Marc Levy - Prochaine Fois
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– J’en suis certain !
– Et votre conviction ne suffira pas ?
– Je dois donner des garanties aux associés de Peter. Eux aussi engagent leur responsabilité. Si l’authentification de la toile était remise en cause après la vente, ils en seraient directement responsables auprès de l’acquéreur, et devraient le rembourser. Nous parlons de millions de dollars. J’ai besoin de preuves tangibles. Il faut que je puisse faire les examens dont j’ai besoin.
– Si les laboratoires du Louvre ne nous sont pas accessibles, comment comptez-vous faire ?
– Je n’en sais rien. Je travaille d’habitude avec des laboratoires privés, mais ils sont surchargés, il faut réserver leurs services des mois à l’avance.
Jonathan haïssait ce pessimisme qui le gagnait. Sa mission était devenue essentielle. En certifiant l’œuvre, il sortirait Peter d’une situation professionnelle délicate et consacrerait enfin Vladimir Radskin. Mais plus encore, peut-être comprendrait-il enfin quelque chose à l’étrange phénomène qui l’empêchait de prendre Clara dans ses bras sans que le monde bascule autour de lui. Sa main s’approcha lentement du visage de Clara et l’effleura sans le toucher.
– Si vous saviez comme j’aimerais, dit-il.
Clara recula et se retourna pour faire face au fleuve. Elle s’appuya sur le garde-corps. La brise soulevait ses cheveux.
– Moi aussi, murmura-t-elle en regardant couler la Seine.
La sonnerie du téléphone portable de Jonathan retentit. Il reconnut la voix de Sylvie Leroy.
– Je ne sais pas comment vous avez fait, monsieur Gardner, vous avez des relations très efficaces. Je vous attends demain matin au laboratoire. L’entrée se trouve derrière la porte des Lions, dans la cour du Louvre. Soyez là à 7 heures, ajouta-t-elle avant de couper la communication.
Peter avait décidément des ressources exceptionnelles, pensa Jonathan en quittant le restaurant.
*
À cette heure matinale, le Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France était encore fermé. Jonathan et Clara descendirent l’escalier qui conduisait dans les soubassements de l’aile du Louvre. Sylvie Leroy les attendait derrière la vitre blindée du laboratoire. Elle passa son badge dans un lecteur et la porte glissa aussitôt dans le mur. Jonathan lui serra la main, elle les pria de la suivre.
Les lieux étaient d’une modernité saisissante. De longues passerelles métalliques surplombaient d’immenses salles où chercheurs, techniciens et restaurateurs s’affairaient dans la journée. Cent soixante personnes travaillaient aux différents programmes de cette organisation. Inventeurs des technologies les plus modernes en la matière, les chercheurs du C2RMF, gardiens d’une grande partie de la mémoire des civilisations, consacraient leur vie à analyser, identifier, restaurer, protéger, et inventorier les plus grandes œuvres du patrimoine.
Sans la discrétion qui les caractérisait, les équipes du Centre de recherche et de restauration des musées de France auraient pu s’enorgueillir de la multiplicité de leurs compétences. Les banques de données que les chercheurs avaient constituées au fil des années étaient reconnues et utilisées dans le monde entier. Plusieurs réseaux européens et nationaux collaboraient avec eux. François Hébrard, chef de la filière « Peintures de chevalet », les attendait au bout du couloir. À son tour, il présenta son badge devant un lecteur magnétique et la lourde porte motorisée du centre d’analyses s’effaça lentement. Clara et Jonathan pénétrèrent dans l’un des laboratoires les plus secrets du monde. De vastes salles se répartissaient le long d’un couloir, au centre un ascenseur en verre et acier permettait de rejoindre les bureaux à l’étage supérieur. De multiples écrans diffusaient leur halo vert et luminescent à travers les cloisons vitrées. Jonathan et Clara entrèrent dans une salle dont la hauteur sous plafond était impressionnante. Un gigantesque appareil photographique à soufflet glissait sur des rails. L’équipe installa le tableau sur un chevalet et détailla longuement la peinture de Vladimir Radskin. Au-delà des moyens techniques dont ils disposaient, les chercheurs ne perdaient jamais de vue le respect et la compréhension de l’intégrité physique d’une œuvre. Le technicien chargé de réaliser les clichés ajusta une série de rampes lumineuses autour de la toile. La Jeune Femme à la robe rouge fut photographiée en lumière directe, puis à l’ultraviolet et enfin à l’infrarouge.
