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Boris Vian: Trouble dans les andains

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Boris Vian Trouble dans les andains

Trouble dans les andains: краткое содержание, описание и аннотация

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Conçu durant l’hiver 1942–1943, révélé en 1966, premier roman de Boris Vian, n’est ni l’ébauche ni la version primitive de quelqu’une de ses autres œuvres. C’est un récit d’inspiration originale, pleinement achevé, conduit avec allégresse et que rien ne bride puisqu’il est mû tout entier par la dynamique des mots. Exemple le plus direct du langage-univers de Boris Vian, cette aventure où se mêlent la terreur (drolatique), l’enquête policière (cocasse) et l’espionnage-bouffe, ce sont les mots en effet qui la mènent et la tissent, l’embrouillent et la dénouent, y rebondissent et cabriolent, et nous font trembler à force de rire de leurs galipettes. Boris Vian s’y dédouble, s’y multiplie en dix personnages qui se poursuivent d’Auteuil à Bornéo, nagent dans des flots de sang de crapaud et s’entretuent joyeusement en se disputant un mystérieux engin, le barbarin fourchu. Une histoire que Boris Vian s’était racontée à lui-même faute de pouvoir la lire dans le livre d’un autre. Oui, une histoire totalement inventée, une histoire pour le plaisir, pour s’amuser, on en a bien le droit, non ? Texte intégral

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Antioche et le Major, en habitués des foules, fendirent la masse compacte des promeneurs à grands coups de cubitus. Ils avaient décidé de se reposer un brin avant d’entreprendre les recherches et voulaient gagner un coin tranquille. Une petite thébaïde, comme disent les Thébains qui s’y connaissent.

Une barque peinte en vert d’eau attira leur attention. Elle avait l’air confortable et sa garniture de coussins en pilou-pilou débourré semblait postuler la faveur d’accueillir leurs séants. Une chaîne pendait à son nez, fixée à un anneau scellé dans le granit pulvérulent des murs de quai.

Un vieux marin belge, à la chevelure hirsute, le corps moulé dans un sac à pommes de terre brodé d’argent fin, somnolait près de là. Un vigoureux coup de pied dans la lèvre supérieure le fit se redresser tout souriant.

— À vendre, ta barque ? fit le Major.

— Carajo ! grogna le Belge. Hasta la vista de mujer con corazón ! Muy bien, señor, dos pesetas…

Le Major, qui parlait belge, comprit parfaitement que l’homme avait vécu longtemps aux États-Unis et lui répondit rapidement dans la même langue.

Il fallut dix bonnes minutes pour conclure le marché et le Major dut lâcher la forte somme. Comme il avait le portefeuille d’Adelphin, il ne fit pas la grimace avant d’avoir vu que celui-ci était vide, ce qui se produisit quelque temps plus tard.

Vautrés sur les coussins de la barque, Antioche et le Major se relayaient à la barre, tandis que la brise enflait la barre. Par prudence ils étaient restés accrochés à l’anneau du mur du quai.

Vers six heures du soir, Antioche mit pied à terre pour aller chercher du mam, qui est une nourriture saine et substantielle, quand il y en a assez. Il devait également rapporter un petit moteur de quarante à cinquante chevaux, car le Major avait peur de voir le vent tomber.

Chez Salomon Kohn, shipchandler, Antioche trouva ce qu’il voulait. Il revint en portant sept kilos de mam et douze bidons d’essence.

Salomon en personne le suivait, portant la motogodille électrique achetée par Antioche pour un prix incroyable de bon marché.

Les trois hommes montèrent l’appareil sur la barque en prenant bien soin de le fixer assez haut pour que l’hélice de bronze, fragile, ne puisse en aucun cas être atteinte par l’eau, susceptible de la rouiller. Puis, Antioche et le Major s’étant concertés d’un clin d’œil, précipitèrent Salomon dans la vase du port car ils voulaient se venger des insultes subies par Napoléon, du fait des Anglais pendant son exil à la Tour de Nesle. L’eau était basse et ils le laissèrent barboter, car il aurait fallu frapper un palan pour l’en retirer, et il est foncièrement injuste de frapper un palan désarmé.

Quand il eut réussi à sortir de l’eau, Antioche et le Major le raillèrent méchamment, et lui apprirent le motif de leur acte.

— Mais je ne suis pas Anglais !… gémit l’autre en retirant de sa poche droite une poignée de ces mollusques bivalves que l’on nomme coquilles de boxeur.

— Alors, dit finement le Major en se fourrant, d’un air ingénu, le doigt dans le nez, pourquoi que vous vous appelez shipchandler ?

