Alexandre Dumas - VINGT ANS APRÈS

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20 ans après leurs aventures d’Artagnan et les trois mousquetaires sont à nouveau entrainés dans l’aventure. Les temps ont changé: le Cardinal s’appelle Mazarin et n’est guère aimé, Porthos est installé et cherche un titre de baron, Aramis est devenu abbé mais aime toujours à ferrailler et Athos s’occupe de son "filleul", le Vicomte de Bragelonne.Seul d’Artagnan est resté lieutenant des Mousquetaires du Roi... Leurs aventures se déroulent au milieu de la Fronde, période qui voit vaciller le pouvoir royal sous la régence d’Anne d’Autriche et de Mazarin. Les mousquetaires iront même jusqu’en Angeleterre pour essayer de sauver Charles Ier.... Si les personnages ont toujours les qualités de coeur et d’esprit qui ont fait le succès des Trois Mousquetaires, ils ont acquis une plus grande épaisseur et leurs doutes sont là pour en témoigner... On retrouve donc nos héros mais avec une dimension supplémentaire, chaque mousquetaire étant un symbole ou une tendance et ma fois comme cela ne nuit pas à la qualité des batailles... pourquoi se priver?

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– Allez, monsieur le comte, dit le gouverneur; mais au nom du ciel! ne vous exposez pas.

– Soyez tranquille. D’ailleurs, nous sommes sauvés pour aujourd’hui; vous connaissez l’axiome: Non bis in idem.

– Bon courage, monsieur! dit Raoul au blessé, nous allons exécuter votre désir.

– Dieu vous bénisse, messieurs! répondit le, moribond avec un accent de reconnaissance impossible à décrire.

Et les deux jeunes gens partirent au galop dans la direction indiquée, tandis que le gouverneur du comte de Guiche présidait à la confection du brancard.

Au bout de dix minutes de marche les deux jeunes gens aperçurent l’auberge.

Raoul, sans descendre de cheval, appela l’hôte, le prévint qu’on allait lui amener un blessé et le pria de préparer, en attendant, tout ce qui serait nécessaire à son pansement, c’est-à-dire un lit, des bandes, de la charpie, l’invitant en outre, s’il connaissait dans les environs quelque médecin, chirurgien ou opérateur, à renvoyer chercher, se chargeant, lui, de récompenser le messager.

L’hôte, qui vit deux jeunes seigneurs richement vêtus, promit tout ce qu’ils lui demandèrent, et nos deux cavaliers, après avoir vu commencer les préparatifs de la réception, partirent de nouveau et piquèrent vivement vers Greney.

Ils avaient fait plus d’une lieue et distinguaient déjà les premières maisons du village dont les toits couverts de tuiles rougeâtres se détachaient vigoureusement sur les arbres verts qui les environnaient, lorsqu’ils aperçurent, venant à leur rencontre, monté sur une mule, un pauvre moine qu’à son large chapeau et à sa robe de laine grise ils prirent pour un frère augustin. Cette fois le hasard semblait leur envoyer ce qu’ils cherchaient.

Ils s’approchèrent du moine.

C’était un homme de vingt-deux à vingt-trois ans, mais que les pratiques ascétiques avaient vieilli en apparence. Il était pâle, non de cette pâleur mate qui est une beauté, mais d’un jaune bilieux; ses cheveux courts, qui dépassaient à peine le cercle que son chapeau traçait autour de son front, étaient d’un blond pâle, et ses yeux, d’un bleu clair, semblaient dénués de regard.

– Monsieur, dit Raoul avec sa politesse ordinaire, êtes-vous ecclésiastique?

– Pourquoi me demandez-vous cela? dit l’étranger avec une impassibilité presque incivile.

– Pour le savoir, dit le comte de Guiche avec hauteur.

L’étranger toucha sa mule du talon et continua son chemin.

De Guiche sauta d’un bond en avant de lui, et lui barra la route.

– Répondez, monsieur! dit-il, on vous a interrogé poliment, et toute question vaut une réponse.

– Je suis libre, je suppose, de dire ou de ne pas dire qui je suis aux deux premières personnes venues à qui il prend le caprice de m’interroger.

De Guiche réprima à grand-peine la furieuse envie qu’il avait de casser les os au moine.

– D’abord, dit-il en faisant un effort sur lui-même, nous ne sommes pas les deux premières personnes venues; mon ami que voilà est le vicomte de Bragelonne, et moi je suis le comte de Guiche. Enfin, ce n’est point par caprice que nous vous faisons cette question; car un homme est là, blessé et mourant, qui réclame les secours de l’Église Êtes-vous prêtre, je vous somme, au nom de l’humanité, de me suivre pour secourir cet homme; ne l’êtes-vous pas, c’est autre chose. Je vous préviens, au nom de la courtoisie, que vous paraissez si complètement ignorer, que je vais vous châtier de votre insolence.

