Emily Brontë - Les Hauts De Hurle-Vent

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Les Hauts de Hurle-vent sont des terres situées au sommet d'une colline et balayées par les vents du nord. La famille Earnshaw y vivait, heureuse, jusqu'à ce qu'en 1771, M. Earnshaw adopte un jeune bohémien de 6 ans, Heathcliff. Ce dernier va attirer le malheur sur cette famille. Dès le début, Hindley, le fils de Earnshaw éprouve une profonde haine pour cet intrus. À la mort de son vieux bienfaiteur, Heathcliff doit subir la rancoeur de Hindley, devenu maître du domaine. Humilié par sa condition subalterne, Heathcliff, qui pourtant aime passionnément Catherine, la soeur de Hindley, jure de se venger. Sa fureur est décuplée lorsque Catherine, au tempérament aussi passionné que le sien, épouse le riche Edgar Linton…

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– Où est Miss Catherine? demandai-je d’un ton sévère.

Je supposais que, le tenant ainsi tout seul, je pourrais, en l’effrayant, le déterminer à me donner des indications. Il continua de sucer son bâton comme un innocent.

– Est-elle partie?

– Non; elle est là-haut. Elle ne partira pas; nous ne la laisserons pas.

– Vous ne la laisserez pas! petit idiot! m’écriai-je. Conduisez-moi à sa chambre sur-le-champ, ou je vais vous faire chanter de la belle manière.

– C’est papa qui vous ferait chanter si vous essayiez d’y aller. Il dit que je n’ai pas à être doux avec Catherine; elle est ma femme, et c’est honteux de sa part de vouloir me quitter. Il dit qu’elle me hait et qu’elle souhaite ma mort, pour avoir mon argent; mais elle ne l’aura pas; et elle ne retournera pas chez elle! Elle n’y retournera jamais! Elle peut pleurer et se rendre malade tant qu’elle voudra.

Il reprit sa première occupation en fermant les paupières comme s’il voulait s’endormir.

– Master Heathcliff, lui dis-je, avez-vous oublié toutes les bontés qu’a eues pour vous Catherine l’hiver dernier, quand vous lui affirmiez que vous l’aimiez, qu’elle vous apportait des livres, vous chantait des chansons et venait bien souvent vous voir par le vent et par la neige? Elle pleurait si elle manquait à venir un soir, à l’idée que vous seriez désappointé. Vous sentiez bien alors qu’elle était cent fois trop bonne pour vous; et maintenant vous croyez tous les mensonges de votre père, quoique vous sachiez qu’il vous déteste tous les deux. Vous vous joignez à lui contre elle. Voilà de belle reconnaissance, n’est-ce pas?

Les coins de la bouche de Linton s’abaissèrent, et il retira le sucre Candie de ses lèvres.

– Est-ce par haine pour vous qu’elle est venue à Hurle-Vent? continuai-je. Raisonnez vous-même! Quant à votre argent, elle ne sait même pas si vous en aurez jamais. Vous dites qu’elle est malade; pourtant vous la laissez seule, là-haut, dans une demeure étrangère, vous qui avez éprouvé ce que c’est que d’être négligé! Pour vos souffrances propres, vous trouviez de la pitié; et elle en avait aussi; mais vous n’en avez pas pour les siennes! Je verse des larmes, Master Heathcliff, vous voyez… moi, une femme d’âge, et une simple servante… et vous, après avoir joué l’affection, et quand vous devriez presque l’adorer, vous gardez toutes vos larmes pour vous-même et vous restez là, étendu, bien à l’aise! Ah! vous êtes un sans-cœur et un égoïste!

– Je ne peux pas rester avec elle, répondit-il d’un ton bourru. J’aime mieux rester seul. Elle pleure tant que ce n’est pas supportable. Et elle ne veut pas s’arrêter, même quand je lui dis que je vais appeler mon père. Je l’ai appelé une fois; il l’a menacée de l’étrangler si elle ne se tenait pas tranquille. Mais elle a recommencé dès qu’il a eu quitté la chambre, et toute la nuit elle a gémi et s’est lamentée, malgré les cris que me faisait pousser la contrariété que j’éprouvais de ne pouvoir dormir.

– Mr Heathcliff est-il sorti? demandai-je, voyant que cette misérable créature était incapable de sympathie pour les tortures morales de sa cousine.

