Levy Marc - Un sentiment plus fort que la peur
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– De quoi tu parles ?
– De l'annexion de ses sous-sols pour les transformer en gare. Le projet avait été proposé par le sénateur de l'État au début des années 1990. Il aura mis vingt ans à voir le jour. La première phase des travaux a démarré il y a deux ans et devrait se terminer dans quatre. Les sous-sols de la poste Farley vont devenir une extension de Penn Station avec une connexion qui passera sous la Huitième Avenue.
– Merci pour ce cours d'urbanisme, Olson.
– Pourquoi tu te méfies toujours de moi, Stilman ? Toi qui te prends pour un plus grand journaliste que nous tous ici, tu ne vas pas me dire que tu as peur que je te pique ton sujet ? Surtout quand je l'ai déjà traité. Mais si tu voulais faire l'effort de descendre de ton piédestal, je te passerais mes notes, tu pourrais même les utiliser, je ne dirais rien, c'est promis.
– Mais qu'est-ce que j'en ai à foutre de ta poste centrale ?
– « Ni la neige ni la pluie, pas plus que la chaleur ou l'obscurité de la nuit, n'empêcheront ces messagers d'accomplir la ronde qui leur a été confiée. » Tu me prends pour un imbécile ? Cette phrase est gravée sur toute la longueur du frontispice de la poste, elle doit faire cent mètres de long. Tu l'as recopiée parce que tu la trouvais poétique ?
– Je l'ignorais, je te le jure, répondit Andrew.
– Lève la tête de temps en temps quand tu marches, Stilman, tu te rendras compte que tu habites à New York. Et le gratte-ciel pointu dont le sommet change de couleur s'appelle l'Empire State Building, au cas où tu te poses un jour la question.
Andrew, perplexe, réunit ses affaires et quitta le journal. Pourquoi Liliane Walker avait-elle recopié une phrase figurant sur le frontispice de la poste centrale, et qu'est-ce que cette citation pouvait indiquer ?
*
Le givre recouvrait les ronces et les bruyères des marais. La plaine était entièrement blanche et les étangs glacés. Le ciel hésitait entre craie et fusain selon l'humeur du vent qui tirait les nuages sur une lune presque pleine. À l'horizon, elle aperçut une lumière vacillante. Elle prit appui sur ses mains et se leva d'un bond, courant de toutes ses forces. Le cri d'un corbeau lui fit relever la tête. Il la fixait de ses yeux noirs, attendant patiemment son repas fait de la chair d'un mort.
– Pas encore, dit-elle, en reprenant sa course.
Sur sa gauche, des talus formaient un rempart, elle bifurqua pour tenter de les gagner. Derrière eux, elle serait hors de portée.
Elle accéléra, mais la nuit devint claire. Trois coups de feu claquèrent. Elle sentit une brûlure dans son dos, son souffle se coupa, ses jambes fléchirent et son corps bascula en avant.
Le contact de la neige sur sa bouche l'apaisa. Mourir n'était finalement pas si terrible que cela. C'était si bon de ne plus lutter.
Elle entendit la terre gelée craquer sous les pas des hommes qui se rapprochaient et elle souhaita mourir avant d'avoir vu leurs visages. Ne garder pour dernier souvenir que les yeux de Mathilde. Elle voulait juste trouver encore la force d'articuler un pardon à sa fille. Pardon d'avoir été égoïste au point de la priver de sa mère.
Comment se résigner à quitter son enfant, à ne plus jamais pouvoir le serrer contre soi, ne plus jamais sentir son souffle quand il vous murmure un secret à l'oreille, ne plus entendre ses éclats de rire qui vous arrachent à vos tracas d'adultes, à tout ce qui vous entraînait si loin de lui ? Mourir en soi n'est rien, ne plus voir les siens est bien pire que l'enfer.
Son cœur battait à toute vitesse, elle tenta de se relever, mais la terre s'ouvrit devant elle et elle vit le visage de Mathilde surgir de l'abîme dans un roulement de tambour.
Suzie était en sueur. Ce cauchemar, récurrent depuis l'enfance, la mettait toujours en colère à son réveil.
On tambourinait à la porte. Elle repoussa ses draps, traversa le salon et demanda qui était là.
