Marc Levy - Prochaine Fois
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– Évidemment, cette partie de plancher n’ai jamais été refaite !
– Évidemment ! reprit Clara.
Peter continua d’examiner la pièce, il se baissa pour regarder sous le lit.
– Qu’est-ce que vous cherchez ? demanda Clara.
– Sa palette, ses pinceaux, des fioles de pigments, un indice.
– Je ne vois rien dans cette pièce, comme si quelqu’un avait voulu ôter toute trace de sa vie ici.
Il grimpa sur le lit et passa la main sur les étagères.
– J’ai trouvé quelque chose, s’exclama Peter.
Il sauta sur ses pieds et tendit un petit carnet noir à Clara. Elle souffla sur la couverture, un nuage de poussière s’éleva dans l’air. Peter lui ôta impatiemment l’objet des mains.
– Je vais l’ouvrir, moi !
– Doucement ! dit Clara en interrompant son geste.
– Je suis commissaire-priseur et, aussi étrange que cela puisse vous paraître, j’ai une certaine habitude de manipuler ce qui est ancien.
Clara lui reprit le cahier des mains et tourna délicatement la première page.
– Qu’est-ce qu’il contient ? supplia Peter.
– Je n’en sais rien, ça ressemble à un journal, mais l’écriture est en cyrillique.
– En russe ?
– C’est la même chose !
– Je sais bien que c’est la même chose, bougonna Peter.
– Attendez, dit Clara, il y a aussi toute une série de symboles chimiques.
– Vous en êtes certaine ? demanda Peter dont le ton de la voix trahissait l’excitation.
– Oui ! répondit Clara agacée.
*
Assis derrière son bureau, François Hébrard terminait sa journée en relisant le rapport que Sylvie Leroy lui avait apporté. Depuis la visite de Jonathan, les chercheurs du Louvre avaient continué de tenter de percer les mystères du pigment rouge.
– Vous avez réussi à joindre M. Gardner ? demanda le chef du département.
– Non, la messagerie de son portable est saturée, on ne peut même plus laisser de messages, et il ne répond pas à ses e-mails.
– Quand doit avoir lieu cette vente ? demanda Hébrard.
– Le 21, c’est-à-dire dans quatre jours.
– Avec le mal que nous nous sommes donné, il faut absolument qu’il soit mis au courant. Faites comme bon vous semble, mais trouvez-le !
Sylvie Leroy sortit du bureau et retourna vers son atelier. Elle connaissait quelqu’un qui pourrait lui dire comment joindre Jonathan Gardner, mais elle n’avait aucune envie de l’appeler. Elle prit sa sacoche et éteignit la lumière au-dessus de sa table de travail. Dans les couloirs, elle croisa plusieurs collègues mais elle était si contrariée qu’elle ne les entendit même pas la saluer. Elle passa devant la guérite du poste de sécurité et inséra son badge dans le lecteur. La grande porte coulissa aussitôt. Sylvie Leroy remonta l’escalier extérieur. Le ciel était flamboyant, et l’air sentait déjà l’été. Elle traversa la cour du Louvre, s’assit sur un banc et profita de la beauté du paysage qui l’entourait. La pyramide de Pei renvoyait les rouges du soleil couchant jusque sous les arcades de la galerie Richelieu. Elle regarda la file des visiteurs qui s’allongeait en un long ruban sur l’esplanade. Travailler dans ces lieux empreints de féerie était un rêve dont elle ne se réveillerait jamais. Elle soupira en haussant les épaules et composa un numéro sur son téléphone portable.
