Marc Levy - Si c'était à refaire

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Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, vient de se marier.
Le 9 juillet 2012 au matin, il court le long de l’Hudson River quand il est soudainement agressé. Une douleur fulgurante lui transperce le dos, il s’effondre dans une mare de sang.
Andrew reprend connaissance le 9 mai 2012... Deux mois plus tôt, deux mois avant son mariage.
À compter de cette minute, il a soixante jours pour découvrir son assassin, soixante jours pour déjouer le destin.
De New York à Buenos Aires, il est précipité dans un engrenage vertigineux. Une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu’au dénouement... à couper le souffle.

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– Mais nous sommes d'accord que je n'y suis pour rien, dit Valérie en approchant son visage de celui d'Andrew.

– Non, tu n'y es pour rien, et là, tu es en train de me mordre la lèvre.

– Je sais.

Ils firent l'amour toute la nuit et, entre deux moments de tendresse, ils allumèrent la télévision posée sur la commode au bout du lit pour regarder de vieilles séries en noir et blanc. Aux premières heures du matin, ils traversèrent la ville et allèrent s'installer sur un banc face à l'East River pour assister au lever du jour.

– Il faudra que tu te souviennes toujours de cette nuit, murmura Andrew à Valérie.

5.

Andrew avait passé les dix premiers jours de juin à Buenos Aires. De retour de ce second voyage en Argentine, il retrouva Valérie plus rayonnante que jamais. Un dîner en ville, réunissant les fiancés et leurs témoins respectifs, donna lieu à l'une des soirées les plus agréables qu'il ait connues. Colette lui trouva beaucoup charme.

En attendant le mariage prévu pour la fin du mois, Andrew passait ses journées et nombre de ses soirées à peaufiner son article, rêvant parfois qu'il obtiendrait le prix Pulitzer.

La climatisation de son appartement avait rendu l'âme et le couple avait investi le deux pièces de Valérie dans l'East Village. Il lui arrivait de rester jusqu'au milieu de la nuit au journal, le bruit de son clavier empêchant Valérie de dormir lorsqu'il travaillait chez elle.

Il faisait une chaleur insoutenable en ville, des orages qualifiés d'apocalyptiques à la télé frappaient presque quotidiennement Manhattan. En entendant le mot apocalypse, Andrew n'imaginait pas à quel point sa propre vie allait bientôt basculer.

*

Il en avait fait la promesse solennelle à Valérie : pas d'escapade dans un club de strip-tease, pas de virée dans l'un de ces night-clubs où traînaient des filles esseulées, il s'agissait juste de passer une soirée à refaire le monde, entre amis.

Pour son enterrement de vie de garçon, Simon invita Andrew dans l'un des nouveaux restaurants en vogue. À New York, les restaurants en vogue ouvrent et ferment au même rythme que les saisons.

– Tu es vraiment sûr de toi ? demanda Simon en lisant le menu.

– J'hésite encore entre le chateaubriand et le filet mignon, répondit Andrew d'une voix distante.

– Je te parlais de ta vie.

– J'avais bien compris.

– Alors ?

– Qu'est-ce que tu veux que je te dise, Simon ?

– Chaque fois que j'aborde le sujet de ton mariage, tu bottes en touche. Je suis ton meilleur ami quand même ! J'aimerais juste partager ce que tu vis.

– Menteur, tu m'observes comme si j'étais une souris de laboratoire. Tu voudrais savoir ce qui me trotte dans la tête au cas où ce genre de chose t'arriverait un jour.

– Aucun risque !

– J'aurais pu dire ça il y a quelques mois.

– Alors qu'est-ce qui s'est vraiment passé pour que tu fasses le pas ? interrogea Simon en se penchant vers Andrew. D'accord, tu es mon rat de laboratoire, maintenant dis-moi si tu ressens un changement en toi depuis que tu as pris cette décision.

– J'ai trente-huit ans, toi aussi, et je ne vois que deux chemins s'offrir à nous : continuer à batifoler avec ces créatures de rêve qui évoluent dans les endroits à la mode...

– Ce qui est plutôt joyeux comme programme ! s'exclama Simon.

– ... Et devenir l'un de ces vieux beaux solitaires qui flirtent avec des filles de trente ans leurs cadettes en croyant rattraper une jeunesse qui court plus vite qu'eux.

