Marc Levy - Mes amis, mes amours

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– Et c’est le cas ? demanda Audrey en souriant.

– Pas encore… mais ça viendra. Et puis je ne vois pas ce que cela a de drôle.

Pourquoi ris-tu ?

– Parce que tu as dit « histoire d’amour » et que ça, ça me fait vraiment plaisir.

– Donc, tu es quand même un petit peu heureuse de me voir ?

– Imbécile ! Allons-y, j’ai beau travailler pour une chaîne de télévision libre, comme tu le dis, je ne suis pas pour autant libre de mon temps.

Mathias prit Audrey par la main et l’entraîna vers la terrasse d’un café.

– On a laissé tes fleurs sur le banc ! dit Audrey en ralentissant le pas.

– Laisse-les là, elles sont moches, je les ai achetées sur le parvis de la tour.

J’aurais voulu t’offrir un vrai bouquet, mais je suis parti bien avant que Sophie ouvre.

Et comme Audrey ne disait plus rien, Mathias ajouta :

– Une amie, fleuriste sur Bute Street, tu vois que toi aussi tu es un peu jalouse !

– 138 –

*

Un client venait d’entrer dans le magasin, Sophie ajusta sa blouse.

– Bonjour, je suis venu pour la chambre, dit l’homme en lui serrant la main.

– Quelle chambre ? demanda Sophie, intriguée.

Il avait l’allure d’un explorateur, mais n’en était pas moins perdu. Il expliqua qu’il venait d’arriver ce matin d’Australie, et faisait escale à Londres avant de repartir demain pour la côte Est du Mexique. Il avait fait sa réservation sur Internet, il avait même payé un acompte, et il se trouvait bien à l’adresse qui figurait sur son bon de réservation, Sophie pouvait le constater par elle-même.

– J’ai des roses sauvages, des hélianthèmes, des pivoines, la saison vient d’ailleurs de commencer et elles sont superbes, mais je n’ai pas encore de chambres d’hôtes, répondit-elle en riant de bon cœur. Je crois que vous vous êtes fait escroquer.

Décontenance, l’homme posa sa valise à côté d’une housse qui protégeait une planche de surf, à en juger par sa forme.

– Connaîtriez-vous un endroit abordable où je puisse dormir ce soir ? demanda-t-il avec un accent qui trahissait ses origines australiennes.

– Il y a un très joli hôtel tout près d’ici. En remontant la rue, vous le trouverez de l’autre côté d’Old Brompton Road, c’est au numéro 16.

L’homme la remercia chaleureusement et reprit ses affaires.

– C’est vrai que vos pivoines sont magnifiques, dit-il en sortant.

*

Le patron de la menuiserie étudiait les plans. De toute façon, le projet de McKenzie aurait été difficile à réaliser dans les délais impartis. Les dessins d’Antoine simplifiaient considérablement le travail de l’atelier, les bois n’étaient pas encore débités et il n’y aurait donc pas de problème à remplacer la commande précédente.

L’accord fut scellé par une poignée de main. Antoine pouvait partir visiter l’Écosse en toute sérénité. Le samedi suivant son retour, un camion acheminerait les meubles vers le restaurant d’Yvonne. Les poseurs qui se trouveraient à bord se mettraient à la tâche et le dimanche soir, tout serait terminé. Il était temps d’aller parler des autres projets en cours, deux couverts les attendaient dans une auberge, située à peine à dix kilomètres de là.

Mathias regarda sa montre. Déjà quatorze heures !

– Si on restait un peu plus longtemps à cette terrasse ? dit-il, enjoué.

– J’ai une meilleure idée, répondit Audrey en l’entraînant par la main.

– 139 –

Elle habitait un petit studio perché dans une tour face au port de Javel. En prenant le métro, il leur faudrait à peine un quart d’heure pour s’y rendre. Pendant qu’elle appelait sa rédaction pour annoncer son retard, Mathias téléphonait pour changer l’horaire de retour de son train, le métro aérien filait sur ses rails. La rame s’immobilisa le long du quai de la station Bir-Hakeim. Ils descendirent en courant les grands escaliers métalliques et accélérèrent l’allure sur le quai de Grenelle. Lorsqu’ils furent arrivés sur l’esplanade qui bordait la tour, Mathias, hors d’haleine, se pencha en avant, mains aux genoux. Il se releva pour contempler l’édifice.

