Levy Marc - Un sentiment plus fort que la peur
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– Apparemment pas, soupira Knopf.
– J'aimerais savoir comment une telle erreur a pu se produire.
– Il faut croire qu'elle était encore plus rusée que nous le pensions.
– Que vous le pensiez, Knopf, je vous rappelle que c'était vous qui supervisiez cette affaire.
– Vous avez voulu agir trop tôt, et contre mon avis. Si nous avions attendu...
– Si nous avions attendu un jour de plus, elle aurait tout balancé, et Snegourotchka serait morte. Maintenant, nettoyez devant votre porte et réglez-nous cette histoire une bonne fois pour toutes.
– Je ne crois pas qu'il y ait de quoi s'affoler. Quand bien même ils réussiraient à comprendre de quoi il s'agit, ce dont je doute fort, ils n'auraient aucune preuve.
– Suzie Walker et Andrew Stilman ont réussi en quelques jours à mettre la main sur un document dont nous ignorions l'existence depuis quarante-six ans, ne les sous-estimez pas eux aussi. Êtes-vous si sûr que le dossier sur Snegourotchka a été détruit ? Ce qui s'est produit ce soir semblerait nous indiquer le contraire.
– J'en suis certain.
– Alors qui s'intéresse aussi à vos deux protégés, et pourquoi ?
– Qu'est-ce que vous racontez ?
– Toujours selon le rapport d'écoutes, je cite dans le texte « Je n'en menais pas large quand les types qui nous suivaient ont commencé à défoncer la porte ». Une de nos équipes les suivait ?
– Non, nous avions perdu leur trace, ils ont réussi à sortir de l'immeuble à notre insu.
– Travail d'amateur, Knopf, protesta la voix nasillarde. Snegourotchka doit être protégée. Aujourd'hui plus que jamais. Dans le contexte actuel, révéler son existence serait une véritable catastrophe, vous m'entendez ?
– Je vous entends parfaitement, monsieur.
– Alors, faites le nécessaire.
Son interlocuteur raccrocha sans un bonsoir.
10.
Suzie dormait, recroquevillée sur le tapis.
Andrew se rendit dans la cuisine, emportant avec lui les papiers que lui avait confiés Ben Morton. Il prépara du café et s'installa au comptoir. Sa main tremblait de plus en plus et il dut s'y reprendre à deux fois pour porter la tasse à ses lèvres. En essuyant les éclaboussures qu'il avait faites sur le dossier, le rabat lui parut étrangement épais. Il le décolla délicatement et découvrit deux feuillets dactylographiés.
Morton s'était plus investi dans son enquête qu'il n'avait voulu le confier à Andrew lors de sa visite au cabanon. Le reporter avait recueilli des témoignages de proches de Liliane Walker. Ceux qui avaient accepté de lui parler étaient peu nombreux.
Le professeur de piano de Liliane avait déclaré par téléphone avoir obtenu des confidences de son élève. La rencontre prévue entre Ben Morton et le professeur Jacobson n'eut jamais lieu, puisqu'il succomba à une crise cardiaque la veille de leur rendez-vous.
Jeremiah Fishburn, responsable d'une organisation caritative fondée par le clan Walker, s'étonnait d'une contradiction dont aucun journaliste ne faisait état. Pourquoi consacrer autant de temps et d'argent à porter secours aux vétérans et commettre des actes mettant en danger de jeunes soldats ?
Une personne dans l'entourage de la famille, qui avait tenu à rester anonyme, avait confié au reporter que la vie de Liliane n'était pas si lisse qu'elle voulait le faire croire. Elle avait entendu parler d'un petit arrangement entre Mme Walker et l'une de ses amies qui prétendait être en sa compagnie alors que Liliane se rendait sur l'île de Clarks.
Andrew recopia le nom de l'île sur son carnet et poursuivit sa lecture.
Il entendit couler la douche, attendit un peu, et dès que l'écoulement d'eau cessa, il remplit une tasse de café et rejoignit Suzie dans la chambre. Elle lui avait emprunté son peignoir de bain.
– Vous saviez que votre grand-mère jouait du piano ?
– J'ai fait mes gammes sur son Steinway. Il paraît qu'elle était virtuose. Lorsque mon grand-père organisait des soirées, elle jouait du jazz aux invités.
