur les strapontins Martin, Heinz et moi, devant, le chauffeur, deux Amerlos. Rue de la Paix, Champs-Élysées, rue Balzac, première halte, l’ Hôtel Celtique, les deux devant sont descendus, on attendait. En face, il y avait la Chrysler bleu-ciel de l’U. S. Navy, je l’ai déjà vu passer plusieurs fois à Paris. Je me demande si c’est le modèle fluid drive avec le changement de vitesse à huile. Ils baragouinaient dans le fond de la voiture, Heinz et Martin en hollandais, le chauffeur en français. Oh ! ils sont emmerdants. Il en est remonté un devant, il a tendu entre Heinz et moi quelque chose à celui de derrière :

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le Loup-garou»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le Loup-garou» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le Loup-garou»

Обсуждение, отзывы о книге «Le Loup-garou» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.