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Boris Vian: Trouble dans les andains

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Boris Vian Trouble dans les andains

Trouble dans les andains: краткое содержание, описание и аннотация

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Conçu durant l’hiver 1942–1943, révélé en 1966, premier roman de Boris Vian, n’est ni l’ébauche ni la version primitive de quelqu’une de ses autres œuvres. C’est un récit d’inspiration originale, pleinement achevé, conduit avec allégresse et que rien ne bride puisqu’il est mû tout entier par la dynamique des mots. Exemple le plus direct du langage-univers de Boris Vian, cette aventure où se mêlent la terreur (drolatique), l’enquête policière (cocasse) et l’espionnage-bouffe, ce sont les mots en effet qui la mènent et la tissent, l’embrouillent et la dénouent, y rebondissent et cabriolent, et nous font trembler à force de rire de leurs galipettes. Boris Vian s’y dédouble, s’y multiplie en dix personnages qui se poursuivent d’Auteuil à Bornéo, nagent dans des flots de sang de crapaud et s’entretuent joyeusement en se disputant un mystérieux engin, le barbarin fourchu. Une histoire que Boris Vian s’était racontée à lui-même faute de pouvoir la lire dans le livre d’un autre. Oui, une histoire totalement inventée, une histoire pour le plaisir, pour s’amuser, on en a bien le droit, non ? Texte intégral

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Le manuscrit se composait d’une trentaine de feuillets jaunis reliés par du fil à couper le beurre et couverts de taches de son. La première page manquait mais le texte ne commençait qu’à la seconde.

Ça débutait comme un roman…

CHAPITRE XXVIII.

LECTURE DU MANUSCRIT

« … Jef Dubois poussa d’un geste délibéré la porte de l’ascenseur Roux-Conciliabusier qui l’avait monté jusqu’au sixième étage et s’engagea dans le long couloir au sol de linoléum desservant les bureaux.

Une plaque sur la première porte à droite, portait le mot « Renseignements ». Jef poussa la porte d’un geste délibéré, tout autant que le premier par lequel il avait poussé la première.

— Le Baron Visi ? demanda-t-il. »

Antioche s’interrompit dans sa lecture.

— C’est bien son style, remarqua-t-il.

— Celui du Baron Visi ? demanda le Major.

— Oui ! dit Antioche. C’était mon père.

« … — La deuxième porte à gauche, répondit la préposée qui cumulait ses fonctions de renseignements avec celles de standardiste.

Jef remercia d’un sourire et s’arrêta devant la deuxième porte à gauche. Celle-ci ne portait aucune indication. Seul un numéro 19 accrochait l’œil à 1 m 65 du sol, environ.

Il hésita trois secondes et frappa.

— Entrez ! répondit une voix énergique et bien timbrée.

La voix d’un homme à qui on a enlevé complètement les amygdales à l’âge de vingt-trois ans.

— Le Baron Visi ? demanda Jef en entrant.

— C’est moi, dit l’homme en se soulevant gracieusement pour accueillir le visiteur, et il se cogna affreusement la rotule sur le rebord inférieur du tiroir central de son bureau.

Le Baron Visi mesurait 1 m 87. Il était blond et pâle, et ses yeux bleus aux paupières perpétuellement closes à demi donnaient à chacun l’impression d’un profond travail cérébral. Intelligent ? Complètement nave ? Bien peu de gens pouvaient se vanter d’être fixés sur ce point. Un front haut et bombé, quasi génial, complétait cet ensemble typique à plus d’un titre.

Le Baron frotta sa rotule en grondant sourdement et désigna un siège au visiteur.

— Jef Dubois ? demanda-t-il.

— Vous avez deviné, répondit l’autre en louchant vers l’enveloppe bleue mise à la poste l’avant-veille pour fixer un rendez-vous au Baron.

Ce dernier, d’un geste élégant, fit disparaître l’enveloppe, posa délicatement la partie latérale externe de son mollet droit sur son genou gauche et proféra d’une voix décisive.

— C’est deux millions, pas un sou de moins !…

Gêné, l’autre se gratta la tête d’une main dont les ongles, parfaitement nets en apparence, se hérissaient de petites boursouflures jaunes caractéristiques d’un usage immodéré du digestif Rennie.

— Je ne voulais pas dépasser un million neuf cent quatre-vingt-sept mille… Ça me serait difficile.

— Vous semblez à peu près fixé sur la valeur de la chose, dit le Baron en ricanant… Mettez sept cents balles de plus et ça biche.

— Puisqu’il faut en passer par là, dit Jef en soupirant. Un chèque ?

— Mais oui, dit le Baron qui sortit un carnet de chèques de sa poche et s’exécuta.

Les deux hommes se serrèrent la main et Jef quitta la pièce en emportant son chèque.

