Marc Levy - Si c'était à refaire

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Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, vient de se marier.
Le 9 juillet 2012 au matin, il court le long de l’Hudson River quand il est soudainement agressé. Une douleur fulgurante lui transperce le dos, il s’effondre dans une mare de sang.
Andrew reprend connaissance le 9 mai 2012... Deux mois plus tôt, deux mois avant son mariage.
À compter de cette minute, il a soixante jours pour découvrir son assassin, soixante jours pour déjouer le destin.
De New York à Buenos Aires, il est précipité dans un engrenage vertigineux. Une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu’au dénouement... à couper le souffle.

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La jeune femme consulta sa montre et se leva.

– Je suis désolée, dit-elle, je n'avais pas vu l'heure, je dois partir. J'ai été enchantée, quel est votre nom ?

– Andrew Stilman, répondit-il en se levant à son tour.

– À une autre fois peut-être...

Elle le salua. Il ne la quitta pas des yeux. Il espéra même qu'elle se retourne au moment où elle franchirait la porte du bar, mais il ne le sut jamais. La main de Simon, en se posant sur son épaule, le fit sursauter.

– Qu'est-ce que tu regardes comme ça ?

– On s'en va, tu veux bien ? demanda Andrew d'une voix pâle.

– Déjà ?

– J'ai besoin de prendre l'air.

Simon haussa les épaules et entraîna Andrew à l'extérieur.

– Qu'est-ce que tu as, tu es blanc comme un linge, c'est ce truc que tu as bu qui ne passe pas ? s'inquiéta-t-il en sortant de l'établissement.

– Je veux juste rentrer.

– Dis-moi d'abord ce qui t'est arrivé. Tu fais une tête ! Je veux bien qu'on respecte tes secrets professionnels, mais là, tu n'étais pas en train de bosser à ce que je sache !

– Tu ne comprendrais pas.

– Qu'est-ce que je n'ai pas compris à ton sujet, ces dix dernières années ?

Andrew ne répondit pas et se mit à remonter West Broadway. Simon lui emboîta le pas.

– Je crois que je viens d'avoir un coup de foudre, murmura Andrew.

Simon éclata de rire. Andrew accéléra le pas.

– Tu es sérieux ? demanda Simon en le rejoignant.

– Très sérieux.

– Tu as eu un coup de foudre pour une inconnue pendant que j'étais aux toilettes ?

– Tu n'étais pas aux toilettes.

– Tu es tombé raide amoureux en cinq minutes ?

– Tu m'as laissé seul au bar plus d'un quart d'heure !

– Apparemment pas si seul que ça. Tu peux m'expliquer ?

– Il n'y a rien à expliquer, je ne connais même pas son prénom...

– Et ?

– Je crois que je viens de croiser la femme de ma vie. Je n'ai jamais ressenti une chose pareille, Simon.

Simon attrapa Andrew par le bras et le força à s'arrêter.

– Tu n'as rien rencontré de tel. Tu as un peu trop bu, la date de ton mariage approche, et l'ensemble forme un cocktail assez redoutable.

– Je suis sincère Simon, je n'ai vraiment pas envie de plaisanter.

– Mais moi non plus ! C'est la trouille qui parle. Tu pourrais t'inventer n'importe quelle raison pour faire marche arrière.

– Je n'ai pas la trouille, Simon. Enfin, je ne l'avais pas avant d'entrer dans ce bar.

– Qu'as-tu fait quand cette créature t'a parlé ?

– Je lui ai tenu une conversation sans aucun intérêt et je me suis senti pathétique après son départ.

– Mon rat de laboratoire est en train de découvrir les effets secondaires de la potion du mariage, ce qui est assez original quand on sait qu'elle ne lui a pas encore été inoculée...

– Comme tu dis !

– Demain matin, tu ne te souviendras même pas du visage de cette femme. Voilà ce que nous allons faire, nous allons oublier cette soirée au Novecento et tout rentrera dans l'ordre.

– J'aimerais que ce soit aussi simple que ça.

– Tu veux que nous revenions demain soir ? Avec un peu de chance, ton inconnue sera là, en la revoyant tu en auras le cœur net.

– Je ne peux pas faire ça à Valérie. Je me marie dans quinze jours !

