Paul Colize - Back Up

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Back Up: краткое содержание, описание и аннотация

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Quel rapport entre la mort en 1967 des musiciens du groupe de rock Pearl Harbor et un SDF renversé par une voiture à Bruxelles en 2010 ? Lorsque l’homme se réveille sur un lit d’hôpital, il est victime du
, incapable de bouger et de communiquer. Pour comprendre ce qui lui est arrivé, il tente de reconstituer le puzzle de sa vie. Des caves enfumées de Paris, Londres et Berlin, où se croisent les Beatles, les Stones, Clapton et les Who, à l’enfer du Vietnam, il se souvient de l’effervescence et de la folie des années 1960, quand tout a commencé…
Paul Colize est né en 1953 et vit près de Bruxelles. Quand il n'écrit pas, il est consultant, amateur de badminton et joue du piano. Biographie de l'auteur

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Dès le lendemain, il m’a emmené visiter les différents musées viennois. Il passait d’une œuvre à l’autre, s’extasiait, se déhanchait, s’agenouillait, se relevait, collait son nez sur la toile, me racontait une anecdote sur l’artiste ou me commentait la technique utilisée.

Lors de notre visite au Belvédère, son effervescence a atteint les sommets. L’œuvre majeure du musée était le Baiser de Gustav Klimt. La toile était mise en valeur dans une vitrine dont l’éclairage faisait ressortir les couleurs et les ors du tableau. Selon Andy, il existait une épreuve plus audacieuse que le maître avait réalisée quelques années avant celle-là et qui avait mystérieusement disparu.

Je faisais mine de l’écouter, mais je ne pensais qu’à l’échéance du 18 mars. Ma décision était prise. Une fois libéré de mon secret, je rentrerais chez moi et je me livrerais à la justice.

J’étais persuadé que le battage qui allait entourer mes révélations agirait comme autant de circonstances atténuantes et provoquerait la clémence du jury.

Une fois mes fautes expiées, je pourrais reprendre ma vie normale.

83

Inhabituel de sa part

Le jeudi 14 mars 1968, un an jour pour jour après les faits qui s’étaient déroulés à Berlin, Michael Stern débarqua en début de matinée dans le bureau de son rédacteur en chef.

D’entrée de jeu, il lui confessa avoir transgressé ses consignes et lui avoua avoir poursuivi l’enquête qu’il avait entamée six mois auparavant sur la mort des quatre musiciens de Pearl Harbor. Il lui retraça les étapes successives qu’il avait franchies et lui fit part des éléments qui prouvaient de manière irréfutable que les disparitions survenues en mars 1967 étaient liées et faisaient partie d’un complot de la CIA dont la finalité était de programmer les êtres humains à des fins militaires.

Pour conclure, il lui fit part des contacts récents qu’il avait eus avec le batteur présent au moment des faits. Il termina son discours en annonçant la venue de ce témoin clé à Londres, le lundi suivant et lui dévoila l’existence d’un document réalisé par ce dernier. Le document retraçait les faits et expliquait la méthode de programmation des masses manigancée par l’agence américaine.

Le rédacteur en chef attendit la fin de l’exposé, puis se leva et s’empara de deux exemplaires de fraîche date du Belfast Telegraph .

Il entama la lecture de l’article que Michael Stern avait rédigé sur le crash aérien de l’Iliouchine à Assouan. Stern avait conclu son billet en suggérant que dans le climat de guerre froide qui opposait les États-Unis à la Russie, cet accident n’en était sans doute pas un.

Le second article, également signé Michael Stern, datait de l’avant-veille. Le journaliste avait été délégué pour suivre la disparition du sous-marin soviétique K 129. Le bâtiment transportait trois missiles balistiques à têtes nucléaires. Il avait quitté sa base de Ribachyi dans la péninsule du Kamchatka fin février et avait disparu corps et âme le 8 mars, au large des côtes d’Hawaï.

Stern avait adopté la piste du harponnage du sous-marin par la marine américaine, thèse controversée, mais défendue par certains médias.

La lecture de ces articles terminée, le rédacteur haussa le ton.

