Richard Birkefeld - Deux dans Berlin

Здесь есть возможность читать онлайн «Richard Birkefeld - Deux dans Berlin» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2014, ISBN: 2014, Издательство: Éditions Livre de Poche, Жанр: prose_military, Детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Deux dans Berlin: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Deux dans Berlin»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Hiver 1944. Dans un hôpital militaire, Hans-Wilhelm Kälterer, un ancien des services de renseignements de la SS, se remet d'une blessure par balle. Il sait que la guerre est perdue et qu'il doit se racheter une conscience. Il rejoint la police criminelle de Berlin où il est chargé d'enquêter sur le meurtre d'un haut dignitaire nazi. Dans le même temps, Ruprecht Haas s'évade de Buchenwald à la faveur d’un raid aérien, et regagne la capitale pour retrouver les siens, bien décidé à se venger de ceux qui l'ont dénoncé. Tandis que Berlin agonise au rythme des bombardements alliés et de l'avancée inéluctable des troupes soviétiques, une chasse à l'homme sans merci s'engage. Car, de ces deux hommes au milieu du chaos, un seul doit survivre.
Magnifiquement documenté, passionnant, original : du grand polar ! François Forestier, Le Nouvel Observateur.

Deux dans Berlin — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Deux dans Berlin», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Il y avait quelqu’un à la porte du jardin, quelqu’un qui manœuvrait la clenche, s’arc-boutait au grillage pour forcer l’ouverture qui coinçait. Il avait été confronté au même problème au début, mais il avait vite pris le coup de main nécessaire.

Il entendit le bref grincement de métal rouillé du portail qui s’ouvrait à la volée. Il cligna les paupières et aperçut bientôt à travers les traînées de pluie qui cascadaient du toit de tôle une longue silhouette portant chapeau. L’homme s’arrêta et regarda vers l’appentis. Sa main droite était plongée dans la poche de son manteau brun.

Il ne put reconnaître le visage du visiteur, le chapeau était enfoncé trop bas sur le front, le col du manteau montait trop haut sur son profil. Mais peu lui importait, il savait que cet homme était une menace, il le sentait de toutes les fibres de son corps aux aguets. Cet homme, là-bas, dans son jardin, à quelques mètres de lui, la tête légèrement levée à présent malgré la pluie, cet homme le recherchait. Police judiciaire ou Gestapo, il n’était pas là par hasard.

Il lui sembla un moment que l’individu allait se diriger vers la remise, mais il bifurqua, se rapprocha lentement de la cabane et disparut de son champ de vision. Il referma la porte avec précaution et colla son œil entre deux planches.

L’étranger fit le tour de la fontaine et posa le pied sur la véranda. Dos collé au mur et visage tourné vers la porte, il semblait écouter s’il y avait du bruit à l’intérieur. Il resta ainsi un moment, puis fit un bond vers la porte qu’il enfonça soudain d’un violent coup de pied. Il disparut aussitôt dans la baraque et la porte se referma derrière lui. Haas avait déjà calé la petite valise sur le porte-bagages. Il se faufila dans l’ouverture de la porte et fonça vers le portail du jardin en coupant par l’herbe mouillée. Une bourrasque de vent rabattit bruyamment la porte de la remise et presque simultanément il entendit la porte de la cabane s’ouvrir brusquement. Une voix retentit :

— Halte ! Arrêtez-vous !!

Sans se retourner, maintenant d’une main l’équilibre de sa bicyclette, il pesa de l’autre sur la clenche tout en passant le pied sous le battant pour le soulever un peu, effaça son corps et poussa le portail d’un seul effort. Il s’ouvrit en grinçant sur ses gonds rouillés, le ressort à boudin se tendit, lui ouvrant la voie pour quelques instants. Il prit son élan en tirant son vélo avec lui et se retrouva dans l’allée. Le battant se referma bruyamment et vint taper contre le garde-boue de la roue arrière avant de heurter le montant métallique. Au même instant, le pêne claquait dans la gâche.

— Arrêtez-vous, nom de Dieu ! Gestapo !

L’homme se précipita derrière lui, se jeta contre le portail, secoua la clenche comme un forcené, agrippa le panneau grillagé qu’il tira frénétiquement vers lui.

Haas courut quelques secondes en poussant son vélo, sauta en selle, chercha les pédales sous ses pieds. Trois, quatre puissants coups, un claquement sec, et il moulina dans le vide.

La chaîne avait sauté ! Il perdit le contrôle de l’engin, réussit à faire encore quelques mètres en zigzag et finit sa course dans la haie de l’allée centrale.

