Frédéric Beigbeder - Une vie sans fin

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« La vie est une hécatombe. 59 millions de morts par an. 1,9 par seconde. 158 857 par jour. Depuis que vous lisez ce paragraphe, une vingtaine de personnes sont décédées dans le monde — davantage si vous lisez lentement. L’humanité est décimée dans l’indifférence générale.
Pourquoi tolérons-nous ce carnage quotidien sous prétexte que c’est un processus naturel ? Avant je pensais à la mort une fois par jour. Depuis que j’ai franchi le cap du demi-siècle, j’y pense toutes les minutes.
Ce livre raconte comment je m’y suis pris pour cesser de trépasser bêtement comme tout le monde. Il était hors de question de décéder sans réagir. »
Contrairement aux apparences, ceci n’est pas un roman de science-fiction. F. B.

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Dans Manhattan (1979), Woody Allen énumère une dizaine de raisons de vivre :

— Groucho Marx,

— Willie Mays (célèbre joueur de base-ball),

— le deuxième mouvement de la symphonie Jupiter de Mozart,

— « Potato Head Blues » de Louis Armstrong,

— les films suédois,

L’Éducation sentimentale de Flaubert,

— Marlon Brando,

— Frank Sinatra,

— les pommes et les poires de Cézanne,

— le crabe chez Sam Wo’s,

— le visage de Tracy (interprétée par Mariel Hemingway).

À la page suivante, nous nous proposons de compléter cette liste des choses qui rendent la mort insupportable.

COMPLÉMENT À LA LISTE DES RAISONS DE VIVRE DE WOODY ALLEN

— Tous les films de Woody Allen, sauf Le Sortilège du scorpion de jade .

— Les seins d’Edita Vilkeviciute.

— Le crépuscule de septembre sur la baie de San Sebastian, vu du mont Igueldo.

Les Contrerimes de Paul-Jean Toulet, en particulier la numéro LXII :

Me rendras-tu, rivage basque,
Avec l’heur envolé
Et tes danses dans l’air salé,
Deux yeux, clairs sous le masque.

— Le passing-shot de revers croisé à une main de Roger Federer, en particulier lors du cinquième set de la finale de l’open d’Australie à Melbourne le 29 janvier 2017.

— L’arrière-salle du café La Palette, rue de Seine (classée monument historique).

— « Perfect Day » de Lou Reed.

— Les seins (piercés) de Lara Stone. Sa phrase le jour de son mariage au Claridge’s de Londres : « Je connais toutes les chambres de cet hôtel. »

— Il me reste trois bouteilles de Château de Sales 1999 à la cave.

— Les chansons de Cat Stevens.

— Les « Frosties » de Kellogg’s.

— Tout film avec John Goodman.

— Les Salvators de la maison Fouquet.

— Les éclairs dans le ciel pendant un orage d’été.

— Les lits au premier étage de la librairie Shakespeare and Company à Paris.

— « Only You » de Yazoo.

— Les premiers rayons du soleil qui se faufilent à travers les rideaux tirés.

— N’oublions pas qu’un jour, un Italien a inventé le tiramisu.

— Faire l’amour puis se rendormir en entendant la personne qu’on aime prendre sa douche.

— Les seins de Kate Upton quand elle danse le « Cat Daddy » filmée par Terry Richardson (2012).

— Cette phrase, dans Full Metal Jacket : « The dead know only one thing : it is better to be alive. »

— Le parc de la villa Navarre à Pau en automne, quand les Pyrénées deviennent mauves, puis bleuissent, avec une brise tiède et un glaçon qui craque dans un verre de Lagavulin.

Le Pirate de haute mer de F. Scott Fitzgerald.

— « La rua Madureira » de Nino Ferrer.

— Le ronronnement d’un chat près d’un feu de cheminée qui crépite.

— Le ronronnement d’un feu de cheminée près d’un chat qui crépite (plus rare).

— Entendre la pluie tambouriner sur le toit quand on est dans sa maison.

— Quand, après l’amour, on se remet à bander.

— La version de « People Have the Power » par les Eagles of Death Metal sur scène à Paris avec U2, trois semaines après la boucherie du Bataclan.

— Les monologues de présentation de Ricky Gervais aux Golden Globes.

— L’Instagram de Marisa Papen.

— Les monologues de Jean-Pierre Léaud dans La Maman et la Putain .