Resté seul, le Baron s’épongea le front d’un geste scolastique et sonna sa secrétaire.

C’était une jolie blonde au nez retroussé.

— Azor, lui dit le Baron, classez cette lettre — il lui tendit l’enveloppe bleue — et apportez-moi le dossier 7509.

Pour donner à son entreprise l’allure grandiose qui lui convenait, le Baron numérotait ses dossiers à partir de 7508, et, depuis plus d’un an, cette méthode lui donnait entière satisfaction.

Le Baron Visi exerçait l’artistique profession de maître chanteur. Jef Dubois était sa dernière victime ; doué d’un naturel aimable et plein de bonhomie, il portait une épingle de cravate en mercure ondulé et n’avait manifesté aucune résistance à se voir ainsi plumé. D’autant que la chose dont il effectuait le rachat était de nature à compromettre fâcheusement une carrière qui s’annonçait brillante.

Le lendemain, le valet de chambre de Jef qui venait, comme d’habitude, siffler avec lui le pernod matinal, le trouva mort dans son fauteuil, les doigts crispés sur le canon de vin qu’il s’apprêtait à boire au moment où la mort l’avait frappé impromptu. Il s’était suicidé d’un coup de matraque bien placé.

Dans son antre, le Baron souriait, d’un sourire de bête fauve, qui découvrait sa canine gauche à la partie supérieure obturée par un savant plâtrage, effectué autrefois par une dentiste de Sèvres qui s’appelait Henriette.

Puis, pendant sept ans, il plongea dans les bas-fonds. »

CHAPITRE XXIX.

SUITE DU MANUSCRIT

À ce point de la lecture, Antioche releva la tête. Un sourire angélique éclairait ses traits bien dessinés.

— Quel salaud ! murmura-t-il et dans ses lèvres de grenade, l’injure prenait la valeur d’une caresse.

Puis il continua…

« — … Il avait plu tout le jour. Une pluie sale au goût de soufre et d’ozone, une pluie collante qui semblait se détacher à regret des vitres verdâtres où les perles glauques dégoulinaient, paresseuses, pour se rassembler dans un creux de la pierre, résultat de la patiente usure du vent et du millepertuis, ce petit insecte dont on trouve la coquille dans le calcaire de Paris. Le géranium de la fenêtre, fané depuis des lunes, frissonnait parfois de ses feuilles jaunies, longuement, pour retomber bientôt dans un sommeil quasi végétal.

Le soir était proche. Déjà les ombres de la nuit s’amassaient à la poterne de l’Ouest, prêtes à submerger la ville sous leur hypocrite douceur mauve.

Un taxi égaré, minable dans cette eau blême qui accentuait la rouille de ses nickels et l’état de dégradation concentrée de sa carrosserie bossuée, passa, roulant à petite allure, éclaboussant les murs, les vitres et la vieille borne près de laquelle un gratte-pieds mi-circulaire, usé et poli par de trop longs services et une éducation scrupuleuse, lançait un reflet éteint sous le fanal qui venait à l’éclairer.

Des femmes vêtues de manteaux de fourrure dont la décrépitude commençante se lisait aux commissures des boutonnières et au bas des manches, piétinaient çà et là, dissimulant leur misère physiognomonique, sous un air de faux enjouement et une épaisse couche de terre réfractaire ; on entamait la quarante-sixième année de guerre et la poudre de riz commençait à manquer.

Cependant, la nuit était tout à fait tombée. À droite de la borne, une porte s’ouvrit sans bruit. Une figure longue, inquiète et rusée, dont les traits portaient un air de méchanceté cosmique, s’avança lentement dans l’entrebâillement de l’huis. Une main longue et blanche aux doigts osseux se posa légèrement, l’effleurant tout juste, sur le bouton de sonnette, hésita puis s’appesantit brusquement.

On n’entendit rien. Le courant ne passait plus.

Avec un hurlement de rage, l’homme se dressa sur le seuil, de toute sa hauteur, et sauta à pieds joints sur le gratte-pieds. Une détonation sourde retentit, et la demeure croula dans un fracas de verre cassé et de poutres mésestimées. Un entonnoir obscur fumait désormais à la place de ce qui avait été, quelques secondes plus tôt, un immonde taudis.

La chose ne semblait surprendre personne. D’autant qu’il n’y avait personne ; et presque toutes les maisons du voisinage étaient munies d’un gratte-pieds.

Alors, dans la nuit traversée de lueurs fuligineuses, on entendit une voix avinée gargouiller un très vieil air de jazz, tandis qu’un pas pesant et incertain faisait trembler le pavé humide. Un poivrot rentrait chez lui, saturé d’alcool. Depuis que les apéritifs titraient à nouveau 1°, 5, la fréquence des cas d’ivresse devenait alarmante. L’homme bramait maintenant :

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