Alexandre Dumas - VINGT ANS APRÈS

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20 ans après leurs aventures d’Artagnan et les trois mousquetaires sont à nouveau entrainés dans l’aventure. Les temps ont changé: le Cardinal s’appelle Mazarin et n’est guère aimé, Porthos est installé et cherche un titre de baron, Aramis est devenu abbé mais aime toujours à ferrailler et Athos s’occupe de son "filleul", le Vicomte de Bragelonne.Seul d’Artagnan est resté lieutenant des Mousquetaires du Roi... Leurs aventures se déroulent au milieu de la Fronde, période qui voit vaciller le pouvoir royal sous la régence d’Anne d’Autriche et de Mazarin. Les mousquetaires iront même jusqu’en Angeleterre pour essayer de sauver Charles Ier.... Si les personnages ont toujours les qualités de coeur et d’esprit qui ont fait le succès des Trois Mousquetaires, ils ont acquis une plus grande épaisseur et leurs doutes sont là pour en témoigner... On retrouve donc nos héros mais avec une dimension supplémentaire, chaque mousquetaire étant un symbole ou une tendance et ma fois comme cela ne nuit pas à la qualité des batailles... pourquoi se priver?

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Mais les jeunes gens n’écoutaient point. Ils étaient partis à l’envi l’un de l’autre, et les cris du gouverneur n’eurent d’autre résultat que de donner l’éveil aux Espagnols.

Aussitôt les trois partisans qui étaient à cheval s’élancèrent à la rencontre des jeunes gens, tandis que les trois autres achevaient de dévaliser les deux voyageurs; car, en approchant, les deux jeunes gens, au lieu d’un corps étendu, en aperçurent deux.

À dix pas, de Guiche tira le premier et manqua son homme; l’Espagnol qui venait au-devant de Raoul tira à son tour, et Raoul sentit au bras gauche une douleur pareille à un coup de fouet. À quatre pas, il lâcha son coup, et l’Espagnol, frappé au milieu de la poitrine, étendit les bras et tomba à la renverse sur la croupe de son cheval, qui tourna bride et l’emporta.

En ce moment, Raoul vit comme à travers un nuage le canon d’un mousquet se diriger sur lui. La recommandation d’Athos lui revint à l’esprit: par un mouvement rapide comme l’éclair, il fit cabrer sa monture, le coup partit.

Le cheval fit un bond de côté, manqua des quatre pieds, et tomba engageant la jambe de Raoul sous lui.

L’Espagnol s’élança, saisissant son mousquet par le canon pour briser la tête de Raoul avec sa crosse.

Malheureusement, dans la position où était Raoul, il ne pouvait ni tirer l’épée de son fourreau, ni tirer le pistolet de ses fontes: il vit la crosse tournoyer au-dessus de sa tête, et, malgré lui, il allait fermer les yeux, lorsque d’un bond Guiche arriva sur l’Espagnol et lui mit le pistolet sur la gorge.

– Rendez-vous! lui dit-il, ou vous êtes mort!

Le mousquet tomba des mains du soldat, qui se rendit à l’instant même.

Guiche appela un de ses laquais, lui remit le prisonnier en garde avec ordre de lui brûler la cervelle s’il faisait un mouvement pour s’échapper, sauta à bas de son cheval, et s’approcha de Raoul.

– Ma foi! monsieur, dit Raoul en riant, quoique sa pâleur trahît l’émotion inévitable d’une première affaire, vous payez vite vos dettes et n’avez pas voulu m’avoir longue obligation. Sans vous, ajouta-t-il en répétant les paroles du comte, j’étais mort, trois fois mort.

– Mon ennemi en prenant la fuite, dit de Guiche, m’a laissé toute facilité de venir à votre secours; mais êtes-vous blessé gravement, je vous vois tout ensanglanté?

– Je crois, dit Raoul, que j’ai quelque chose comme une égratignure au bras. Aidez-moi donc à me tirer de dessous mon cheval, et rien, je l’espère, ne s’opposera à ce que nous continuions notre route.

M. d’Arminges et Olivain étaient déjà à terre et soulevaient le cheval, qui se débattait dans l’agonie. Raoul parvint à tirer son pied de l’étrier, et sa jambe de dessous le cheval, et en un instant il se trouva debout.

– Rien de cassé? dit de Guiche.

– Ma foi, non, grâce au ciel, répondit Raoul. Mais que sont devenus les malheureux que les misérables assassinaient?

– Nous sommes arrivés trop tard, ils les ont tués, je crois, et ont pris la fuite en emportant leur butin; mes deux laquais sont près des cadavres.