– L'île de Clarks, ça vous dit quelque chose ?
– Ça devrait ?
Andrew ouvrit son armoire, attrapa deux pantalons, deux pulls chauds et une petite valise.
– Nous passerons chez vous tout à l'heure, pour que vous preniez quelques affaires. Habillez-vous.
*
Le Pilatus d'American Eagle se posa sur la piste de l'aéroport municipal de Ticonderoga en début d'après-midi. L'hiver sévissait sur les Adirondacks et les bois étaient couverts de neige fraîche.
– La frontière canadienne n'est pas loin, remarqua Andrew en montant dans la voiture de location.
– Combien de temps ? demanda Suzie en mettant le chauffage.
– Une demi-heure de route, peut-être un peu plus avec cette météo. J'ai l'impression qu'une tempête se prépare.
Suzie, songeuse, regarda le paysage. Le vent commençait à souffler en rafales, faisant virevolter la poudreuse sur une campagne morne, son sifflement strident entrait jusque dans l'habitacle. Suzie descendit la vitre et passa la tête au-dehors avant de tapoter le genou d'Andrew pour lui indiquer de s'arrêter.
La voiture se rangea sur le bas-côté et Suzie se précipita vers le fossé pour aller vomir le sandwich avalé à l'aéroport.
Andrew la rejoignit et la soutint par les épaules. Lorsque les spasmes cessèrent, il l'aida à s'installer dans la voiture et reprit place derrière le volant.
– Je suis désolée, pardon, dit-elle.
– Cette bouffe sous cellophane, on ne sait jamais ce qu'ils mettent dedans.
– Au début, dit Suzie d'une voix à peine audible, je me réveillais en pensant que ce n'était qu'un cauchemar, qu'il s'était levé avant moi et que je le retrouverais dans la cuisine. J'ouvrais toujours l'œil avant lui, mais je faisais semblant de dormir en attendant qu'il prépare le petit déjeuner. Lorsque la bouilloire sifflait, je savais que je n'aurais plus qu'à mettre les pieds sous la table. Je suis paresseuse. Les premiers mois qui ont suivi sa mort, je m'habillais et passais mes journées à marcher sans la moindre idée de l'endroit où j'allais. J'entrais parfois dans des grandes surfaces où j'arpentais les allées en poussant un chariot, sans jamais rien acheter. Je regardais les gens et je les enviais. Les journées sont interminables quand la personne que vous aimez vous manque.
Andrew entrouvrit sa vitre et ajusta le rétroviseur, cherchant ses mots.
– Après être sorti de l'hôpital, finit-il par lâcher, j'allais m'installer l'après-midi sous les fenêtres de Valérie. Je restais là, assis sur un banc pendant des heures, à fixer la porte de son immeuble.
– Elle ne vous a jamais surpris ?
– Non, aucun risque, elle avait déménagé. On fait une belle équipe tous les deux.
Suzie demeura silencieuse, les yeux braqués sur la tempête qui avançait vers eux. La voiture godilla à l'entrée d'un virage. Andrew leva le pied de l'accélérateur, mais la Ford continua sa glissade avant d'aller heurter une congère qui amortit le choc.
– C'est une vraie patinoire, dit-il dans un éclat de rire.
– Vous avez bu ?
– Un petit rien, dans l'avion, mais vraiment un petit rien.
– Arrêtez le moteur tout de suite !
Et comme Andrew n'obtempérait pas, Suzie se mit à le rouer de coups sur le bras et sur le torse. Andrew attrapa ses mains et les retint de force.
– Shamir est mort, Valérie m'a quitté, nous sommes seuls et nous n'y pouvons rien, maintenant calmez-vous ! Je vous laisse le volant si vous préférez, mais même à jeun, je n'aurais rien pu faire contre une plaque de verglas.
Suzie se dégagea de son emprise et se tourna vers la vitre.
Andrew reprit la route. Le vent redoublait de force, faisant tanguer la Ford. La visibilité se réduisait à l'approche de la nuit. Ils traversèrent une bourgade désolée et Andrew se demanda quel genre de paumés pouvaient vivre ici. Il aperçut dans le blizzard l'enseigne criarde d'un Dixie Lee et se rangea sur le parking.
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