Marc Levy - Une autre idée du bonheur

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– Oui, qui sait, enchaîna Milly à une vitesse qui la surprit elle-même.

– Tu es sacrément jolie, lâcha-t-il poliment.

– Ma mère était très belle, j'ai eu de la chance.

– C'est vrai, répondit Tom, embarrassé.

– Vous n'êtes pas mal non plus, ajouta-t-elle timidement.

– Ça, je n'y crois pas beaucoup, mais si tu le dis, je vais te faire confiance.

Ils échangèrent un sourire gêné, puis ils se turent et s'observèrent à nouveau.

– C'est très courageux, ce que tu as fait. Tu as réussi à me semer, peu de gens peuvent se vanter d'un tel exploit.

– On dit que la pomme ne tombe jamais très loin de l'arbre, répliqua Milly du tac au tac.

– C'est vrai, j'ai déjà entendu ça, grommela Tom. Il n'empêche qu'il faudra un jour que tu m'expliques comment tu t'es débrouillée.

– J'étais en bonne compagnie. Je ne veux pas vous vexer, mais ce n'était pas si compliqué, il suffisait de choisir les bonnes routes et d'être imprévisible.

– En effet, c'est une bonne méthode. Tu es quelqu'un d'imprévisible ?

– Depuis quelques jours, j'apprends à le devenir.

Tom passa la main sur le tableau de bord et se tourna pour jeter un œil à la banquette arrière.

– Ça me fait quelque chose d'être assis dans cette voiture. Ce n'est pas la première fois.

– Je sais, répondit Milly.

Et le silence reprit ses droits.

– Agatha, vous l'aimiez ?

– Ta mère ?

– Mais non ! Ma mère s'appelait Hanna ; je parle d'Agatha, ma tante !

Tom sembla déconcerté et se rappela soudain l'échange des prénoms.

– Oui, je l'aimais, et je n'ai jamais cessé de penser à elle. Je ne sais pas comment t'expliquer cela, mais à certains moments de sa vie, on n'y voit pas très clair et on peut passer à côté de la plus belle chance qui vous soit offerte. Le pire, c'est que l'on ne s'en rend même pas compte, enfin pas tout de suite. Je crois que j'ai gâché pas mal de choses et je crois aussi que j'ai passé le reste de mon existence à faire semblant de ne pas y penser. Si j'avais su que j'avais une fille, tout aurait été différent.

– Moi, je n'ai jamais douté que j'avais un père.

– Tu pensais parfois à moi ?

– Au point que je ne saurais quoi vous dire aujourd'hui, sans avoir l'impression que vous l'ayez déjà entendu.

– Comme quoi par exemple ?

– Il est encore un peu tôt pour cela, murmura Milly.

– Je comprends, dit Tom en hochant la tête.

– Et maintenant, qu'est-ce que vous allez faire ?

– Nous ne pourrons pas rattraper le temps perdu, mais si tu le veux bien, nous pourrions essayer d'apprendre à nous connaître ? Tu pourrais même un jour venir me voir, je vis dans le nord du Wisconsin, c'est une région sauvage mais très belle, ou sinon, c'est moi qui voyagerai jusqu'à toi.

– Je crois que j'aimerais cela, avoua Milly.

– Alors je te promets que nous le ferons et je n'ai qu'une parole.

– Et Agatha, vous allez la reconduire en prison ?

– Je n'ai pas le choix, et quand bien même je m'en irais sans elle, les fédéraux sont à ses trousses, ce n'est qu'une question d'heures.

Milly se retourna vers Tom et lui demanda d'une voix assurée :

– Qu'est-ce qu'il y a de plus important pour un homme épris de justice : attraper un coupable ou protéger une innocente ?

Cette question l'aurait laissé de marbre si ce n'était sa fille qui la lui avait posée.

Il regarda une dernière fois Milly, et d'un geste hésitant posa sa main sur sa joue.

– Je te promets de te donner la réponse la prochaine fois que nous nous verrons. Maintenant il faut que tu rentres chez toi, elle ne reviendra pas. Elle m'a chargé de te dire au revoir, elle ne veut pas que tu la voies partir. Ne sois pas triste, c'est juste un au revoir, bientôt tu pourras lui rendre visite, il faut que tu me fasses confiance.