*
Dorothy avait dressé le couvert sur la petite table de la terrasse. Ils dînèrent tôt, ils rentreraient à Londres au petit matin. L’équipe de la Delahaye Moving devait se présenter à la galerie en début de matinée pour préparer La Jeune Femme à la robe rouge à son voyage. Clara et Peter prendraient place à bord d’un fourgon sécurisé qui les conduirait, sous bonne escorte, à l’aéroport d’Heathrow. Les cinq tableaux de Vladimir voyageraient dans les soutes du 747 de la British Airways qui les emmènerait à Boston. À l’aéroport de Logan, un autre camion blindé les attendrait. Demain, à Londres, Peter scannerait les pages manuscrites du cahier de Vladimir et les enverrait par courrier électronique à un collègue de nationalité russe qui en commencerait aussitôt la retranscription. Il resservit une tasse de café à Clara, chacun avait l’esprit ailleurs et peu de mots s’échangeaient depuis le début du repas.
– Vous lui avez parlé aujourd’hui ? demanda Clara, brisant le silence.
– Il est 7 heures du matin à Boston, Jonathan doit à peine se lever. Je lui téléphonerai tout à l’heure, c’est promis.
Le portable de Peter vibra sur la table.
– Vous croyez à la transmission de pensée ? dit Peter joyeux. Je suis sûr que c’est lui !
– Peter, c’est Sylvie Leroy à l’appareil, je peux te parler ?
Peter s’excusa auprès de Clara et s’éloigna. La chargée de mission du C2RF commença aussitôt un compte rendu détaillé à Peter.
– Nous avons réussi à décomposer partiellement le pigment. Il est à base de cochenilles de poirier. Nous n’y avions pas pensé car d’ordinaire c’est un colorant qui est aussi beau que fugace et nous ne comprenons toujours pas comment votre peintre a réussi à ce que la teinte ne se dégrade pas au fil du temps. Néanmoins les bases de données sont formelles sur ce point. Nous pensons que le mystère de ce tableau repose dans le vernis que Radskin y a appliqué. Il nous est inconnu, mais ses propriétés semblent être tout à fait remarquables. Si tu veux mon opinion, il joue un rôle de filtre, comme un film qui serait par endroits transparent et opacifiant à d’autres. Nous avons découvert de très légères ombres sur les radios de la toile, mais elles sont trop fines pour qu’il s’agisse de repentirs, même si tout le monde au labo n’est pas d’accord sur ce dernier point. Maintenant accroche-toi bien, parce que nous avons fait deux découvertes importantes. Radskin a aussi utilisé du rouge d’Andrinople, je te passe les détails de la formule, elle date du Moyen Âge. Pour obtenir une couleur vive et stable, on mélangeait des graisses, de l’urine et du sang d’animaux.
– Tu crois qu’il a égorgé un chien ? interrompit Peter. J’éviterai de préciser ce détail au cours de la vente, si tu n’y vois pas d’inconvénient !
– Tu aurais tort, Vladimir n’a pas fait de mal à une mouche. Je pense que Radskin a composé son rouge avec les moyens dont il disposait, et les résultats ADN sont formels, nous avons retrouvé du sang humain dans son pigment.
Bien que sous le choc, Peter crut un instant qu’il avait enfin là un moyen d’authentifier le tableau. Si le peintre avait utilisé son propre sang, il aurait suffi de comparer les analyses d’ADN, mais son excitation passagère retomba aussitôt, le corps de Vladimir était devenu poussière, et il n’existait plus de matière qui permette d’établir une comparaison.
– Quelle est l’autre découverte importante ? demanda Peter soucieux.
– Quelque chose d’étrange, la présence de Réalgar, un colorant inutile et que Vladimir n’aurait jamais voulu utiliser.
– Pourquoi ? demanda Peter perplexe.
– Parce que son rouge est dominé par les autres et qu’il contient des doses extrêmement toxiques de sulfure d’arsenic.
Peter repensa à l’effluve aillé qu’il avait senti en passant la tête dans l’ouverture du mur. L’odeur était caractéristique de ce poison.
– Le Réalgar est de la même famille que la mort-aux-rats, si on en inhale, autant dire que l’on se suicide.
– Tu peux m’envoyer une copie de ce rapport à mon bureau de Boston ?
– Je te promets de le faire en rentrant, mais à une condition.
– Tout ce que tu voudras !
– Ne m’appelle plus jamais !
Et Sylvie Leroy raccrocha au nez de Peter.
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