Mâchoires crispées, il suivit du regard le chauffeur qui chargeait ses bagages dans le coffre. Il se jeta sur le siège arrière.
— Où allons-nous, camarade capitaine ? Directement au ministère, ou bien vous voulez faire vos courses à l’Ouest avant ? demanda le chauffeur en clignant de l’œil.
— Allez-y, vous connaissez les ordres.
Le chauffeur mit les gaz. Le centre de formation s’éloigna rapidement. Il avait appuyé sur la détente. Il l’avait fait. Tout était allé trop vite. Il y avait été obligé — ordre d’urgence, pas le choix. C’était la seule solution. Oui, Merit, c’était de la lâcheté. On ne pouvait pas tout oublier, tout effacer. Mais il venait de prendre sa décision. Car sa pénitence ne servirait plus à personne, et à lui moins qu’à tout autre.
Il remarqua que le chauffeur le regardait en coin et il s’efforça de respirer plus calmement. Ils roulaient sur la départementale en direction de Berlin. Le paysage fuyait dans le rétroviseur.
Fresen avait raison au moins sur un point : qu’y avait-il à redire à une bonne assurance-vie.
Citation d’un poème de Brentano (1778–1842), l’auteur de La Lorelei. Wer übrig bleibt, hat recht, est le titre original du roman. (Toutes les notes sont du traducteur.)
Le Völkischer Beobachter (« L’Observateur du peuple ») était l’organe officiel du Parti national-socialiste des travailleurs allemands de 1920 à 1945.
Vantant les défenses antiaériennes de la Luftwaffe, Goering avait proclamé : « Si jamais un bombardier ennemi réussit à survoler la Ruhr, je ne m’appelle plus Hermann Goering, et vous pourrez m’appeler Meyer », c’est-à-dire Martin ou Dupont.
En français dans le texte.
En français dans le texte.
En français dans le texte.
En français dans le texte.
En français dans le texte.
En français dans le texte.
En français dans le texte.
En français dans le texte.
En français dans le texte.
En français dans le texte.
En français dans le texte.
En français dans le texte.
En français dans le texte.
En français dans le texte.
En français dans le texte.
En français dans le texte.
En français dans le texte.
En français dans le texte.
En français dans le texte.
En français dans le texte.
En français dans le texte.
En français dans le texte.
En français dans le texte.
En français dans le texte.
En français dans le texte.
En français dans le texte.
En français dans le texte.
En français dans le texte.
En français dans le texte.
En français dans le texte.
Emst Kaltenbrunner. Successeur de Heydrich à la tête de l’Office central pour la sécurité du Reich.