– Dites-lui que je prendrai soin de sa guitare, et que personne n'y touchera jusqu'à ce qu'elle puisse m'en jouer, elle comprendra. Dites-lui aussi que j'irai la voir souvent, ajouta Milly sanglotante, et que je n'oublierai rien de ce que nous avons vécu.

Tom, d'un geste malhabile, essuya les joues de Milly, et cet homme qui n'avait jamais connu la tendresse la prit dans ses bras de la façon la plus spontanée en la serrant contre lui.

L'étreinte entre un père et sa fille dura quelques instants, puis Tom griffonna son adresse sur un ticket de parking trouvé dans sa poche et le posa en évidence sur le tableau de bord.

Puis il ouvrit la portière, sortit de l'Oldsmobile et s'éloigna vers la colline.

*

Agatha regardait le revolver dans le sac ouvert à ses pieds. Elle ne l'avait pas quitté des yeux depuis que Tom était parti. Elle se baissa, s'en empara et poussa un grand soupir.

Tom arriva dans son dos.

– Tu pars à la chasse ? demanda-t-il en contemplant le revolver.

– Comment ça s'est passé ? s'inquiéta Agatha.

– Bien, je crois.

– Elle est partie ?

– J'ai entendu sa voiture s'éloigner pendant que je te rejoignais.

– Elle t'a dit quelque chose pour moi ?

– Qu'elle prendrait soin de ta guitare et que tu comprendrais.

– Tiens, dit Agatha en lui tendant l'arme.

– Range ça dans ton sac, veux-tu. Il est temps de s'en aller.

– Tu comptes me passer les menottes ?

Tom ne répondit pas et marcha vers la Ford garée dans une allée sur l'autre versant de la colline. Agatha le suivit.

11.

À l'entrée de Santa Fe, Milly fut arrêtée par une voiture du FBI, les deux agents l'appréhendèrent, fusil en main, et constatèrent avec dépit qu'elle était seule à bord. Ils lui firent ouvrir le coffre et n'y découvrirent qu'une Gibson dans son étui au cuir usé.

Milly répondit à leurs questions, assurant avec aplomb qu'elle était venue se recueillir sur la tombe de sa mère. Elle avait bien pris une femme en stop à Philadelphie, mais elle l'avait déposée depuis longtemps sur la route et elle n'avait aucune idée de ce qu'elle était devenue. Rien n'aurait pu lui laisser supposer que sa passagère était recherchée. Elle se vanta du fait que son père étant lui aussi un officier fédéral, un marshal pour être précise, elle avait été éduquée dans le strict respect de la loi.

Les deux agents du FBI n'eurent aucun motif pour la retenir davantage.

Pendant ce temps, Tom Bradley et sa prisonnière roulaient vers l'est, profitant de la longue route qui les attendait pour évoquer des souvenirs et réconcilier leurs passés.

Après avoir quitté le Nouveau-Mexique et traversé le Colorado, ils dînèrent le premier soir dans un restaurant sur la rive du lac McConaughy à Ogallala dans le Nebraska.

Cette nuit-là, Tom et Agatha partagèrent la même chambre d'hôtel.

12.

Quatre jours s'étaient écoulés depuis que l'agent Maloney avait contacté le juge Clayton. Au cours de cet appel, il l'avait informé qu'un marshal, répondant au nom de Tom Bradley, s'était présenté spontanément au Bureau de Denver accompagné de la fugitive recherchée. Disposant d'un ordre de mission en bonne et due forme signé de la main même du juge, il avait fait valoir ses droits à la ramener lui-même en prison. Maloney ne s'était pas privé de dire à Clayton qu'il appréciait peu que le FBI ait été sollicité alors qu'un agent fédéral se trouvait déjà sur le coup, la moindre des politesses aurait été au moins de l'en informer. L'affaire étant maintenant réglée, le mandat de recherche se trouvait de facto annulé.

Sur ce, Maloney avait raccroché.

*

En ce matin du cinquième jour, Clayton faisait les cent pas sur son perron, se demandant pourquoi Bradley ne l'avait toujours pas contacté et surtout pour quelle raison Agatha Greenberg n'avait pas encore regagné sa cellule. Le directeur du centre correctionnel le lui avait confirmé d'une voix chevrotante une heure auparavant. Clayton n'aimait pas du tout cela et, bien qu'il aime encore moins s'éloigner de chez lui, et plus encore prendre l'avion, il prépara un bagage, appela sa secrétaire et lui ordonna de lui trouver le moyen de rejoindre le nord du Wisconsin dans la journée.

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