— Retrouver un vieux poche de Colette poussiéreux, avec la tranche jaunie, et le lire jusqu’à la fin, debout dans le salon.

— Les fêtes qui se terminent dans ma cuisine à cinq heures du matin.

— Avoir le portable éteint.

— Les seins d’Ashley Benson dans Spring Breakers . La séquence où elle est en garde à vue en bikini. Celle de la piscine où elle embrasse Vanessa Hudgens. Bien sûr que la vie vaut la peine d’être vécue.

— Le journal littéraire de Paul Léautaud (l’édition en trois volumes au Mercure de France). À feuilleter quand on doute de la littérature.

— L’ancien bagne français de Poulo Condor, sur l’île de Con Dao au Vietnam, devenu un spa cinq étoiles de la chaîne Six Senses.

— La nuit quand il fait chaud sous un ciel étoilé, s’allonger dans un hamac et ne plus penser à rien.

— Le musée Gustave Moreau, rue de La Rochefoucauld, surtout quand on est le seul visiteur.

— L’éjaculation dans une bouche contenant du Perrier glacé.

— Les hortensias bleus et roses d’Arcangues, en attendant une omelette aux cèpes baveuse, avec des amis saouls.

— La voix d’Anna Mouglalis.

— Les endroits que je n’ai pas encore visités : la Patagonie, l’Amazonie, le lac Victoria, Honolulu, les grandes pyramides, le Popocatepetl, le Kilimandjaro. Pas question non plus de mourir sans avoir descendu les fleuves Émeraude et Amour.

— Le Galak de Nestlé.

The Big Lebowski bien sûr, surtout la séquence où John Turturro dit : « Nobody fucks with the Jesus. »

— Le gratin de tagliolini au jambon chez Harry Cipriani sur la 5 eAvenue.

— « Écouter la chanson d’une petite fille qui s’éloigne après vous avoir demandé son chemin » (Li Po).

— Le sketch du « Ministère des Marches Ridicules » des Monty Python.

— Les seins de Léonore.

— Le rire de Romy.

— Les cheveux de paille de Lou : du duvet de poussin.

J’ai eu un enfant au moment où je me fichais de l’avenir. Non, correction.

J’ai eu deux filles. Maintenant j’attends un avenir.

L’annonce sur le site de Morandini de ma démission et de mon remplacement par Augustin Trapenard déclencha une vague de réactions sur les réseaux sociaux : un tiers de regrets polis, un tiers de « bon débarras » et un tiers de léchage de cul de mon remplaçant. Le Parisien titra : « Overdose de show chimique ». Voici : « Le has-been fera-t-il son come-back ? » Le Figaro : « Un bobo peut en cacher un autre ». J’ai été obligé d’accorder une interview sur jeanmarcmorandini.com pour calmer le bad buzz.

Jean-Marc Morandini : Êtes-vous audiovisuellement fini ? (Rires)

Moi : Je n’en sais rien et je m’en fous. Contrairement à d’autres, j’ai une vie en dehors de la télé. Je pense d’ailleurs que la télé va mourir ; c’est pourquoi je vais tenir une chronique hebdomadaire à la radio, sur France Inter, dès le mois de septembre prochain.

JMM : C’est bien la première fois qu’un animateur arrête une heure de télé hebdo pour trois minutes de chronique radio ! Et vous voulez nous faire croire que c’est une promotion ? (Rires)

M : Oui, je le pense sincèrement. Parce que ma voix va pouvoir s’exprimer librement. Par ailleurs, cela fait des années que la radio est filmée. Les vidéos seront visibles sur le Net. La radio n’est plus de la radio.

JMM : Vous en aviez marre de tout gober ? (Rires)

M : Si j’arrête, c’est uniquement pour m’occuper de mes filles. Devinette : quel est le truc qui se passe en dehors du prime-time ?

JMM : La loose ? (Rires)

M : Non : la vie. La plupart des animateurs ne supportent pas l’idée de disparaître. Ils sont prêts à animer n’importe quel jeu débile plutôt que de s’absenter des écrans : Dechavanne, Sabatier, Nagui… Il fallait que je parte avant de tourner une roue devant des chômeurs de longue durée.

JMM : Vous faites votre midlife crisis ? (Rires)

M : À cinquante ans, je ne suis pas au milieu de ma vie mais aux deux tiers. Et ce n’est pas une crise mais une leçon. La leçon des deux tiers.

JMM : Quelle est la leçon des deux tiers ? (Rires)

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