— Mais il n’y a pas ça écrit sur ma boutique ! dit le malheureux Kohn. Il y a : Fournitures pour Bateaux…

— Alors, dit le Major, c’est-y un hasard que ça y soye le jour qu’il y a dix-neuf steamers — encore un mot anglais — de la P. and O. dans le port ? C’est-y un hasard que ce jour-là il y ait : Fournitures pour Bateaux ? Pour bateaux anglais, hein ? Salaud !… Vendu !…

— Vous êtes bonapartiste ? interrogea Salomon vivement intéressé.

— Pourquoi ? J’ai pas parlé de Bonaparte ! Et puis, je vous emmerde ! acheva le Major en poussant un ricanement sauvage, fait dont il était assez coutumier.

Salomon n’insista pas, les remercia avec effusion et regagna sa boutique. Antioche et son acolyte mirent tout en ordre, et, sans plus attendre, s’endormirent sous les bancs de nage de la barque, après avoir recouvert celle-ci de la voile rapiécée, pour dérouter les curieux, qui pouvaient ainsi la prendre pour une simple tente de camping.

CHAPITRE XL.

FLÂNERIES

À l’aube du jour suivant le Major fut réveillé par le chant aigre des caillebotis, chuintant dans la brise, les ailes éployées, surveillant les bouchons de liège qui dansaient gaiement sur les vaguelettes du bassin. De temps en temps, on voyait un caillebotis plonger comme une flèche et remonter peu après, tenant au bec un malheureux bouchon, déjà mort tant le contact de l’air vif était saisissant. Le Major tira Antioche par les pieds, et le précipita dans l’eau pour mieux le réveiller. Puis, il alluma un petit feu dans le fond de la barque, afin de permettre à son ami de se sécher quand il remonterait, ce qui ne tarda pas, car Antioche était de densité inférieure à 1.

— Que mangeons-nous, ce matin ? dit Antioche une fois sec.

— Ce gros caillebotis, répliqua le Major en abattant d’un coup de revolver, un spécimen fort gras de l’espèce qui volait a soixante mètres à peine au-dessus de leurs têtes.

L’oiseau tomba dans la barque et s’embrocha, bec en avant, sur une petite tringle de bois, que le Major avait taillée préalablement dans un éclat d’obus d’exercice, ramassé, sans doute, par le précédent possesseur de la barque. La tête du caillebotis est beaucoup plus lourde que son croupion qui ne contient qu’un peu de vent, et c’est cette particularité qu’avait utilisée le Major, fort au courant des mœurs des mammifères.

La broche fut disposée au-dessus du feu que le Major alimentait à l’aide d’une petite rigole, à l’autre extrémité de laquelle il faisait couler un des bidons d’essence éloignant ainsi celui-ci du brasier pour éviter tout danger.

Au bout de trois heures, la bête, rôtie à point, s’envola et le Major dut se rabattre sur les mollusques dont la coque de la barque était heureusement abondamment garnie. Antioche préférait le mam et en absorba quatre tranches massives, ce qui eut pour effet de le rendre malade comme un cheval.

Leur repas ainsi terminé, les deux amis détachèrent la chaîne de l’anneau qui retenait la barque au mur du quai, larguèrent les amarres et hop ! paré à virer, le loch fila bon vent. Il soufflait ce matin-là, une brise nord-est-quart-de-sud à peu près inopérante, et le Major dirigea l’hélice de la motogodille vers la voile afin de produire du vent compensé. Puis, il saisit les bornes du moteur électrique à pleines mains. Antioche se mit à lui taper vigoureusement sur l’olécrane de chaque bras, et, alimenté par le courant, le moteur démarra en flèche. Il était de première importance d’économiser le carburant, dont le poids seul formant lest, empêchait la barque de piquer vers la terre.

En quelques heures, le Major et Antioche furent à deux cents mètres de la côte et purent contempler la ville et le pont du chemin de fer, une bien jolie pièce d’orfèvrerie. Puis, ils mirent à la cape et abordèrent, cinq minutes plus tard, dans une petite crique sablonneuse, défendue par une barrière de récifs coralliens, qu’un madré porc avait oublié là un jour. Avant d’accoster, ils sondèrent la profondeur avec les avirons, et, après en avoir brisé deux, ils se rendirent compte qu’on avait pied. Le Major descendit et faillit se noyer, car il était, par malchance, tombé dans un trou qui s’étendait sur toute la largeur de la plage.

Enfin, le débarquement fut chose faite, et les deux amis se déshabillèrent, ne gardant qu’un slip de soie verte et des lunettes noires. Le soleil tapait dur, et ils se promettaient de bien se rôtir à ses feux. Le Major partit en reconnaissance, et, deux heures plus tard, il n’était pas revenu ; il était cinq heures de l’après-midi, et Tambrétambre se sentit inquiet. Se rhabillant, il se mit à la recherche de son ami.

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