Alexandre Dumas - VINGT ANS APRÈS

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20 ans après leurs aventures d’Artagnan et les trois mousquetaires sont à nouveau entrainés dans l’aventure. Les temps ont changé: le Cardinal s’appelle Mazarin et n’est guère aimé, Porthos est installé et cherche un titre de baron, Aramis est devenu abbé mais aime toujours à ferrailler et Athos s’occupe de son "filleul", le Vicomte de Bragelonne.Seul d’Artagnan est resté lieutenant des Mousquetaires du Roi... Leurs aventures se déroulent au milieu de la Fronde, période qui voit vaciller le pouvoir royal sous la régence d’Anne d’Autriche et de Mazarin. Les mousquetaires iront même jusqu’en Angeleterre pour essayer de sauver Charles Ier.... Si les personnages ont toujours les qualités de coeur et d’esprit qui ont fait le succès des Trois Mousquetaires, ils ont acquis une plus grande épaisseur et leurs doutes sont là pour en témoigner... On retrouve donc nos héros mais avec une dimension supplémentaire, chaque mousquetaire étant un symbole ou une tendance et ma fois comme cela ne nuit pas à la qualité des batailles... pourquoi se priver?

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Grimaud se leva tout debout.

– Qu’est-ce que cela, dit-il, et d’où vient ce cri?

– De la chambre du blessé, dit l’hôte.

– Quel blessé? demanda Grimaud.

– L’ancien bourreau de Béthune, qui vient d’être assassiné par les partisans espagnols, qu’on a apporté ici, et qui se confesse en ce moment à un frère augustin: il paraît qu’il souffre bien.

– L’ancien bourreau de Béthune? murmura Grimaud rappelant ses souvenirs… un homme de cinquante-cinq à soixante ans, grand, vigoureux, basané, cheveux et barbe noirs?

– C’est cela, excepté que sa barbe a grisonné et que ses cheveux ont blanchi. Le connaissez-vous? demanda l’hôte.

– Je l’ai vu une fois, dit Grimaud, dont le front s’assombrit au tableau que lui présentait ce souvenir.

La femme était accourue toute tremblante.

– As-tu entendu? dit-elle à son mari.

– Oui, répondit l’hôte en regardant avec inquiétude du côté de la porte.

En ce moment, un cri moins fort que le premier, mais suivi d’un gémissement long et prolongé, se fit entendre.

Les trois personnages se regardèrent en frissonnant.

– Il faut voir ce que c’est, dit Grimaud.

– On dirait le cri d’un homme qu’on égorge, murmura l’hôte.

– Jésus! dit la femme en se signant.

Si Grimaud parlait peu, on sait qu’il agissait beaucoup. Il s’élança vers la porte et la secoua vigoureusement, mais elle était fermée par un verrou intérieur.

– Ouvrez! cria l’hôte, ouvrez; sire moine, ouvrez à l’instant!

Personne ne répondit.

– Ouvrez, ou j’enfonce la porte! dit Grimaud.

Même silence.

Grimaud jeta les yeux autour de lui et avisa une pince qui d’aventure se trouvait dans un coin; il s’élança dessus, et, avant que l’hôte eût pu s’opposer à son dessein, il avait mis la porte en dedans.

La chambre était inondée du sang qui filtrait à travers les matelas, le blessé ne parlait plus et râlait; le moine avait disparu.

– Le moine? cria l’hôte; où est le moine?

Grimaud s’élança vers une fenêtre ouverte qui donnait sur la cour.

– Il aura fui par là, s’écria-t-il.

– Vous croyez? dit l’hôte effaré. Garçon, voyez si la mule du moine est à l’écurie.

– Plus de mule! cria celui à qui cette question était adressée.

Grimaud fronça le sourcil, l’hôte joignit les mains et regarda autour de lui avec défiance. Quant à la femme, elle n’avait pas osé entrer dans la chambre et se tenait debout, épouvantée, à la porte.

Grimaud s’approcha du blessé, regardant ses traits rudes et marqués qui lui rappelaient un souvenir si terrible.

Enfin, après un moment de morne et muette contemplation:

– Il n’y a plus de doute, dit-il, c’est bien lui.

– Vit-il encore? demanda l’hôte.

Grimaud, sans répondre, ouvrit son justaucorps pour lui tâter le cœur, tandis que l’hôte s’approchait à son tour; mais tout à coup tous deux reculèrent, l’hôte en poussant un cri d’effroi, Grimaud en pâlissant.

La lame d’un poignard était enfoncée jusqu’à la garde du côté gauche de la poitrine du bourreau.

– Courez chercher du secours, dit Grimaud, moi je resterai près de lui.

