• Пожаловаться

Boris Vian: Trouble dans les andains

Здесь есть возможность читать онлайн «Boris Vian: Trouble dans les andains» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1970, категория: Современная проза / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Boris Vian Trouble dans les andains

Trouble dans les andains: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Trouble dans les andains»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Conçu durant l’hiver 1942–1943, révélé en 1966, premier roman de Boris Vian, n’est ni l’ébauche ni la version primitive de quelqu’une de ses autres œuvres. C’est un récit d’inspiration originale, pleinement achevé, conduit avec allégresse et que rien ne bride puisqu’il est mû tout entier par la dynamique des mots. Exemple le plus direct du langage-univers de Boris Vian, cette aventure où se mêlent la terreur (drolatique), l’enquête policière (cocasse) et l’espionnage-bouffe, ce sont les mots en effet qui la mènent et la tissent, l’embrouillent et la dénouent, y rebondissent et cabriolent, et nous font trembler à force de rire de leurs galipettes. Boris Vian s’y dédouble, s’y multiplie en dix personnages qui se poursuivent d’Auteuil à Bornéo, nagent dans des flots de sang de crapaud et s’entretuent joyeusement en se disputant un mystérieux engin, le barbarin fourchu. Une histoire que Boris Vian s’était racontée à lui-même faute de pouvoir la lire dans le livre d’un autre. Oui, une histoire totalement inventée, une histoire pour le plaisir, pour s’amuser, on en a bien le droit, non ? Texte intégral

Boris Vian: другие книги автора


Кто написал Trouble dans les andains? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Trouble dans les andains — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Trouble dans les andains», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Nous allons l’attaquer, dit enfin celui-ci. Ce Vandenbouic me fatigue…

— Il s’appelle Vandenbouic ? demanda Florence.

— Non ! c’est un de ces hommes qui doit piloter. Il s’appellera bientôt cadavre… dit le Baron avec un ricanement tellement sinistre que la blonde stewardess en eut un hoquet d’épouvante, vite réprimé par un attouchement savamment dirigé par le Baron vers les centres nerveux intéressés.

Avec une rapidité inattendue, l’hydravion effectua un tête-à-queue complet et se trouva soudain face à l’avion assaillant. Les flotteurs s’engagèrent sous les ailes de l’avion qui tomba vertigineusement, pareil à une chenille ivre, pendant que les ailes, animées d’un curieux mouvement d’autorotation, descendaient paresseusement en spirale. Le fuseau d’argent s’abîma silencieusement dans les nuages.

— Bien visé, dit Florence en apportant un second cocktail au Baron, qui, en signe de joie, le précipita hors de l’habitacle.

L’hydravion, d’ancien modèle, filait à 800 à l’heure environ. La température intérieure, entretenue par des radiateurs à gaz de polochon, était douce. Le Baron pilotait avec une grande maîtrise.

La fin du jour s’écoula sans incidents. La radio tenait le Baron au courant des dernières nouvelles de la guerre. Depuis longtemps, les récepteurs comportaient un bouton spécial qu’il suffisait de tourner pour entendre les récents communiqués. On renouvelait celui-ci toutes les heures. Pour les personnes cardiaques, certains postes émetteurs agréés donnaient des communiqués imaginaires et optimistes, et annonçaient la paix tous les jours à midi. L’ensemble donnait satisfaction aux auditeurs.

— Je casserais bien la graine ! dit le Baron, non sans une certaine vulgarité, vers sept heures du soir.

Il engloutit promptement le copieux repas préparé par Florence, et, se roulant en boule, dans son fauteuil, il s’endormit d’un sommeil tranquille, ayant réglé les appareils pour n’avoir plus besoin de s’en occuper.

CHAPITRE XXXV.

IL Y A ENCORE QUELQUES PAGES…

Lorsque Bornéo apparut en plein jour, aux yeux du Baron, il braqua le nez de l’appareil vers le piton Malikopi dont la haute flèche rocheuse surgissait aiguë, à travers les frondaisons luxuriantes d’une jungle désordonnée.

Au-dessus du piton, il se mit à décrire de larges spirales. Peu après, deux parachutes s’ouvrirent, puis un troisième, auquel étaient accrochées les lourdes valises du Baron, apportées, la veille, clandestinement, dans l’hydravion. Celui-ci ne tarda pas à se mettre en vrille et s’écrasa sur le sol, parmi des débris végétaux et des champignons gonflés d’acétylène.

Le Baron et Florence atterrirent et se dégagèrent des plis de la soie légère des parachutes. Après quoi, prenant des repères, le Baron se dirigea vers un épais fourré, et dévêtant sa compagne, lui fit subir les derniers outrages un nombre suffisant de fois. Alors, tirant son revolver, il l’acheva et s’éloigna pour aller chercher ses valises qui s’étaient accrochées aux basses branches d’un confiturier nain.

