Marc Levy - Prochaine Fois
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Absorbée dans la lecture d’un article, Clara se dirigea d’un pas automatique vers le comptoir. Elle commanda un cappuccino sans lever les yeux, déposa une pièce sur la caisse, récupéra son gobelet et vint s’asseoir au comptoir qui bordait la vitrine.
Elle portait le café à ses lèvres quand un mouchoir blanc entra dans son champ de vision. Elle ne releva pas tout de suite la tête et, sentant que refréner la joie qui la gagnait serait un vrai gâchis, elle pivota sur elle-même et voulut serrer Jonathan dans ses bras. Elle reprit place aussitôt sur son tabouret, tentant de cacher son visage et de dissimuler sa gêne derrière sa tasse de café.
– J’ai de bonnes nouvelles, dit Jonathan.
Ils entrèrent dans la galerie et Jonathan lui raconta presque tous les détails de son voyage en Italie.
– Je ne comprends pas, dit Clara songeuse. Dans une correspondance à un de ses clients, Sir Edward se félicitait d’avoir envoyé Vladimir à Florence, alors pourquoi avoir menti ?
– Je me pose la même question.
– Quand pourrez-vous effectuer les comparaisons entre les échantillons que vous avez rapportés et ceux de la toile ?
– Il faut que je joigne Peter pour qu’il me recommande auprès d’un laboratoire en Angleterre.
Jonathan regarda sa montre, il était presque midi à Londres et 7 heures du matin sur la côte Est des États-Unis.
– Peut-être qu’il n’est pas encore couché !
*
Peter cherchait à tâtons la source de ce bruit insupportable qui l’empêchait de finir honorablement sa nuit. Il ôta le masque de ses yeux, passa son bras par-dessus le visage endormi d’une dénommée Anita, et décrocha le téléphone en bougonnant :
– Qui que vous soyez, vous venez de perdre un être cher !
Et il raccrocha.
Quelques secondes plus tard, la sonnerie retentissant à nouveau, Peter émergea de sa couette épaisse.
– Emmerdeur et têtu ! Qui est à l’appareil ?
– C’est moi, répondit calmement Jonathan.
– Tu as vu l’heure qu’il est, nous sommes dimanche !
– Mardi, nous sommes mardi, Peter !
– Merde, je n’ai pas vu le temps passer.
Pendant que Jonathan lui expliquait ce dont il avait besoin, Peter secoua délicatement la créature qui dormait à ses côtés. Il chuchota au creux de l’oreille d’Anita d’aller se préparer rapidement, il était terriblement en retard.
Anita haussa les épaules et se leva, Peter la rattrapa par le bras et l’embrassa tendrement sur le front.
– Et je te dépose en bas de chez toi si tu es prête dans dix minutes.
– Tu m’écoutes ? demanda Jonathan à l’autre bout de la ligne.
– Et qui veux-tu que j’écoute d’autre ? Répète quand même ce que tu viens de dire, il est très tôt ici.
Jonathan lui demanda de le mettre en relation avec un laboratoire anglais.
– Pour passer la toile aux rayons X, j’ai un ami que tu pourras appeler de ma part, son laboratoire n’est pas très loin de ton hôtel.
Jonathan griffonna sur un papier l’adresse que lui dictait Peter.
– Pour les analyses organiques, reprit Peter, laisse-moi passer quelques coups de téléphone.
– Je te laisse la journée, je te rappelle que c’est pour toi que le temps est compté.
– Merci de me le rappeler au saut du lit, je sentais qu’il me manquait quelque chose pour bien commencer ma journée !
Peter avait presque achevé de classer la documentation qu’il avait rapportée de Londres. Les heures passées dans les locaux des archives de Christie’s lui avaient permis de photocopier des extraits de presse publiés pendant les années où Radskin vivait en Angleterre.
Dès qu’il en aurait terminé la lecture, il établirait une synthèse du contenu de tous les articles évoquant la fameuse vente organisée par Sir Edward, celle au cours de laquelle le tableau s’était volatilisé.