La pâleur du moine devint de la lividité, et il sourit d’une si étrange façon que Raoul, qui ne le quittait pas des yeux, sentit ce sourire lui serrer le cœur comme une insulte.

– C’est quelque espion espagnol ou flamand, dit-il en mettant la main sur la crosse de ses pistolets.

Un regard menaçant et pareil à un éclair répondit à Raoul.

– Eh bien! monsieur, dit de Guiche, répondez-vous?

– Je suis prêtre, messieurs, dit le jeune homme.

Et sa figure reprit son impassibilité ordinaire.

– Alors, mon père, dit Raoul laissant retomber ses pistolets dans ses fontes et imposant à ses paroles un accent respectueux qui ne sortait pas de son cœur, alors, si vous êtes prêtre, vous allez trouver, comme vous l’a dit mon ami, une occasion d’exercer votre état: un malheureux blessé vient à notre rencontre et doit s’arrêter au prochain hôtel; il demande l’assistance d’un ministre de Dieu; nos gens l’accompagnent.

– J’y vais, dit le moine.

Et il donna du talon à sa mule.

– Si vous n’y allez pas, monsieur, dit de Guiche, croyez que nous avons des chevaux capables de rattraper votre mule, un crédit capable de vous faire saisir partout où vous serez; et alors, je vous le jure, votre procès sera bientôt fait: on trouve partout un arbre et une corde.

L’œil du moine étincela de nouveau, mais ce fut tout; il répéta sa phrase: «J’y vais», et il partit.

– Suivons-le, dit de Guiche, ce sera plus sûr.

– J’allais vous le proposer, dit de Bragelonne.

Et les deux jeunes gens se remirent en route, réglant leur pas sur celui du moine, qu’ils suivaient ainsi à une portée de pistolet.

Au bout de cinq minutes, le moine se retourna pour s’assurer s’il était suivi ou non.

– Voyez-vous, dit Raoul, que nous avons bien fait!

– L’horrible figure que celle de ce moine! dit le comte de Guiche.

– Horrible, répondit Raoul, et d’expression surtout; ces cheveux jaunes, ces yeux ternes, ces lèvres qui disparaissent au moindre mot qu’il prononce…

– Oui, oui, dit de Guiche, qui avait été moins frappé que Raoul de tous ces détails, attendu que Raoul examinait tandis que de Guiche parlait; oui, figure étrange; mais ces moines sont assujettis à des pratiques si dégradantes: les jeûnes les font pâlir, les coups de discipline les font hypocrites, et c’est à force de pleurer les biens de la vie, qu’ils ont perdus et dont nous jouissons, que leurs yeux deviennent ternes.

– Enfin, dit Raoul, ce pauvre homme va avoir son prêtre; mais, de par Dieu! le pénitent a la mine de posséder une conscience meilleure que celle du confesseur. Quant à moi, je l’avoue, je suis accoutumé à voir des prêtres d’un tout autre aspect.

– Ah! dit de Guiche, comprenez-vous? Celui-ci est un de ces frères errants qui s’en vont mendiant sur les grandes routes jusqu’au jour où un bénéfice leur tombe du ciel; ce sont des étrangers pour la plupart: Écossais, Irlandais, Danois. On m’en a quelquefois montré de pareils.

– Aussi laids?

– Non, mais raisonnablement hideux, cependant.

– Quel malheur pour ce pauvre blessé de mourir entre les mains d’un pareil frocard!

– Bah! dit de Guiche, l’absolution vient, non de celui qui la donne, mais de Dieu. Cependant, voulez-vous que je vous dise, eh bien! j’aimerais mieux mourir impénitent que d’avoir affaire à un pareil confesseur. Vous êtes de mon avis, n’est-ce pas, vicomte? et je vous voyais caresser le pommeau de votre pistolet comme si vous aviez quelque intention de lui casser la tête.

– Oui, comte, c’est une chose étrange, et qui va vous surprendre, j’ai éprouvé à l’aspect de cet homme une horreur indéfinissable. Avez-vous quelquefois fait lever un serpent sur votre chemin?

– Jamais, dit de Guiche.

– Eh bien! à moi cela m’est arrivé dans nos forêts du Blaisois, et je me rappelle qu’à la vue du premier qui me regarda de ses yeux ternes, replié sur lui-même, branlant la tête et agitant la langue, je demeurai fixe, pâle et comme fasciné jusqu’au moment où le comte de La Fère…

– Votre père? demanda de Guiche.

– Non, mon tuteur, répondit Raoul en rougissant.

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