Marc Levy - Sept jours pour une éternité…

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Sept jours pour une éternité…: краткое содержание, описание и аннотация

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Marc Levy, roi du best-seller depuis Et si c'était vrai…, est de retour avec Sept jours pour une éternité! San Francisco aujourd'hui. Lucas est le genre beau brun ténébreux un peu vénéneux sur les bords; Zofia est une belle plante ingénue à qui on donnerait le Bon Dieu sans confession. À qui s'en remettre pour que ces deux-là se rencontrent? Au destin, forcément, qui s'en charge aux alentours de la quarantième page. Tous deux sont envoyés du ciel: Lucas est le délégué sur terre du diable, ici nommé le Président, et Zofia l'émissaire de Monsieur, c'est-à-dire Dieu en personne. Lucas et Zofia vont jouer sur le plan singulier la partie que le diable et Dieu jouent à l'échelle universelle. Le diable a plus d'un tour dans son sac et Dieu sait tout, par définition. Le seul impondérable c'est ce fichu Destin qui pousse page après page Lucas dans les bras de Zofia et fait croître entre eux un attachement très spécifique aux humains: l'amour.
Sur fond de péripéties policières et d'une intrigue pas tout à fait nécessaire mettant en scène des promoteurs immobiliers véreux (l'auteur était architecte avant d'être romancier à succès, peut-être y a-t-il ici un règlement de comptes par la bande), Marc Levy signe une fable moderne, bien troussée, sur l'amour. Joueur, il multiplie à loisir les métaphores et les situations cocasses entre les anges et les démons. Les droits de Et si c'était vrai… ont été achetés par Spielberg pour une adaptation hollywoodienne. Nous ne serions pas étonné que Sept jours pour une éternité trouve également preneur!

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– Je ne vois pas en quoi cela nous sert, dit Ed en bâillant.

Lucas reprit d'un air détaché:

– Tant que les entreprises de logistique et de fret paient leurs salaires et leurs loyers, personne n'ose les déloger. Mais cela pourrait changer assez vite. Il suffirait d'une nouvelle paralysie de l'activité.

– La direction du port n'ira jamais dans cette direction. Nous allons rencontrer beaucoup trop de résistances.

– Cela dépend des courants d'influence, dit Lucas.

– Peut-être, reprit Heurt en dodelinant de la tête, mais, pour un projet de cette envergure, il nous faudrait des appuis tout au sommet.

– Ce n'est pas à vous qu'il faut expliquer comment on tire les ficelles du lobbying! Le directeur immobilier du port est à deux doigts d'être remplacé. Je suis certain qu'une prime de départ l'intéresserait au plus haut point.

– Je ne vois pas de quoi vous parlez!

– Ed, vous auriez pu inventer la colle au dos des enveloppes qui circulent sous les tables!

Le vice-président se redressa dans son fauteuil, ne sachant pas s'il devait se sentir flatté par cette remarque. En se dirigeant vers la porte, Lucas apostropha son employeur:

– Dans la chemise bleue, vous trouverez aussi une fiche d'informations détaillées sur notre candidat à une riche retraite. Il passe tous ses week-ends au lac Tahoe, il est criblé de dettes. Débrouillez-vous pour m'obtenir au plus vite un rendez-vous avec lui. Imposez un lieu très confidentiel, et laissez-moi faire le reste.

Heurt compulsa nerveusement les folios du dossier. Il regarda Lucas, médusé, et fronça les sourcils.

– À New York, vous faisiez de la politique?

La porte se referma.

L'ascenseur était sur le palier, Lucas le laissa repartir à vide. Il sortit son portable, l'alluma et composa fébrilement le numéro de sa messagerie vocale. «Vous n'avez pas de nouveau message», répéta par deux fois la voix aux intonations de robot. Il raccrocha et fit rouler la molette de son téléphone jusqu'à afficher la petite enveloppe texto: elle était vide. Il coupa l'appareil et entra dans la cabine. Quand il ressortit dans le parking, il s'avoua que quelque chose qu'il n'arrivait pas à identifier le troublait: un infime battement au creux de sa poitrine qui résonnait jusque dans ses tempes.

*

Le concile durait depuis plus de deux heures. Les repercussions de la chute de Gomez au fond de la cale du Valparaiso prenaient des proportions inquiétantes. L'homme était toujours en réanimation. Toutes les heures, Manca téléphonait à l'hôpital pour s'enquérir de son état: les médecins réservaient encore leur diagnostic. Si le calier venait à décéder, personne ne pourrait plus contrôler la colère qui grondait sourdement sur les quais. Le chef du syndicat de la côte ouest s'était déplacé pour assister à la réunion. Il se leva pour se resservir une tasse de café. Zofia en profita pour quitter discrètement la salle où se tenaient les débats. Elle sortit du bâtiment et s'éloigna de quelques pas pour se cacher derrière un container. A l'abri des regards indiscrets, elle composa un numéro. L'annonce du répondeur était brève: «Lucas», suivait immédiatement le bip.