– Je ne te demande pas de me faire une leçon sur les choses de la vie, mais de me dire si tu penses aimer Valérie au point de vouloir passer toute ton existence avec elle.

– Et moi, si je ne t'avais pas demandé d'être mon témoin, je t'aurais probablement répondu que cela ne te regarde pas.

– Mais je suis ton témoin !

– Toute mon existence, je n'en sais rien, et puis ça ne dépend pas que de moi. En tout cas je n'imagine plus ma vie sans elle. Je suis heureux, elle me manque quand elle n'est pas là, je ne m'ennuie jamais en sa compagnie, j'aime son rire, et elle rit beaucoup. Je crois que c'est ce que je trouve de plus séduisant chez une femme. Quant à notre vie sexuelle...

– C'est bon, interrompit Simon, tu m'as convaincu ! Le reste ne me regarde absolument pas.

– Tu es témoin, oui ou non ?

– Je n'ai pas à témoigner de ce qui se passe dans le noir.

– Ah, mais nous n'éteignons pas la lumière...

– Ça va Andrew, arrête ! On peut passer à autre chose ?

– Je vais opter pour le filet mignon..., dit Andrew. Tu sais ce qui me ferait vraiment plaisir ?

– Que je t'écrive un beau discours pour la cérémonie.

– Non, je ne peux pas te demander l'impossible, mais j'aimerais bien que l'on aille finir la soirée dans mon nouveau bar préféré.

– Le bar cubain de TriBeCa !

– Argentin.

– J'envisageais quelque chose de différent, mais c'est ta nuit, tu ordonnes, j'exécute.

*

Le Novecento était bondé. Simon et Andrew réussirent à se frayer un chemin jusqu'au bar.

Andrew commanda un Fernet noyé dans du Coca. Il le fit goûter à Simon qui grimaça et opta pour un verre de vin rouge.

– Comment fais-tu pour boire ce truc ? C'est amer au possible.

– J'ai éclusé quelques bars à Buenos Aires ces derniers temps. On s'y fait, crois-moi, on finit même par y prendre goût.

– Très peu pour moi.

Simon avait repéré dans la salle une créature aux jambes interminables, il abandonna aussitôt Andrew en s'excusant à peine. Seul au comptoir, Andrew sourit en regardant son ami s'éloigner. Des deux chemins de vie évoqués plus tôt, nul doute sur celui que choisissait Simon.

Une femme prit place sur le tabouret que Simon venait de quitter et lui décocha un sourire alors qu'il commandait un second Fernet-Coca.

Ils échangèrent quelques phrases anodines. La jeune femme lui avoua être surprise de voir un Américain apprécier cette boisson, c'était assez rare. Andrew répondit qu'il était un type assez rare dans son genre. Elle sourit un peu plus et lui demanda ce qui pouvait bien le distinguer des autres hommes. Andrew, décontenancé par la question, le fut encore plus par la profondeur du regard de son interlocutrice.

– Que faites-vous dans la vie ?

– Journaliste, balbutia Andrew.

– C'est un métier intéressant.

– Ça dépend des jours, répondit Andrew.

– Dans la finance ?

– Oh non, qu'est-ce qui vous fait penser ça ?

– Nous ne sommes pas très loin de Wall Street.

– Si j'avais pris un verre dans le Meatpacking District vous auriez pensé que j'étais boucher ?

La jeune femme rit de bon cœur et Andrew aima son rire.

– Politique ? reprit-elle.

– Non plus.

– D'accord, j'aime les devinettes, dit-elle. Vous avez le teint hâlé, j'en déduis que vous voyagez.

– Nous sommes en été, vous aussi vous avez le teint hâlé... mais, en effet, mon métier me fait voyager.

– J'ai la peau mate, question d'origines. Vous êtes grand reporter !

– On peut dire ça, oui.

– Sur quoi enquêtez-vous en ce moment ?

– Rien dont je puisse vous parler dans un bar.

– Et ailleurs que dans un bar ? susurra-t-elle.

– Uniquement en salle de rédaction, répondit Andrew qui sentait soudain une vague de chaleur le gagner. Il prit une serviette en papier sur le comptoir et s'essuya la nuque.

Il crevait d'envie de la questionner à son tour, mais le seul fait de se prêter à sa conversation amorçait un jeu moins anodin que celui des devinettes.

– Et vous ? bredouilla-t-il en cherchant désespérément Simon du regard.

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