Un journaliste se devait de rapporter des faits, rien que des faits, sans les exagérer, sans les minimiser, sans les déformer et sans les extrapoler pour échafauder des théories conspirationnistes. Il précisa que le Belfast Telegraph se voulait indépendant et n’était pas une annexe du Parti communiste.

Après ces deux récents manquements aux règles élémentaires du journalisme, Stern revenait à présent sur une ancienne affaire au contenu douteux pour chercher une nouvelle fois à dénoncer un complot de la CIA.

Stern voulut protester, mais il lui coupa la parole et l’avertit qu’il était hors de question que le journal se ridiculise en publiant un scoop aussi hypothétique qu’engagé.

Il enjoignit à Stern de prendre quelques jours de congé et de réfléchir à l’orientation qu’il souhaitait donner à sa carrière, le Belfast Telegraph refusant de se compromettre davantage dans ses thèses paranoïaques.

Sur ce, il mit fin à l’entretien. Stern quitta le bureau en claquant la porte.

En début de soirée, la femme de Michael Stern passa un appel téléphonique au bureau du journal.

Elle se disait inquiète. Son mari n’était pas encore rentré, elle avait des invités à la maison et il lui avait promis de rentrer de bonne heure. Elle n’avait pas reçu d’appel la prévenant d’un éventuel retard, ce qui était inhabituel de sa part.

84

J’ai perdu connaissance

La veille de mon départ pour Londres restera une journée très particulière dans ma vie, mais je ne le saurai que le lendemain.

Andy avait commencé son travail à l’hôtel. Je m’étais levé tard et je parcourais les rues sans but précis, mes pensées absorbées par l’échéance qui approchait.

C’était un dimanche. Un soleil vif flattait les façades majestueuses du centre de Vienne. Il aurait réchauffé les promeneurs si un vent glacial n’avait contrarié ses effets.

La ville respirait son rayonnement d’antan. Les tramways filaient dans les larges avenues. Les calèches baladaient les premiers touristes et les cochers paradaient dans leur redingote et leur haut-de-forme.

Devant l’Opéra, des couples tirés à quatre épingles faisaient la queue, une chaise pliante à la main, dans l’espoir d’obtenir une place debout à moindre prix.

J’ai longé le Graben, je me suis laissé embobiner par les prestidigitateurs et les acrobates qui faisaient leur numéro. Je me suis arrêté pour manger une saucisse et boire une bière à l’un des pavillons.

Je respirais, j’étais libre. Tout semblait simple. J’étais loin d’imaginer ce qui venait de se produire à quelque neuf mille kilomètres de là.

Le lieutenant William Calley, qui commandait la compagnie Charlie, et cent vingt de ses hommes avaient encerclé le petit village de My Lai, au Vietnam. Calley avait regroupé les habitants, fait incendier le village et donné l’ordre d’abattre la population. Près de cinq cents civils avaient été froidement exécutés. Les enfants blessés qui tentaient de s’échapper avaient été abattus. Une trentaine de femmes qui sortaient d’un abri les mains en l’air avaient été tuées avec leurs nourrissons. Ils avaient été jusqu’à massacrer les chiens et les chats.

Les hommes de Calley semblaient dans un état second. Le carnage avait été rythmé par un morceau de hard rock diffusé par des haut-parleurs montés sur les hélicos.

Je n’ai pas dormi de la nuit, comme si cette information était inscrite dans mon subconscient. Le lendemain, j’ai pris un taxi et me suis rendu à l’aéroport. Mon avion partait vers midi et atterrissait à Londres une heure et demie plus tard.

Michael Stern serait sur place. Nous avions convenu de nous rencontrer à proximité de la Mini Cooper exposée dans le hall d’arrivée. Nous aurions tous deux la dernière édition du Belfast Telegraph sous le bras, comme signe de reconnaissance. Je pourrais me la procurer à l’un des kiosques.

À mon arrivée, j’avais mal au ventre quand je me suis présenté au poste de contrôle. Les policiers ont à peine jeté un coup d’œil à mes papiers. Je me suis dirigé vers le hall. Au passage, j’ai acheté le Belfast Telegraph.

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