À environ vingt mètres derrière lui l’homme, qui avait enfin réussi à ouvrir le portail, se lançait sur le chemin.

Il se releva, empoigna sa bicyclette et reprit sa course. Il entendit derrière lui des pas rapides sur le sol détrempé. Il allait être rattrapé. Sur le point de se débarrasser de son vélo, il entendit un court râle et le bruit de la poursuite cessa. Il se retourna. Son poursuivant était plié en deux au milieu du chemin, le souffle court, serrant sa cuisse des deux mains.

Il reprit de plus belle sa course jusqu’au carrefour, se précipita dans le chemin de droite qu’il suivit sur quelques mètres, puis tourna sur la gauche dans l’intention de franchir un fossé. Il prit sa bicyclette à l’épaule, pataugea dans l’eau glacée qui lui montait aux genoux, gravit la berge abrupte et disparut dans les fourrés d’un bosquet voisin. Il trébucha dans les sous-bois, vélo toujours à l’épaule, et atteignit enfin un chemin carrossable dont il savait qu’il le conduirait aux alentours de Lichtenberg. Dissimulé derrière des buissons, il remonta la chaîne et sauta en selle.

Plus il s’éloignait de sa parcelle, plus les battements de son cœur reprenaient leur rythme normal. Il finit même par prendre conscience de la pluie battante qui l’empêchait presque de voir et alourdissait de plus en plus son manteau. Tremblant de froid, il roulait aussi vite que possible, appuyant gaillardement sur les pédales. A chaque mouvement l’eau clapotait dans ses bottes. Mais le pire, c’est qu’il avait perdu ce refuge si vital pour sa survie. Ils avaient repéré sa cachette et il ne pourrait plus jamais retourner dans sa cabane. Il avait perdu les boîtes de conserves péniblement amassées ces derniers mois, perdu la couverture chaude et ses vêtements de rechange. Au moins avait-il sauvé l’argent et les cartes d’alimentation qu’il avait toujours sur lui. Mais il avait besoin d’une nouvelle retraite. Atze Kulke l’aiderait certainement. Mais s’ils le chopaient, la vie d’Atze ne vaudrait plus un pfennig. Il ne pouvait pas faire ça à un vieux copain.

Il finit par apercevoir les premières maisons de Lichtenberg et tourna dans une rue vide. Dans tout Berlin, il n’y avait qu’une seule personne à qui il pouvait s’adresser et à qui, bon an mal an, il lui fallait bien faire confiance. Il n’y avait pas d’autre issue.

42

Tous des bandits !

Le rire enroué du Gruppenführer éclate, il tend le bras par la vitre baissée de la voiture.

Il est assis sur la banquette arrière. La chaleur est suffocante et il doit continuellement éponger la sueur de son front. Il regarde par la fenêtre. Dans la rue poussiéreuse du village, un soldat est en train de mener une vache.

Tout a l’air bien paisible, pourtant.

La voiture s'arrête. Trois adolescents passent, mains derrière la nuque, suivis de soldats en armes.

Pas tant que ça. Ils se ressemblent tous, si on ne reste pas sur ses gardes, on se retrouve avec un couteau entre les deux omoplates.

Ils descendent de voiture. Quelques hommes chassent des poules qui caquètent. Ça sent la fumée.

J’ai des spécialistes pour tout, dit le Gruppenführer. Je les répartis. Les uns s'occupent du fourrage, les autres sont capables de découvrir n'importe quelle planque…

Ils pénètrent dans une baraque. Le Truppführer se met au garde-à-vous.

Rien de particulier à signaler. Pas de résistance. Pas d’armes jusque maintenant. Aucune perte.

Combien ? questionne le Gruppenführer.

A peu près quatre-vingts jusque maintenant.

Où ?

Près de l’église.

Bon, allons-y.

Le Truppführer boucle son ceinturon. Ils sortent.

— … Je ne me suis encore trompé sur aucun de mes gars, dit le Gruppenführer, tourné vers lui. Ils font leur devoir avec une fidélité à toute épreuve envers le Führer et ils sont fermement convaincus de la nécessité de ce combat. Les représailles et des punitions impitoyables, c’est le seul langage que comprenne cette racaille surexcitée. (Il s’interrompt.) C’est comme je le dis. D’autres rasent purement et simplement les maisons à la dynamite. J’ai là des spécialistes qui en un rien de temps sont capables de ramener tout un village au niveau du sol.

Ils débouchent sur la place de l’église. Les habitants du village sont serrés le long du mur.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Deux dans Berlin»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Deux dans Berlin» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Deux dans Berlin»

Обсуждение, отзывы о книге «Deux dans Berlin» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x