– Allons voir s’ils ne sont point tout à fait morts et si on peut leur porter secours, dit Raoul. Olivain, nous avons hérité de deux chevaux, mais j’ai perdu le mien: prenez le meilleur des deux pour vous et vous me donnerez le vôtre.

Et ils s’approchèrent de l’endroit où gisaient les victimes.

XXXIV. Le moine

Deux hommes étaient étendus: l’un immobile; la face contre terre, percé de trois balles et nageant dans son sang… celui-là était mort.

L’autre, adossé à un arbre par les deux laquais, les yeux au ciel et les mains jointes, faisait une ardente prière… il avait reçu une balle qui lui avait brisé le haut de la cuisse.

Les jeunes gens allèrent d’abord au mort et se regardèrent avec étonnement.

– C’est un prêtre, dit Bragelonne, il est tonsuré. Oh! les maudits! qui portent la main sur les ministres de Dieu!

– Venez ici, monsieur, dit Urbain, vieux soldat qui avait fait toutes les campagnes avec le cardinal-duc; venez ici… il n’y a plus rien à faire avec l’autre, tandis que celui-ci, peut-être peut-on encore le sauver.

Le blessé sourit tristement.

– Me sauver! non, dit-il; mais m’aider à mourir, oui.

– Êtes-vous prêtre? demanda Raoul.

– Non, monsieur.

– C’est que votre malheureux compagnon m’a paru appartenir à l’Église, reprit Raoul.

– C’est le curé de Béthune, monsieur; il portait en lieu sûr les vases sacrés de son église et le trésor du chapitre; car M. le Prince a abandonné notre ville hier, et peut-être l’Espagnol y sera-t-il demain; or, comme on savait que des partis ennemis couraient la campagne, et que la mission était périlleuse, personne n’a osé l’accompagner, alors je me suis offert.

– Et ces misérables vous ont attaqués, ces misérables ont tiré sur un prêtre!

– Messieurs, dit le blessé en regardant autour de lui, je souffre bien, et cependant je voudrais être transporté dans quelque maison.

– Où vous puissiez être secouru? dit de Guiche.

– Non, où je puisse me confesser.

– Mais peut-être, dit Raoul, n’êtes-vous point blessé si dangereusement que vous croyez.

– Monsieur, dit le blessé, croyez-moi, il n’y a pas de temps à perdre, la balle a brisé le col du fémur et a pénétré jusqu’aux intestins.

– Êtes-vous médecin? demanda de Guiche.

– Non, dit le moribond, mais je me connais un peu aux blessures, et la mienne est mortelle. Tâchez donc de me transporter quelque part où je puisse trouver un prêtre, ou prenez cette peine de m’en amener un ici, et Dieu récompensera cette sainte action; c’est mon âme qu’il faut sauver car, pour mon corps, il est perdu.

– Mourir en faisant une bonne œuvre, c’est impossible! et Dieu vous assistera.

– Messieurs, au nom du ciel! dit le blessé rassemblant toutes ses forces comme pour se lever, ne perdons point le temps en paroles inutiles: ou aidez-moi à gagner le prochain village, ou jurez-moi sur votre salut que vous m’enverrez ici le premier moine, le premier curé, le premier prêtre que vous rencontrerez. Mais, ajouta-t-il avec l’accent du désespoir, peut-être nul n’osera venir, car on sait que les Espagnols courent la campagne, et je mourrai sans absolution. Mon Dieu! mon Dieu! ajouta le blessé avec un accent de terreur qui fit frissonner les jeunes gens, vous ne permettrez point cela, n’est-ce pas? ce serait trop terrible!

– Monsieur, tranquillisez-vous, dit de Guiche, je vous jure que vous allez avoir la consolation que vous demandez. Dites-nous seulement où il y a une maison où nous puissions demander du secours, et un village où nous puissions aller quérir un prêtre.

– Merci, et que Dieu vous récompense! Il y a une auberge à une demi-lieue d’ici en suivant cette route et à une lieue à peu près au-delà de l’auberge vous trouverez le village de Greney. Allez trouver le curé; si le curé n’est pas chez lui, entrez dans le couvent des Augustins, qui est la dernière maison du bourg à droite, et amenez-moi un frère, qu’importe! moine ou curé, pourvu qu’il ait reçu de notre sainte Église la faculté d’absoudre in articulo mortis.

– Monsieur d’Arminges, dit de Guiche, restez près de ce malheureux, et veillez à ce qu’il soit transporté le plus doucement possible. Faites un brancard avec des branches d’arbre, mettez-y tous nos manteaux; deux de nos laquais le porteront, tandis que le troisième se tiendra prêt à prendre la place de celui qui sera las. Nous allons, le vicomte et moi, chercher un prêtre.

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