Marc Levy - Prochaine Fois

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– Moi, je pense que ce sont les tableaux de Vladimir qui rendront ta vente aux enchères exceptionnelle, je pense que tu redoutes les mauvaises langues de la critique, et je pense aussi qu’étant ton ami je t’aiderai du mieux que je le peux.

Peter le toisa de pied en cap.

– Je pense que tu ne manques pas d’air !

– Peter, sois sérieux, si la chance me sourit, et si ce dernier tableau apparaît aujourd’hui, l’expertise représentera un travail considérable, il faudra faire des recherches, et j’ai déjà quatre autres rapports à rédiger.

– Si la chance nous sourit, nous organiserons la vente de la décennie. Je te laisse, et fais en sorte que lundi nous ayons signé un contrat avec la ravissante jeune femme qui travaille en face. Si cette vente m’échappait, ma carrière prendrait un sacré coup d’arrêt, je compte vraiment sur toi !

– Je ferai de mon mieux.

– Pas trop quand même, je te rappelle que je suis ton témoin ! Tu t’en souviens encore ?

– Parfois tu es vulgaire, mon vieux.

– Oui, mais j’aime bien quand c’est toi qui le dis !

Peter tapota l’épaule de son ami et sortit du café.

Jonathan le regarda sauter dans un taxi et quitta l’établissement à son tour.

Il s’arrêta sur le trottoir et observa Clara par-delà la devanture. Elle était en train d’ajuster les éclairages au-dessus de la toile livrée la veille. Elle eut un petit air gêné, descendit de son échelle et vint lui ouvrir la porte. Il ne fit aucune remarque et se contenta de vérifier l’heure à sa montre, le camion ne devrait plus tarder et son impatience était à son comble. Il passa sa matinée auprès des quatre tableaux. Tous les quarts d’heure, il se levait et guettait discrètement la rue. Derrière son secrétaire, Clara le guettait du coin de l’œil. Il s’approcha une nouvelle fois de la vitrine et contempla le ciel.

– On dirait que le temps va se couvrir, dit-il.

– C’est aussi vrai pour les hommes ? demanda Clara en relevant la tête.

– Qu’est-ce qui est vrai pour les hommes ?

– Les conversations sur la météo !

– Je suppose, répondit Jonathan, gêné.

– Avez-vous remarqué que les rues sont désertes ? C’est un jour férié en Angleterre. Personne ne travaille… sauf nous. Et comme on est vendredi, les gens ont pris un long week-end. Les Londoniens adorent aller à la campagne. Je pars moi-même dans ma maison, cet après-midi.

Jonathan regarda Clara et, sans dire un mot, s’en retourna travailler, furieux. Il était midi, les commerces de la rue étaient fermés. Jonathan se leva et informa Clara qu’il allait prendre un café en face. Alors qu’il était sur le pas de la porte, elle attrapa sa gabardine posée sur une chaise et le rejoignit. Sur le trottoir, elle le saisit par le bras et l’entraîna.

– Ne soyez pas impatient comme ça, cette tête ne vous va pas du tout. J’ai une idée, dit-elle. Je vais changer mes plans, ce soir je resterai à Londres. Comme il fera nuit, nous ne pourrons pas parler du temps, et puis pour ce week-end je connais déjà la météo, pluie samedi, soleil dimanche, ou le contraire, ici on ne sait jamais !

Et ils entrèrent dans le petit café. L’après-midi, elle lui confia la galerie et le laissa travailler seul.

Jonathan tournait en rond, Peter l’appela vers 17 heures.

– Alors ? dit-il d’un ton impatient.

– Alors rien, répondit Jonathan d’une voix maussade.

– Comment ça rien ?

– Comme en quatre lettres ! Je ne peux pas faire mieux.

– Merde !

– En d’autres termes, je partage ton opinion.

– Alors c’est foutu, grommela Peter.

– Peut-être pas tout à fait, personne n’est jamais tout à fait à l’abri d’une bonne nouvelle.

– C’est une intuition ou un espoir ? demanda Peter.

– Peut-être les deux, avoua Jonathan timidement.