– Il est dans la cour; il parle au docteur Kenneth, qui dit que mon oncle est en train de mourir pour de bon, enfin. J’en suis heureux, parce qu’après lui c’est moi qui serai le maître de la Grange. Catherine en parle toujours comme de sa maison. Ce n’est pas à elle; c’est à moi: papa dit que tout ce qu’elle a est à moi. Tous ses beaux livres sont à moi. Elle m’a offert de me les donner, ainsi que ses jolis oiseaux et son poney Minny, si je voulais me procurer la clef de notre chambre et la laisser sortir; mais je lui ai répondu qu’elle n’avait rien à donner, que tout, tout était à moi. Alors elle s’est mise à pleurer, a pris à son cou une miniature et m’a dit qu’elle me la donnerait: ce sont deux portraits dans un médaillon d’or, d’un côté sa mère, de l’autre mon oncle, quand ils étaient jeunes. C’était hier… je lui ai dit que ces portraits aussi étaient à moi; j’ai essayé de les prendre. La méchante créature n’a pas voulu; elle m’a poussé et m’a fait mal. J’ai crié – cela l’effraie – elle a entendu papa qui arrivait, a brisé la charnière, partagé le médaillon et m’a donné le portrait de sa mère; elle a tenté de cacher l’autre, mais papa a demandé ce qu’il y avait et je lui ai expliqué. Il m’a enlevé le portrait que je tenais et a ordonné à Catherine de lui remettre le sien; elle a refusé, et il… il l’a jetée par terre, a arraché le médaillon de la chaîne et l’a écrasé sous son pied.

– Et vous étiez content de la voir frapper? demandai-je; j’avais mes raisons pour l’encourager à parler.

– J’ai fermé les yeux. Je ferme les yeux quand mon père frappe un chien ou un cheval… il frappe si fort! Pourtant, j’ai d’abord été content… elle méritait une punition pour m’avoir poussé. Mais quand papa a été parti, elle m’a fait venir près de la fenêtre et m’a montré sa joue coupée à l’intérieur contre ses dents, et sa bouche qui se remplissait de sang; ensuite elle a ramassé les débris du portrait, elle est allée s’asseoir face au mur et, depuis, elle ne m’a plus adressé la parole. Par moments, je me figure que c’est la douleur qui l’empêche de parler. Je n’aime pas à me figurer cela; mais il faut être une vilaine créature pour pleurer continuellement. Elle est si pâle et a l’air si farouche qu’elle me fait peur.

– Et vous pourriez vous procurer la clef si vous vouliez?

– Oui, quand je suis en haut; mais je ne peux pas monter maintenant.

– Dans quelle pièce est cette clef?

– Oh! s’écria-t-il, je ne vous dirai pas où elle est! C’est notre secret. Personne, ni Hareton, ni Zillah, ne doit le savoir. Allons! vous m’avez fatigué… allez vous-en! allez vous-en!

Il appuya son visage sur son bras et referma les yeux.

Je jugeai qu’il valait mieux m’en aller sans voir Mr Heathcliff et ramener de la Grange des renforts pour délivrer Catherine. En me voyant arriver, grands furent l’étonnement et aussi la joie des autres serviteurs. Quand ils surent que leur jeune maîtresse était sauve, deux ou trois d’entre eux se préparaient à courir pour crier la nouvelle à la porte de Mr Edgar; mais je voulus la lui annoncer moi-même. Comme il avait changé en si peu de jours! Il était couché, vraie image de la tristesse et de la résignation, attendant la mort. Il paraissait très jeune; quoiqu’il eût en réalité trente-neuf ans, on lui en aurait facilement donné dix de moins. Il pensait à Catherine, car il murmurait son nom. Je lui pris la main et parlai.

– Catherine va venir, mon bon maître, dis-je doucement. Elle est en vie et bien portante; elle sera là, j’espère, ce soir.

Je tremblai aux premiers effets de ces simples mots. Il se souleva à demi, jeta autour de la chambre un regard avide, puis retomba évanoui. Dès qu’il eut repris connaissance, je racontai notre visite forcée et notre détention à Hurle-Vent. Je dis que Heathcliff m’avait obligée d’entrer, ce qui n’était pas tout à fait vrai. Je chargeai Linton le moins possible; je ne dépeignis pas non plus toute la brutale conduite de son père, mon intention n’étant pas d’ajouter, si je pouvais l’éviter, de l’amertume à sa coupe déjà débordante.

Il devina que l’un des objets de son ennemi était d’assurer à son fils, ou plutôt de s’assurer à soi-même, la fortune personnelle ainsi que le domaine. Mais pourquoi Heathcliff n’attendait-il pas sa mort? C’était là une énigme pour mon maître, qui ignorait que son neveu et lui quitteraient cette terre presque en même temps. En tout cas, il comprit qu’il serait bon de modifier son testament: au lieu de laisser la fortune de Catherine à la disposition de celle-ci, il résolut de la placer aux mains de fidéi-commissaires qui lui en serviraient l’usufruit pendant sa vie, et après elle le serviraient à ses enfants, si elle en avait. Par ce moyen, la fortune ne passerait pas à Mr Heathcliff si Linton venait à mourir.

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