– Il faut que nous découvrions pourquoi il a disparu.
– Voilà qui est rassurant, nous ne cherchons cette information que depuis vingt ans, je vais certainement réussir à élucider le mystère en quinze jours, répondit Peter d’un ton sarcastique.
– Te souviens-tu de ce que te disait ton copain policier ? reprit Jonathan.
– J’ai plein de copains dans la police, alors sois plus précis !
– Celui qui habite à San Francisco !
– Ah oui, Georges Pilguez !
– Tu me l’as cité cent fois au cours de nos investigations, il suffit d’un minuscule indice pour remonter le fil d’un événement.
– Je pense que Pilguez le disait mieux que cela mais je vois ce que tu veux dire. Je te rappellerai dès que j’aurai pu organiser la suite du protocole d’examens.
Anita sortait de la salle de bains au moment où Peter raccrochait, elle portait un jean et un tee-shirt assez serrés pour se passer de tout repassage une fois lavés. Peter hésita et tendit sa main à la jeune femme pour qu’elle l’aide à se lever. Elle fut aussitôt happée vers le lit.
*
Jonathan composa le numéro que Peter lui avait communiqué. Le radiologue lui demanda les dimensions de sa toile et le fit patienter en ligne. Il reprit l’appareil quelques instants plus tard, Jonathan avait de la chance, il lui restait deux plaques de radiographie dont les tailles conviendraient.
Le rendez-vous fut fixé en début d’après-midi. Clara et Jonathan se regardèrent hésitants avant de bondir sur des couvertures pour emballer l’œuvre. Caisse de protection et camion sécurisé venaient de s’évaporer dans la fièvre de leur quête. Ils sautèrent tous les deux dans un taxi qui les déposa dans une petite rue coincée entre Park Lane et Green street. Ils sonnèrent à l’interphone et une voix les invita à rejoindre le second étage. Jonathan grimpait les escaliers avec impatience, intrigué, Clara fermait la marche.
Une assistante en blouse blanche ouvrit la porte et les fit entrer dans une salle d’attente. Une femme enceinte attendait le compte rendu de son échographie du quatrième mois, un jeune homme à la jambe plâtrée regardait sa dernière radio de contrôle. Quand la patiente à l’épaule en écharpe demanda à Jonathan d’une voix suspicieuse de quoi il souffrait exactement, Clara se cacha derrière un exemplaire du Times qui traînait sur une table basse. Le Dr Jack Seasal apparut dans l’entrebâillement de la porte. Il fit un signe discret à Jonathan et Clara. « Une urgence », grogna-t-il en s’excusant auprès de ses autres patients.
– Alors, faites-moi voir cette merveille ! dit-il ravi en les faisant entrer dans la salle de radio.
Jonathan ôta les couvertures et Jack Seasal, ami de Peter et grand amateur de peinture, s’extasia devant la beauté de La Jeune Femme à la robe rouge.
– Peter n’avait pas exagéré, dit-il en inclinant la table d’examen à l’horizontale. Je compte lui rendre visite en septembre à Boston, nous avons un congrès de médecins, poursuivit-il en aidant Jonathan à installer la toile.
Le radiologue balisa la zone d’irradiation à l’aide de marqueurs. Enchaînant des gestes assurés, il inséra sous la table la plaque qui abritait le film, ajusta le générateur perpendiculairement à la surface de la toile et tendit deux tabliers bruns à ses visiteurs.
– Pour vous protéger ! dit-il, c’est obligatoire.
Affublés de leur tablier de plomb, Clara et Jonathan reculèrent derrière la cabine de verre. Le Dr Seasal vérifia une dernière fois son appareillage et les rejoignit. Il appuya sur un bouton. Le faisceau rayonnant traversa chaque épaisseur du tableau pour révéler sur un négatif à la chimie bien particulière quelques-uns des mystères qu’il cachait.
– Ne respirez pas, je fais une deuxième prise, dit le médecin en allant changer la plaque.
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