– C’est bien ce que je craignais, j’attends ton appel ! acheva Peter en raccrochant.

L’imperturbable Frank passa en fin de journée pour fermer la galerie. Clara était retenue, elle rejoindrait Jonathan à l’adresse que le jeune collaborateur griffonnait sur un bout de papier.

En repassant à son hôtel, il ne trouva aucune réponse au message qu’il avait envoyé à Anna. Après s’être changé, il composa une nouvelle fois le numéro de Boston. C’était toujours sa propre voix qu’il entendait sur le répondeur. Il soupira et raccrocha sans laisser de message.

*

Clara lui avait donné rendez-vous dans un petit bar à la mode dans le quartier de Notting Hill. La douceur de l’éclairage et la musique en faisaient un lieu agréable. Elle n’était pas encore arrivée et Jonathan l’attendait au comptoir. Il déplaçait pour la dixième fois une coupelle d’amandes devant lui quand il la vit franchir la porte, il se leva aussitôt. Elle portait sous sa gabardine légère une robe noire près du corps. Elle repéra Jonathan.

– Pardonnez-moi, je suis en retard. Ma voiture est équipée d’un élégant sabot à la roue droite et les taxis se font rares.

Jonathan remarqua les regards qui se faisaient attentifs au passage de Clara. Il la dévisagea pendant qu’elle consultait la carte des cocktails. Les traits de sa bouche se dessinaient sous ses pommettes à la lumière de la bougie posée sur le comptoir. Jonathan attendit que le serveur s’écarte, puis il se pencha timidement vers Clara.

Ils parlèrent au même moment et leur deux voix se mêlèrent.

– Vous d’abord, reprit Clara en riant.

– Cette robe vous va merveilleusement bien.

– J’en ai essayé six, et j’ai encore failli changer d’avis dans le taxi.

– Moi, c’est la cravate… quatre fois.

– Mais vous portez un col roulé !

– Je n’ai pas réussi à me décider.

– Je suis contente de dîner avec vous, dit Clara en jouant à son tour avec les amandes.

– Moi aussi, dit Jonathan.

Clara demanda conseil au barman. Il lui recommanda un très bon sancerre, mais Clara n’avait pas l’air convaincue. Le visage de Jonathan s’éclaira et il dit aussitôt au barman d’un ton amusé :

– Ma femme préfère le vin rouge.

Clara le regarda les yeux grands écarquillés, elle recomposa rapidement une attitude, tendit la carte à Jonathan, et annonça qu’elle laisserait son mari choisir pour elle. Il ne se trompait jamais sur ses goûts. Jonathan commanda deux verres de pomerol et l’homme les laissa à leur intimité.

– Vous avez une tête d’adolescent quand vous êtes détendu. L’humour vous va bien.

– Si vous m’aviez connu adolescent, vous ne diriez pas ça.

– Comment étiez-vous ?

– Pour réussir à être drôle devant une femme, il me fallait environ six mois.

– Et maintenant ?

– Maintenant ça va beaucoup mieux, avec l’âge je me sens plus sûr de moi, trois mois suffisent ! Je crois que j’étais plus à l’aise avec la météo, murmura Jonathan.

– Eh bien si cela peut vous aider, moi je me sens très à l’aise en votre compagnie, dit Clara les joues empourprées.

L’atmosphère était enfumée, Clara eut envie d’air frais. Ils sortirent de l’établissement. Jonathan héla un taxi et ils prirent le chemin des quais de la Tamise. Ils marchaient sur le long trottoir qui borde le fleuve tranquille. La lune se reflétait dans l’eau calme. Un vent doux effleurait les branches des platanes. Jonathan interrogea Clara sur son enfance. Pour des raisons que personne ne pouvait lui conter, elle avait été recueillie par sa grand-mère à l’âge de quatre ans et était partie à huit ans grandir dans une pension anglaise. Elle n’avait jamais manqué de rien, son aïeule fortunée venait la voir chaque année le jour de son anniversaire. Clara gardait un souvenir éternel de la seule fois où elle la fit s’évader des murs de son école. Elle fêtait ses seize ans.

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