L’hôte sortit de la chambre tout égaré; quant à la femme, elle s’était enfuie au cri qu’avait poussé son mari.

XXXV. L’absolution

Voici ce qui s’était passé.

Nous avons vu que ce n’était point par un effet de sa propre volonté, mais au contraire assez à contrecœur que le moine escortait le blessé qui lui avait été recommandé d’une si étrange manière. Peut-être eût-il cherché à fuir, s’il en avait vu la possibilité; mais les menaces des deux gentilshommes, leur suite qui était restée après eux et qui sans doute avait reçu leurs instructions, et pour tout dire enfin, la réflexion même avait engagé le moine, sans laisser paraître trop de mauvais vouloir, à jouer jusqu’au bout son rôle de confesseur, et, une fois entré dans la chambre, il s’était approché du chevet du blessé.

Le bourreau examina de ce regard rapide, particulier à ceux qui vont mourir et qui, par conséquent, n’ont pas de temps à perdre, la figure de celui qui devait être son consolateur; il fit un mouvement de surprise et dit:

– Vous êtes bien jeune, mon père?

– Les gens qui portent ma robe n’ont point d’âge, répondit sèchement le moine.

– Hélas! parlez-moi plus doucement, mon père, dit le blessé, j’ai besoin d’un ami à mes derniers moments.

– Vous souffrez beaucoup? demanda le moine.

– Oui; mais de l’âme bien plus que du corps.

– Nous sauverons votre âme, dit le jeune homme; mais êtes-vous réellement le bourreau de Béthune, comme le disaient ces gens?

– C’est-à-dire, reprit vivement le blessé, qui craignait sans doute que ce nom de bourreau n’éloignât de lui les derniers secours qu’il réclamait, c’est-à-dire que je l’ai été, mais je ne le suis plus; il y a quinze ans que j’ai cédé ma charge. Je figure encore aux exécutions, mais je ne frappe plus moi-même, oh non!

– Vous avez donc horreur de votre état?

Le bourreau poussa un profond soupir.

– Tant que je n’ai frappé qu’au nom de la loi et de la justice, dit-il, mon état m’a laissé dormir tranquille, abrité que j’étais sous la justice et sous la loi; mais depuis cette nuit terrible où j’ai servi d’instrument à une vengeance particulière et où j’ai levé avec haine le glaive sur une créature de Dieu, depuis ce jour…

Le bourreau s’arrêta en secouant la tête d’un air désespéré.

– Parlez, dit le moine, qui s’était assis au pied du lit du blessé et qui commençait à prendre intérêt à un récit qui s’annonçait d’une façon si étrange.

– Ah! s’écria le moribond avec tout l’élan d’une douleur longtemps comprimée et qui finit enfin par se faire jour, ah! j’ai pourtant essayé d’étouffer ce remords par vingt ans de bonnes œuvres; j’ai dépouillé la férocité naturelle à ceux qui versent le sang; à toutes les occasions j’ai exposé ma vie pour sauver la vie de ceux qui étaient en péril, et j’ai conservé à la terre des existences humaines, en échange de celle que je lui avais enlevée. Ce n’est pas tout: le bien acquis dans l’exercice de ma profession, je l’ai distribué aux pauvres, je suis devenu assidu aux églises, les gens qui me fuyaient se sont habitués à me voir. Tous m’ont pardonné, quelques-uns même m’ont aimé; mais je crois que Dieu ne m’a pas pardonné, lui, car le souvenir de cette exécution me poursuit sans cesse, et il me semble chaque nuit voir se dresser devant moi le spectre de cette femme.

– Une femme! C’est donc une femme que vous avez assassinée? s’écria le moine.

– Et vous aussi! s’écria le bourreau, vous vous servez donc de ce mot qui retentit à mon oreille: assassinée! Je l’ai donc assassinée et non pas exécutée! je suis donc un assassin et non pas un justicier!

Et il ferma les yeux en poussant un gémissement.

Le moine craignit sans doute qu’il ne mourût sans en dire davantage, car il reprit vivement:

– Continuez, je ne sais rien, et quand vous aurez achevé votre récit, Dieu et moi jugerons.

– Oh! mon père! continua le bourreau sans rouvrir les yeux, comme s’il craignait, en les rouvrant, de revoir quelque objet effrayant, c’est surtout lorsqu’il fait nuit et que je traverse quelque rivière, que cette terreur que je n’ai pu vaincre redouble: il me semble alors que ma main s’alourdit, comme si mon coutelas y pesait encore; que l’eau devient couleur de sang, et que toutes les voix de la nature, le bruissement des arbres, le murmure du vent, le clapotement du flot, se réunissent pour former une voix pleurante, désespérée, terrible, qui me crie: «Laissez passer la justice de Dieu!»

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