Marc Levy - Mes amis, mes amours
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Sa belle-sœur et sa nièce lui auraient posé mille questions tout au long du trajet. Et en arrivant dans la maison de ses parents, quand son père ou sa mère lui auraient demandé comment allait sa vie, elle aurait probablement fondu en larmes.
Comment leur dire qu’elle n’avait pas dormi dans les bras d’un homme depuis trois ans ? Comment leur expliquer que, le matin au petit déjeuner, il lui arrivait d’étouffer en regardant sa tasse ? Comment leur décrire le poids de ses pas quand elle rentrait le soir chez elle ? Seul moment de répit, les vacances, quand elle partait rejoindre des amis ; mais les vacances s’achevaient toujours et la solitude reprenait alors ses droits.
Alors, à pleurer pour pleurer, autant qu’elle soit ici, au moins personne ne la voyait.
Et même si cette petite voix lui disait qu’il était toujours temps d’aller prendre le train, à quoi bon. Demain soir, en rentrant, ce serait encore pire, c’est pour cela qu’elle avait préféré défaire sa valise, le c’était mieux comme ça.
*
La file des passagers qui attendaient sur le trottoir de la gare du Nord n’en finissait plus de s’allonger. Trois quarts d’heure après avoir débarqué de l’Eurostar, Mathias montait enfin à bord d’un taxi. Depuis que les abords de la gare étaient en travaux, lui expliqua le chauffeur, ses collègues ne voulaient plus s’y rendre. Y accéder comme en repartir relevait de l’exploit, un périple surréaliste. Ils s’accordèrent à penser que l’auteur du plan de circulation de la ville ne devait pas vivre à Paris ou alors c’était un personnage échappé d’un roman d’Orwell. Le conducteur s’intéressait à l’évolution de la circulation dans le centre de Londres depuis qu’on y avait installé
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un péage, mais Mathias, lui, ne s’intéressait qu’à l’heure affichée sur le tableau de bord. À en juger par les encombrements sur le boulevard Magenta, il n’était pas près de rejoindre l’esplanade de la tour Montparnasse.
*
L’infirmière arrêta le fauteuil devant la marque au sol. Yvonne faisait bonne figure.
– Ça y est, je peux me lever maintenant ?
À l’évidence, se dit John, elle ne manquerait pas au personnel hospitalier. Mais il se trompait, la jeune femme embrassa Yvonne sur les deux joues. Elle n’avait pas autant ri depuis des années, déclara-t-elle. Le moment où Yvonne avait rembarré le chef de service Gisbert resterait à jamais gravé dans sa mémoire et dans celles de ses collègues. Même pendant sa retraite, elle rirait encore en décrivant la tête de son chef quand Yvonne lui avait demandé s’il était docteur en connerie ou en médecine.
– Qu’est-ce qu’ils t’ont dit ? demanda John à voix basse.
– Que tu allais me supporter encore quelques années.
Yvonne mit ses lunettes pour étudier la note d’honoraires que l’agent hospitalier venait de lui glisser sous le guichet.
– Rassurez-moi, cette somme n’ira pas dans la poche du toubib qui s’est occupé de moi ?
Le caissier la rassura sur ce point et refusa le chèque qu’elle lui présentait. Son honnêteté lui interdisait d’encaisser une seconde fois le montant de ses examens. Le monsieur qui se tenait derrière elle avait déjà acquitté la somme due.
– Pourquoi as-tu fait ça ? demanda Yvonne en sortant de l’établissement.
– Tu n’as pas d’assurance et ces examens te ruinent. Je fais ce que je peux mon Yvonne, et tu ne me laisses guère de moyens de m’occuper de toi, alors pour une fois que tu avais le dos tourné, j’en ai lâchement profité.
Elle se hissa sur la pointe des pieds pour déposer un baiser tendre sur le front de John.
– Alors continue encore un peu et emmène-moi déjeuner, j’ai une faim de loup.