– Quel étage ? demanda-t-il d’une voix essoufflée.

L’ascenseur s’élevait vers le vingt-septième étage. La cabine etait opaque et Mathias ne prêtait d’attention qu’à Audrey. En entrant dans le studio, elle avança jusqu’à la baie vitrée qui surplombait la Seine. Elle tira le rideau pour le protéger de son vertige, et lui en inventa un tout autre en ôtant son caraco ; elle fit glisser son jean le long de ses jambes.

*

La terrasse ne désemplissait pas. Enya courait de table en table. Elle encaissa l’addition d’un surfeur australien et accepta volontiers de lui garder sa planche. Il n’avait qu’à la déposer contre un mur de l’office. Le restaurant était ouvert ce soir, il pourrait passer la récupérer jusqu’à vingt-deux heures. Elle lui indiqua le chemin à prendre et retourna aussitôt à son service.

*

John embrassa la main d’Yvonne.

– Combien de temps ? dit-il en lui caressant la joue.

– Je te l’ai dit, je serai centenaire.

– Et les médecins, qu’est-ce qu’ils ont dit, eux ?

– Les mêmes bêtises que d’habitude.

– Que tu devais te ménager, peut-être ?

– Oui, quelque chose comme ça, avec leur accent tu sais, pour les comprendre…

– Prends ta retraite et rejoins-moi dans le Kent.

– Alors là, si je t’écoutais, je raccourcirais vraiment ma durée de vie. Tu le sais bien, je ne peux pas délaisser mon restaurant.

– 140 –

– Tu l’as bien fait aujourd’hui…

– John, si mon bistrot devait fermer après ma mort, cela me tuerait une deuxième fois. Et puis tu m’aimes comme je suis, et c’est pour ça que je t’aime.

– Uniquement pour ça ? demanda John d’un air narquois.

– Non, pour tes grandes oreilles aussi. Allons dans le parc, nous allons rater ta finale.

Mais, aujourd’hui, John se moquait bien du cricket. Il récupéra un peu de pain dans la corbeille, régla l’addition et prit Yvonne par le bras. Il l’entraîna vers le lac, ensemble ils nourriraient les oies qui cacardaient déjà à leur approche.

*

Antoine remercia son hôte. Ils retournaient tous deux à la menuiserie. Antoine détaillerait ses dessins d’exécution au chef d’atelier. Dans deux heures au plus il pourrait reprendre la route. De toute façon, il n’y avait aucune raison de se presser puisque Mathias était avec les enfants.

*

Audrey alluma une cigarette et vint se recoucher contre Mathias.

– J’aime le goût de ta peau, dit-elle en caressant son torse.

– Tu reviendras quand ? demanda-t-il en aspirant une bouffée.

– Tu fumes ?

– J’ai arrêté, dit-il en toussotant.

– Tu vas rater ton train.

– Ça veut dire que tu dois retourner au studio ?

– Si tu veux que je vienne te voir à Londres, il faut que je termine de monter ce reportage et c’est loin d’être fini.

– Les images étaient si mauvaises que ça ?

– Pires encore, je suis obligée d’aller piquer dans les archives ; je me demande pourquoi mes genoux t’obsèdent autant, tu n’as filmé pratiquement qu’eux.

– C’est de la faute de ce viseur, pas de la mienne, répondit Mathias en s’habillant.

– 141 –

Audrey lui dit de ne pas l’attendre, elle allait profiter d’être chez elle pour se changer et prendre de quoi grignoter ce soir. Pour rattraper le temps perdu, elle tra-vaillerait toute la nuit.

– C’était vraiment du temps perdu ? demanda Mathias.

– Non, mais toi tu es vraiment imbécile, répondit-elle en l’embrassant.

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