– C'est Zofia, je suis libre ce soir, rappelez-moi pour me dire comment nous nous retrouverons. À tout à l'heure.

En raccrochant, elle regarda son téléphone portable et, sans vraiment savoir pourquoi, elle sourit.

À la fin de l'après-midi, les délégués avaient reporté à l'unanimité leur décision. Il leur faudrait du temps pour y voir plus clair. La commission d'enquête ne publierait son expertise sur les causes du drame que tard dans la nuit et le San Francisco Memorial Hospital attendait également le bilan médical du matin à venir pour se prononcer sur les chances de survie du docker. En conséquence, la séance fut levée et reportée au lendemain. Manca convoquerait les membres du bureau dès qu'il aurait reçu les deux rapports, et une assemblée générale se tiendrait aussitôt après.

Zofia avait besoin de prendre le grand air. Elle s'accorda quelques minutes de répit pour marcher le long du quai. À quelques pas, la proue rouillée du Valparaiso se balançait au bout de ses amarres, le navire était enchaîné comme un animal de mauvais augure. L'ombre du grand cargo se reflétait par intermittence sur les nappes huileuses qui ondulaient au gré du clapot. Le long des coursives, des hommes en uniforme allaient et venaient, s'activant à toutes sortes d'inspections. Le commandant du vaisseau les observait, appuyé à la balustrade de sa vigie. À en juger par la façon dont il lança sa cigarette par-dessus bord, il y avait fort à craindre que les heures à venir ne soient encore plus troubles que les eaux dans lesquelles le mégot s'étiola. La voix de Jules rompit la solitude du lieu que les mouettes ébréchaient de leurs cris.

– Ça ne donne pas envie de faire un plongeon, n'est-ce pas? Sauf si c'est le grand!

Zofia se retourna et le détailla tendrement. Ses yeux bleus étaient usés, sa barbe insolente, ses vêtements défraîchis, mais le dénuement n'ôtait rien à son charme. Chez cet homme, l'élégance se portait au fond du cœur. Jules avait enfoui ses mains dans les poches de son vieux pantalon de tweed aux motifs à carreaux.

– C'est du prince-de-galles, mais je crois qu'il y a pas mal de temps que le prince s'est fait la malle.

– Et votre jambe?

– Disons qu'elle tient toujours à côté de l'autre et que ce n'est déjà pas si mal.

– Vous avez fait refaire le pansement?

– Et toi, comment vas-tu?

– Un petit mal de tête, cette réunion n'en finissait plus.

– Un peu mal au cœur aussi?

– Non, pourquoi?

– Parce qu'aux heures auxquelles tu traînes par ici ces derniers temps, je doute que ce soit pour venir prendre le soleil.

– Ça va, Jules, j'avais juste envie d'un peu d'air frais.

– Et le plus frais que tu aies trouvé, c'est autour d'un bassin qui pue le poisson crevé. Mais je suppose que tu dois avoir raison: tu vas très bien!

Les hommes qui inspectaient le vieux bateau descendirent par l'échelle de coupée. Ils entrèrent dans deux Ford noires (dont les portières ne firent aucun bruit en se refermant), qui roulèrent lentement vers la sortie de la zone portuaire.

– Si tu pensais prendre ta journée de congé demain, n'y compte plus! J'ai bien peur qu'elle ne soit encore plus chargée que d'habitude.

– Je le crains aussi.

– Alors, où en étions-nous? reprit Jules.

– Aù moment où j'allais me disputer avec vous pour vous emmener refaire votre pansement! Restez là, je vais chercher ma voiture.

Zofia ne lui laissa pas le loisir d'argumenter et s'éloigna.

– Mauvaise joueuse! bougonna-t-il dans sa barbe.

Après avoir raccompagné Jules, Zofia fit route vers son appartement. Elle conduisait d'une main et cherchait son portable de l'autre. Il devait encore se cacher au fond de son grand sac et, comme elle ne le trouvait pas… le premier feu passa au rouge. A l'arrêt, elle retourna le fourre-tout sur le siège à sa droite et prit le combiné au milieu du désordre.

Lucas avait laissé un message, il passerait la prendre en bas de chez elle à sept heures et demie. Elle consulta sa montre, il lui restait exactement quarante-sept minutes pour rentrer embrasser Mathilde et Reine et se changer. Une fois n'étant pas coutume… elle se pencha, ouvrit la boîte à gants et posa son gyrophare bleu sur la plage avant. Sirène hurlante, elle remonta 3rd Street à vive allure.

*

Lucas s'apprêtait à quitter son bureau. Il prit la gabardine accrochée sur un cintre au portemanteau et la passa sur ses épaules. Il éteignit la lumière et la ville apparut en noir et blanc derrière la baie vitrée. Il allait refermer la porte lorsque le téléphone se mit à grelotter. Il retourna sur ses pas pour prendre l'appel. Ed l'informa que le rendez-vous qu'il avait sollicité aurait lieu à dix-neuf heures trente précises. Dans la pénombre, Lucas griffonna l'adresse sur un morceau de papier.

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