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Boris Vian: Trouble dans les andains

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Boris Vian Trouble dans les andains

Trouble dans les andains: краткое содержание, описание и аннотация

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Conçu durant l’hiver 1942–1943, révélé en 1966, premier roman de Boris Vian, n’est ni l’ébauche ni la version primitive de quelqu’une de ses autres œuvres. C’est un récit d’inspiration originale, pleinement achevé, conduit avec allégresse et que rien ne bride puisqu’il est mû tout entier par la dynamique des mots. Exemple le plus direct du langage-univers de Boris Vian, cette aventure où se mêlent la terreur (drolatique), l’enquête policière (cocasse) et l’espionnage-bouffe, ce sont les mots en effet qui la mènent et la tissent, l’embrouillent et la dénouent, y rebondissent et cabriolent, et nous font trembler à force de rire de leurs galipettes. Boris Vian s’y dédouble, s’y multiplie en dix personnages qui se poursuivent d’Auteuil à Bornéo, nagent dans des flots de sang de crapaud et s’entretuent joyeusement en se disputant un mystérieux engin, le barbarin fourchu. Une histoire que Boris Vian s’était racontée à lui-même faute de pouvoir la lire dans le livre d’un autre. Oui, une histoire totalement inventée, une histoire pour le plaisir, pour s’amuser, on en a bien le droit, non ? Texte intégral

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— C’est de partout que me vient la lumière
Ya-z-une amour sur le réseau central…
Talam… Talam… à mon heure dernière…
J’aurai… Talam… la peau d’un original…

Aucun doute possible. Le Baron Visi revenait d’une tournée nocturne et ne se rappelait plus les paroles.

CHAPITRE XXX.

CONTINUATION DE LA SUITE DU MANUSCRIT

Comme il s’approchait du numéro sept, porté quelques instants plus tôt par une maison bien en chair, son ivresse sembla se dissiper soudain. Sa taille se redressa. Il reprit l’allure furtive et souple du caraco dans la jungle birmane.

Il s’arrêta dans le noir, avança la main vers la sonnette et ne pressa du doigt que le vide qui s’en souciait peu.

— Ah !… grinça-t-il… Caruso a fait des siennes !…

La lueur dansante de sa puissante torche électrique lui révéla le chaos de débris fumants.

— Allez retrouver un bordereau là-dedans ! soupira le Baron. Un bordereau… ou autre chose… marmotta-t-il entre ses dents.

Il éteignit sa lampe et s’approcha de la porte voisine.

À son coup de pied énergique dans la porte, une fille dépoitraillée, ses mèches rousses pendant en désordre autour de son visage rond, vint lui ouvrir. Un relent de vice émanait de cette créature perdue… pas pour tout le monde, d’ailleurs.

— Tu as un coin pour dormir ? lui demanda le Baron.

— Ça ! répondit-elle en écartant son peignoir.

— Je te suis, dit le Baron en humant l’odeur de femelle qui montait des profondeurs tandis que des images lubriques se pressaient dans son cerveau monacal.

CHAPITRE XXXI.

ENCORE LE MANUSCRIT

À l’aube, épuisée, la fille mourut. Le Baron fit posément sa toilette et jeta le corps dans le brasier qui couvait depuis la veille dans les ruines de la maison voisine. Puis, il sonna.

Une mégère en haillons courut à son appel.

— Bonjour, Jacob, dit aimablement le Baron. Où est Caruso ?

— Mort, dit la vieille.

— Imbécile ! Je le savais, dit le Baron. Où est Lambourde ?

— Mort.

— Totor ?

— Il se tape un godet chez le Cénobite.

— Va le chercher…

La vieille sortit en traînant ses savates dont l’une portait un raccommodage pratiquement invisible.

Dix secondes après, Totor faisait son entrée. Le Baron sans mot dire, lui serra la main.

Totor était un jeune homme d’une vingtaine d’années, vêtu d’un complet bleu marine au pli impeccable, d’une cravate de twill bleu ciel et d’un chapeau mou. Il portait des gants de peau rouge. Rien d’équivoque dans son allure, il semblait sortir de Janson-de-Sailly. Chanson de saillie, comme disent les éleveurs de chevaux, lorsque hennissent les vigoureux étalons compensés en train de couvrir les juments pour qu’elles n’aient pas peur la nuit, toutes seules dans l’étable tournante…

En fait, il avait soixante-trois ans et cachait soigneusement son âge. Le Baron l’utilisait pour toutes les affaires exigeant du tact et de la finesse : à ces moments-là, il expédiait Totor en province et il pouvait agir en toute sécurité, sans courir le risque d’être gêné par la stupidité de ce piètre acolyte.