Même s'il lui arrivait parfois d'afficher une certaine désinvolture qu'on aurait pu confondre avec de l'arrogance, Andrew était un homme honnête doté de convictions. Il avait absorbé bien trop d'alcool pour avoir les idées claires, Simon avait probablement raison, c'était la peur qui le faisait dérailler. Valérie était une femme exceptionnelle, une chance inespérée que la vie lui accordait, sa meilleure amie Colette n'avait eu de cesse de le lui répéter.

Il fit jurer à Simon de ne jamais révéler à personne ce qui venait de se passer et le remercia de l'avoir raisonné.

Ils montèrent dans le même taxi, Simon déposa Andrew dans le West Village et promit de lui téléphoner vers midi pour prendre de ses nouvelles.

*

À son réveil, le lendemain, Andrew éprouva le contraire de ce que Simon avait prédit. Les traits de l'inconnue du Novecento étaient bien présents dans sa mémoire, tout comme l'odeur de son parfum. Dès qu'il fermait les yeux, il revoyait ses longues mains jouant avec le verre de vin, il se souvenait du timbre de sa voix, de son regard et, alors qu'il se préparait un café, il ressentit un vide, ou plutôt une absence, et l'impérieuse nécessité de retrouver celle qui pourrait la combler.

La sonnerie du téléphone retentit ; Valérie le ramena à une réalité qui lui tordit le cœur. Elle lui demanda si sa soirée avait été à la hauteur de ses espérances. Il raconta avoir dîné en compagnie de Simon dans un bon restaurant et pris un verre dans un bar de TriBeCa. Rien de bien extraordinaire. En raccrochant, Andrew se sentit coupable d'avoir menti pour la première fois à la femme qu'il s'apprêtait à épouser.

Il y avait bien eu un petit mensonge quand, en rentrant de Buenos Aires, il avait juré à Valérie être déjà allé faire ajuster le costume qu'il devait porter à leur mariage. Comme pour effacer sa faute, il appela le tailleur sur-le-champ et prit rendez-vous avec lui à l'heure du déjeuner.

Voilà peut-être la raison de cette mésaventure. Toute chose avait un sens dans la vie, il s'agissait ici de lui rappeler la nécessité d'ourler le pantalon de son costume de marié et de raccourcir les manches du veston. Tout cela ne lui était arrivé que pour lui éviter la fâcheuse déconvenue de se présenter devant sa future femme dans un habit qu'on aurait cru emprunté à son grand frère.

– Tu n'as même pas de grand frère, imbécile, grommela Andrew en se parlant à lui-même, et dans le genre imbécile, difficile de trouver pire que toi.

À midi, il quitta le journal. Pendant que le tailleur traçait à la craie blanche les retouches nécessaires au bas des manches du veston, en pinçait le dos, assurant qu'il fallait reprendre ici et là si l'on voulait qu'il ait de l'allure, se plaignait pour la énième fois du fait que son client s'y prenait vraiment au dernier moment, Andrew ressentit un profond mal-être. La séance d'essayage terminée, il ôta le costume, que le tailleur emporta, et se rhabilla à la hâte. Tout serait prêt le vendredi suivant, Andrew n'aurait qu'à passer en fin de matinée.

Lorsqu'il ralluma son portable, il découvrit plusieurs messages de Valérie. Elle s'inquiétait, ils avaient rendez-vous pour déjeuner du côté de la 42 e, et elle l'attendait depuis une heure.

Andrew l'appela pour s'excuser, il invoqua une réunion impromptue en salle de conférences : si son secrétariat avait affirmé qu'il était sorti, c'était uniquement parce que, dans ce journal, personne ne prêtait attention à quiconque. Deuxième mensonge de la journée.

Le soir, Andrew se présenta chez Valérie, avec un bouquet de fleurs. Depuis qu'il l'avait demandée en mariage, il lui en faisait souvent livrer, des roses parme, ses fleurs préférées. Il trouva l'appartement vide et un petit mot griffonné à la hâte posé sur la table basse du salon.

« Suis partie pour une urgence vétérinaire. Je rentrerai tard. Ne m'attends pas. Je t'aime. »

Il descendit dîner chez Mary's Fish. Pendant le repas, il ne cessa de regarder sa montre, demanda l'addition avant même d'avoir fini son plat principal, et, à peine sorti, sauta dans un taxi.

De retour à TriBeCa, il arpenta le trottoir devant le Novecento, brûlant d'envie d'y boire un verre. Le portier, qui assurait la sécurité de l'établissement, sortit une cigarette et demanda à Andrew s'il avait du feu. Andrew avait arrêté de fumer depuis belle lurette.

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