– C'est Andrew Stilman, cria la voix qui provenait du palier.
Elle ouvrit.
– Vous faisiez votre gymnastique ? questionna-t-il en entrant.
Il détourna son regard de la poitrine qui apparaissait sous le tee-shirt humide. Pour la première fois depuis longtemps, il ressentait du désir.
– Quelle heure est-il ? répondit Suzie.
– Sept heures et demie. Je vous ai apporté un café et une brioche. Allez vous doucher et habillez-vous.
– Vous êtes tombé du lit, Stilman ?
– Moi non. Vous n'auriez pas un peignoir ou quelque chose de plus décent à vous mettre ?
Suzie lui prit le café des mains et mordit dans la brioche.
– Que me vaut le plaisir de ce petit déjeuner servi à domicile ?
– J'ai pris connaissance d'une information importante cette nuit grâce à l'un de mes collègues.
– Votre Dolorès, maintenant l'un de vos collègues, c'est toute la rédaction du New York Times qui s'intéresse au sort de ma grand-mère ? Si nous voulions être discrets, avec vous, ça va être compliqué.
– Olson n'est au courant de rien et épargnez-moi vos leçons. Vous allez vous habiller oui ou non ?
– Qu'avez-vous appris ? s'enquit Suzie en retournant vers sa chambre.
– Vous verrez sur place, rétorqua Andrew en la suivant.
– Si ça ne vous ne dérange pas, je vais aller prendre ma douche toute seule.
Andrew piqua un fard et se dirigea vers la fenêtre du salon.
Suzie réapparut dix minutes plus tard, vêtue d'un jean, d'un pull à grosses mailles et coiffée d'un bonnet assorti au pull-over.
– On y va ?
– Passez mon manteau, ordonna Andrew en lui tendant son caban. Et enfoncez-moi ce bonnet jusqu'aux yeux. Vous allez sortir seule. Remontez la rue. Sur le trottoir d'en face, vous verrez une allée un peu plus haut, empruntez-la, la grille est toujours ouverte. Vous déboucherez sur Leroy. Courez jusqu'à la Septième Avenue et sautez dans un taxi. Faites-vous déposer à l'entrée de Penn Station au croisement de la Huitième et de la 31 e Rue. Je vous y retrouverai.
– Vous ne croyez pas qu'il est un peu tôt pour un jeu de pistes ? À quoi ça rime ?
– Il y a un taxi garé en bas de chez vous. Depuis que vous êtes allée vous doucher, il n'a pas bougé d'un mètre, dit Andrew en regardant par la fenêtre.
– Et alors, le chauffeur est allé prendre un café ?
– Vous connaissez un endroit où on sert du café dans le coin ? Le chauffeur est derrière son volant et ne cesse de reluquer les fenêtres de votre appartement, alors faites ce que je vous dis.
Suzie enfila le manteau. Andrew ajusta le bonnet sur son visage et l'observa.
– Ça devrait donner le change. Ne me regardez pas comme ça, ce n'est pas moi qu'on surveille.
– Et vous pensez qu'on me prendra pour vous, dans cet accoutrement ?
– Ce qui compte, c'est qu'on ne vous prenne pas pour vous.
Andrew retourna à son poste d'observation. Le taxi ne quitta pas son emplacement lorsque Suzie sortit de l'immeuble.
Andrew attendit quelques minutes et s'en alla.
*
Elle l'attendait sur le trottoir, devant le kiosque à journaux.
– Qui planquait en bas de chez moi ?
– J'ai relevé le numéro de la plaque, j'essaierai d'en savoir plus.
– Nous prenons le train ? interrogea Suzie en se retournant vers Penn Station.
– Non, répondit calmement Andrew. C'est de l'autre côté de la rue qu'il faut regarder.
Elle pivota sur elle-même.
– Vous avez du courrier à poster ?
– Cessez de faire la maline et lisez ce qui est écrit là-haut, dit Andrew.
Suzie écarquilla les yeux en découvrant le texte sur le frontispice de la poste Farley.
– Maintenant, j'aimerais comprendre pourquoi votre grand-mère s'était donné la peine de recopier cette phrase.
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