Ces prises de vue particulières permettraient de mettre en évidence l’existence d’un dessin sous-jacent, d’éventuels repentirs ou des restaurations effectuées au cours des années. La spectrométrie infrarouge ne donna pas de résultats satisfaisants. Pour percer les secrets du tableau, il fallait d’abord tenter d’en dissocier les éléments. En fin de matinée, plusieurs microprélèvements furent effectués et les divers échantillons qui n’étaient pas plus grands qu’une tête d’épingle furent soumis à des analyses de chromatographie gazeuse. La savante machine permettait d’isoler les multiples molécules dont la peinture était composée. Une fois les premiers résultats obtenus, François Hébrard les saisit sur l’un des terminaux du réseau informatique. Quelques minutes plus tard, l’imprimante se mit à crépiter. Une quantité impressionnante de tracés et de graphiques apparut sous leurs yeux. Un chercheur commença aussitôt les comparaisons, préparant ainsi sa propre base de référence. Une fièvre gagnait peu à peu le laboratoire. De l’autre côté de la toile, La Jeune Femme à la robe rouge, dont personne ne voyait le visage, devait pourtant sourire de ses effets. Depuis qu’elle était entrée dans ces lieux, l’équipe de chercheurs ne cessait de s’agrandir.
L’appareillage le plus étrange auquel fut soumis le tableau allait permettre d’en mesurer les couleurs. Le gonio-spectro-photo-colorimètre avait beau ressembler à un vieux projecteur de cinéma, il n’en était pas moins un appareil hautement perfectionné et délivra ses résultats en une minute à peine. François Hébrard s’en empara, les relut deux fois et tendit la feuille à Sylvie Leroy. Tous deux se regardèrent intrigués. Sylvie murmura quelques mots à son oreille. Hébrard sembla hésiter, puis il haussa les épaules, décrocha un téléphone mural et composa un numéro à quatre chiffres.
– AGLAÉ est-elle opérationnelle ? demanda-t-il d’une voix assurée.
Il attendit la réponse et raccrocha satisfait. Puis, il entraîna Jonathan par le bras. Après avoir franchi une autre porte sécurisée, ils pénétrèrent dans un complexe étonnant. À l’entrée, un couloir en béton formait un labyrinthe.
– C’est une façon de se protéger des atomes, murmura Hébrard. Ils ne sont pas assez futés pour trouver la sortie !
Au bout de ce corridor sinueux, ils arrivèrent dans une immense pièce où était installé l’accélérateur de particules. Des dizaines de tubes se rejoignaient selon une logique que seuls quelques savants et techniciens pouvaient apprécier. L’Accélérateur Grand Louvre d’Analyse Élémentaire, fleuron de ce vaste ensemble, était l’unique installation de ce genre dans le monde à être entièrement dédiée à l’étude du patrimoine culturel. Une fois les échantillons mis en place, Jonathan et Clara s’installèrent dans une pièce voisine, assis devant les terminaux informatiques qui enregistraient la progression des analyses qu’AGLAE effectuait sur La Jeune Femme à la robe rouge.
La journée prenait fin. Assis à son bureau, François Hébrard consulta le dossier qu’il avait sous les yeux. Jonathan et Clara lui faisaient face, aussi fébriles qu’un couple de parents qui attendraient le diagnostic du pédiatre. Les résultats étaient surprenants. Les matières naturelles qu’utilisait Vladimir étaient d’une extrême variété. Huiles, cires, résines, pigments, leur constitution chimique se révélait d’une incroyable complexité. À ce stade de leurs analyses, les techniciens du Louvre ne pouvaient déterminer de façon certaine la composition du pigment rouge qui teintait la robe de la jeune fille. Sa couleur vive était étonnante. À l’opposé de toute vraisemblance, le tableau, qui n’avait fait l’objet d’aucune restauration, semblait ne pas avoir subi les altérations du temps.
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