— Totor, dit le Baron. Apporte-moi le dossier 7510.

Totor étendit le bras vers un meuble Louis XV en acajou chantourné qui occupait le fond de l’alcôve où le Baron s’était sexuellement ébattu durant la nuit. Il fit pivoter le troisième tiroir sur ses gonds et il en extirpa un mince cahier de papier hygiénique d’excellente qualité.

— Ça vous suffira ? demanda-t-il.

— Oui… admit le Baron en le mettant dans la poche droite de son pantalon. Maintenant, donne-moi les bijoux.

— Tout s’est bien passé, dit Totor en tendant au Baron une poignée de rubis dont le plus petit pesait au bas mot soixante-deux carats.

— Je garde celui-là, dit le Baron en conservant le rubis en question.

Totor s’approcha de la fenêtre et jeta au loin les cent quarante-neuf rubis qui restaient.

— Tu n’espérais pas me rouler ? dit le Baron en dardant son œil aigu sur la figure poupine de Totor.

— Ne faites pas l’enfant, dit Totor, combien pour moi ?

Le Baron, d’un bond de couguar, se rua sur Totor, et d’un coup de poing bien appliqué, l’étendit inerte à ses pieds.

— Ça t’apprendra ! conclut-il avec calme. Totor, quelques secondes après rouvrit péniblement les yeux…

— J’ai oublié de vous dire, patron… murmura-t-il. Le Cénobite veut vous parler…

Il retomba sans connaissance. Le Baron sourit, heureux de voir à quel point sa présence suffisait à galvaniser ses subordonnés. Il prit un foulard de soie noire dans le second tiroir du petit meuble, saisit son chapeau et, décrochant un léger imperméable, descendit l’escalier à cheval sur la rampe. La boule de cuivre synthétique qui décorait l’extrémité inférieure de cette dernière fléchit et s’abattit à l’arrivée du Baron. Léger, celui-ci franchit en quelques bonds gracieux la distance qui le séparait encore du cabaret mal famé où l’ignoble personnage que l’on nommait le Cénobite brassait des mixtures sans nom derrière un bar de bois de cornemuse.

À l’entrée du Baron, les rires et les grasses plaisanteries qui se heurtaient aux parois de la cave étroite avec un bruit tonitruant cessèrent net. Quelques murmures admiratifs s’élevèrent car la gigantesque stature de cet étrange individu impressionnait les êtres les plus dénués de sensibilité.

— Tu as quelque chose à me dire, Baron ? dit le Cénobite pour dérouter les soupçons.

Oui, viens par là ! dit le Baron se prêtant à son jeu.

Ils s’installèrent dans un coin de la pièce contre un mur sur lequel une main malhabile avait représenté avec un morceau de charbon en guise de fusain, la pendaison du duc de Guise aux États Généraux de 1789.

Alors, tandis qu’autour d’eux les conversations reprenaient de plus belle, le Cénobite exposa le Plan…

Au moment précis où le Baron allait recevoir le renseignement crucial sans lequel l’entreprise était vouée à un échec certain, une détonation sèche claqua sous la voûte et le Cénobite rendit sa vilaine âme au diable tandis que sa carcasse roulait à terre.

Le Baron, saisissant son revolver, fit sauter la lampe de mille watts qui éclairait cette scène d’horreur. Puis, bondissant par-dessus les formes confuses qui s’agitaient dans le noir, au milieu des cris et des vociférations, il atteignit la porte et se perdit dans l’ombre, car sept heures s’étaient écoulées depuis qu’il avait franchi l’entrée du bar…

CHAPITRE XXXII.

TOUJOURS LE MANUSCRIT

Brisavion, le célèbre détective, fumait sa cent-septième pipe quotidienne derrière un bureau plaqué de palissandre ronéoté quand un coup de sonnette impérieux se fit entendre. Sans quitter sa pipe, il souleva délicatement le couvercle d’un classeur de bureau qui trônait à sa droite.

Un ensemble de cadrans apparut à sa vue, et une petite lampe verte s’alluma trois fois. Des aiguilles s’immobilisèrent sur les cadrans. Brisavion prit quelques notes rapides et pressa un petit bouton blanc qu’il avait sous l’index. À son hurlement, car c’était un panaris, un domestique parut.

— Faites entrer, Sarcopte, dit Brisavion.

— Bien, chef, dit Sarcopte en saluant réglementairement.

Il avait conservé, de son séjour dans les rangs des balayeurs municipaux, des habitudes paramilitaires et une haine prononcée des chiens et des chevaux.

Quelques secondes s’écoulèrent et le Baron Visi fit son entrée.

— C’est bien le célèbre Brisavion ?… dit-il d’une voix coupante comme un tranchet de cordonnier.

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