CHAPITRE XXXVI.

ENCORE HUIT PAGES

La terre rougeâtre s’élevait en monticules des deux côtés de la fosse. Le Baron creusait sans arrêt depuis deux jours, et il avait atteint la profondeur de trente-neuf mètres sans trouver ce qu’il cherchait.

La sueur ruisselait sur son front déjà hâlé par le soleil implacable des Tropiques. Ses bras musclés étaient enduits de terre rouge jusqu’à l’olécrane. Les gouttes roulaient de ses tempes à ses joues, puis tombaient sur le sol où elles formaient déjà une petite mare de boue. Avec un fragment de la coque de l’hydravion, le Baron s’était fait une bêche, car il avait oublié d’en mettre une dans ses valises. L’outil improvisé faisait merveille sous l’impulsion de ses biceps extravagants.

À la cote 45, le métal de l’engin sonna sec sur du roc. Dégageant prestement la surface de la pierre, le Baron fit apparaître un anneau d’acier jauni. Le saisissant à deux mains, il exerça un puissant effort et l’anneau lui resta dans la main. Par le trou ainsi formé dans la pierre, il passa son index et souleva le bloc massif, démasquant une ouverture béante où l’on entrevoyait des échelons de palétuvier verni menant vers on ne sait quelles profondeurs obscures.

— C’est un piège à gourdes, pensa le Baron. Ils ne m’auront pas comme ça.

Saisissant un fragment de roche, il le précipita dans le puits. Au bout d’un quart d’heure, le bruit d’un clapotis étouffé parvint à ses oreilles.

— Je me trompais, corrigea mentalement le Baron. Allons-y.

Il précipita ses deux valises dans l’étroite ouverture et, avant de s’engager sur le chemin de la descente, il alluma une mèche qu’il avait disposée quelques instants plus tôt au fond de l’excavation. Il referma vivement le puits sur sa tête avec la pierre et dans un fracas assourdissant, quinze à vingt tonnes de terre meuble s’écroulèrent sur la trappe à l’abri de laquelle il commençait à avancer vers les profondeurs.

Le Baron avait bouclé à sa ceinture une forte lampe à gazogène qui, sous un poids réduit, puisqu’elle ne pesait que dix-sept kilos, réussissait à produire une fumée capable de dérober un convoi de onze cargos de sept cents tonnes à la vue d’un observateur de sous-marin aveugle et mal entraîné. Le Baron eut tôt fait de la détacher et de la projeter en l’air d’où elle lui retomba sur la tête quelques instants plus tard.

En moins d’une heure, le Baron fut à l’extrémité de l’échelle, suspendu par les mains au-dessus du vide. Sans hésiter, il remonta, effectuant à la force des poignets un rétablissement complet, et se faufila par les pieds dans un étroit boyau qui s’amorçait deux mètres au-dessous du dernier barreau.

Poussant un ricanement satisfait, il bondit sur ses pieds, se précipita en avant et se cogna violemment la tête contre une cloison en briques pleines, car le boyau tournait brusquement à angle droit.

Le Baron frotta sa bosse avec un linge enduit de liniment Sloan, saupoudra la contusion de farine de moutarde et reprit sa marche reptilienne. Il n’était pas arrivé à l’âge de dix-neuf ans sans avoir cultivé ses facultés. Aussi, comme il avait plus de dix-neuf ans, il voyait dans le noir comme un chat dans un violon, ce qui lui permettait de progresser avec une grande rapidité.

Au bout de neuf kilomètres, il s’arrêta.

Sa main, tenue derrière lui pour tâter le terrain, rencontra un objet ligneux qu’il reconnut rapidement pour une torche faite du bois résineux du mata-hari. L’enflammant avec son briquet consulaire, il poursuivit sa route, précédé d’une vive lumière.

— J’approche… murmura-t-il, car un septième sens l’avertissait de la proximité du but. »

CHAPITRE XXXVII.

C’EST TOUT

Le manuscrit s’arrêtait là. La fin, illisible, maculée de taches rouges en lesquelles les quatre complices eurent tôt fait de reconnaître du jus de punaise, laissait apparaître quelques lambeaux de phrases hachés… et quelques centimètres avant l’extrémité inférieure de la dernière page, Antioche lut avec un sursaut… « … onné le barbarin en cadeau de… ançailles… à la… tite… élaïde de Beaumashin… rompit aussitôt… partie avec… rival infâme… vengeance… fils… engera son père… »

Il y eut un silence. Adelphin était blême, plus blanc que son béret dont la petite queue se courbait sur le côté comme pour implorer le pardon de ses juges.

— La chose est claire ! dit le Major. Adelphin vous portez bien le nom de votre mère ?

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Trouble dans les andains»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Trouble dans les andains» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Отзывы о книге «Trouble dans les andains»

Обсуждение, отзывы о книге «Trouble dans les andains» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.