*
– 136 –
Les premiers clients d’Enya s’installaient en terrasse. Le couple consulta le menu du jour et demanda si le plat qu’ils avaient pris la semaine précédente était encore à la carte. Il s’agissait d’un délicieux saumon cuit à la vapeur, servi sur un lit de salade.
*
À deux cents kilomètres de là, une Austin Healey passait sous le porche en briques d’une grande menuiserie. Antoine se rangea dans la cour et gagna la réception à pied. Le patron l’accueillit à bras ouverts et le précéda dans son bureau.
*
Décidément, les dieux n’étaient pas avec lui aujourd’hui. Après avoir affronté les affres de la circulation, Mathias était perdu au milieu de l’immense esplanade de la gare Montparnasse. Un gardien bienveillant de la tour lui indiqua le chemin à prendre. Les studios de télévision étaient à l’opposé de l’endroit où il se trouvait. Il lui fallait remonter la rue de l’Arrivée et le boulevard de Vaugirard, tourner à gauche dans le boulevard Pasteur et emprunter l’allée de la 2e division blindée qu’il trouverait également à sa gauche. En courant, il y serait en dix minutes. Mathias fit une courte halte pour acheter une brassée de roses à un vendeur à la sauvette et arriva enfin à l’entrée des studios. Un agent de sécurité lui demanda de décliner son identité et chercha sur son cahier le numéro d’appel de la régie image. La communication établie, il informa un technicien qu’Audrey était attendue à l’accueil.
Elle portait un jean et un caraco qui soulignait joliment la courbe de ses seins.
Ses joues s’empourprèrent dès qu’elle vit Mathias.
– Qu’est-ce que tu fais là ? demanda-t-elle.
– Je me promenais.
– C’est une jolie surprise, mais je t’en supplie, cache ces fleurs. Pas ici, tout le monde nous regarde, chuchota-t-elle.
– Je ne vois que deux, trois types là-bas derrière la vitre.
– Les deux, trois types en question sont le directeur de la rédaction, le chef de l’info et une journaliste qui est la plus grande pipelette du PAF ; alors je t’en prie, sois discret. Sinon j’en ai pour quinze jours de quolibets.
– Tu as un moment de libre ? demanda Mathias en dissimulant le bouquet derrière son dos.
– 137 –
– Je vais les prévenir que je m’absente une petite heure, attends-moi au café, je te rejoins tout de suite.
Mathias la regarda franchir le portique. Derrière la baie vitrée, on voyait le plateau de télévision où se déroulait en direct l’édition du journal de treize heures. Il s’approcha un peu, le visage du présentateur lui était familier. Audrey se retourna pour lui faire les gros yeux, montrant du doigt le chemin de la sortie. Résigné, Mathias obtempéra et fit demi-tour.
Elle le rejoignit au bout de l’allée, il l’attendait sur un banc ; dans son dos, trois parties de tennis se jouaient sur un terrain de la Ville de Paris. Audrey prit les roses et s’assit à côté de lui.
– Elles sont très jolies, dit-elle en l’embrassant.
– Fais attention à toi, nous avons trois agents du SDEC derrière nous qui disputent une partie de tennis amateur avec trois potes à eux de la D.G.S.E.
– Je suis désolée pour tout à l’heure, mais tu n’as pas idée de ce que c’est là-
bas.
– Un plateau de télévision, par exemple ?
– Je ne veux pas mélanger ma vie privée à mon travail.
– Je comprends, bougonna Mathias en regardant les fleurs qu’Audrey avait posées sur ses genoux.
– Tu fais la tête ?
– Non, j’ai pris le train à l’aube ce matin et je ne sais pas si tu te rends compte à quel point je suis heureux de te voir.
– Je le suis tout autant, dit-elle en l’embrassant à nouveau.
– Je n’aime pas les histoires d’amour où on doit se planquer. Si j’éprouve des sentiments pour toi, je veux pouvoir le dire à tout le monde, je veux que les gens qui me côtoient partagent mon bonheur.
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