Alexandre Dumas - VINGT ANS APRÈS

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20 ans après leurs aventures d’Artagnan et les trois mousquetaires sont à nouveau entrainés dans l’aventure. Les temps ont changé: le Cardinal s’appelle Mazarin et n’est guère aimé, Porthos est installé et cherche un titre de baron, Aramis est devenu abbé mais aime toujours à ferrailler et Athos s’occupe de son "filleul", le Vicomte de Bragelonne.Seul d’Artagnan est resté lieutenant des Mousquetaires du Roi... Leurs aventures se déroulent au milieu de la Fronde, période qui voit vaciller le pouvoir royal sous la régence d’Anne d’Autriche et de Mazarin. Les mousquetaires iront même jusqu’en Angeleterre pour essayer de sauver Charles Ier.... Si les personnages ont toujours les qualités de coeur et d’esprit qui ont fait le succès des Trois Mousquetaires, ils ont acquis une plus grande épaisseur et leurs doutes sont là pour en témoigner... On retrouve donc nos héros mais avec une dimension supplémentaire, chaque mousquetaire étant un symbole ou une tendance et ma fois comme cela ne nuit pas à la qualité des batailles... pourquoi se priver?

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La journée passa rapide comme une heure. Le gouverneur du comte, bon vivant, homme du monde, savant jusqu’aux dents, comme le disait son élève, rappela plusieurs fois à Raoul la profonde érudition et la raillerie spirituelle et mordante d’Athos; mais quant à la grâce, à la délicatesse et à la noblesse des apparences, personne, sur ce point, ne pouvait être comparé au comte de La Fère.

Les chevaux, plus ménagés que la veille, s’arrêtèrent vers quatre heures du soir à Arras. On s’approchait du théâtre de la guerre, et l’on résolut de s’arrêter dans cette ville jusqu’au lendemain, des partis d’Espagnols profitant quelquefois de la nuit pour faire des expéditions jusque dans les environs d’Arras.

L’armée française tenait depuis Pont-à-Marc jusqu’à Valenciennes, en revenant sur Douai. On disait M. le Prince de sa personne à Béthune.

L’armée ennemie s’étendait de Cassel à Courtray, et, comme il n’était sorte de pillages et de violences qu’elle ne commît, les pauvres gens de la frontière quittaient leurs habitations isolées et venaient se réfugier dans les villes fortes qui leur promettaient un abri. Arras était encombrée de fuyards.

On parlait d’une prochaine bataille qui devait être décisive, M. le Prince n’ayant manœuvré jusque-là que dans l’attente de renforts, qui venaient enfin d’arriver. Les jeunes gens se félicitaient de tomber si à propos.

Ils soupèrent ensemble et couchèrent dans la même chambre. Ils étaient à l’âge des promptes amitiés, il leur semblait qu’ils se connaissaient depuis leur naissance et qu’il leur serait impossible de jamais plus se quitter.

La soirée fut employée à parler guerre; les laquais fourbirent les armes; les jeunes gens chargèrent des pistolets en cas d’escarmouche; et ils se réveillèrent désespérés, ayant rêvé tous deux qu’ils arrivaient trop tard pour prendre part à la bataille.

Le matin, le bruit se répandit que le prince de Condé avait évacué Béthune pour se retirer sur Carvin, en laissant cependant garnison dans cette première ville. Mais comme cette nouvelle ne présentait rien de positif, les jeunes gens décidèrent qu’ils continueraient leur chemin vers Béthune, quittes, en route, à obliquer à droite et à marcher sur Carvin.

Le gouverneur du comte de Guiche connaissait parfaitement le pays; il proposa en conséquence de prendre un chemin de traverse qui tenait le milieu entre la route de Lens et celle de Béthune. À Ablain, on prendrait des informations. Un itinéraire fut laissé pour Grimaud.

On se mit en route vers les sept heures du matin.

De Guiche, qui était jeune et emporté, disait à Raoul:

– Nous voici trois maîtres et trois valets; nos valets sont bien armés, et le vôtre me paraît assez têtu.

– Je ne l’ai jamais vu à l’œuvre, répondit Raoul, mais il est Breton, cela promet.

– Oui, oui, reprit de Guiche, et je suis certain qu’il ferait le coup de mousquet à l’occasion; quant à moi, j’ai deux hommes sûrs, qui ont fait la guerre avec mon père; c’est donc six combattants que nous représentons; si nous trouvions une petite troupe de partisans égale en nombre à la nôtre, et même supérieure, est-ce que nous ne chargerions pas, Raoul?

– Si fait, monsieur, répondit le vicomte.

– Holà! jeunes gens, holà! dit le gouverneur se mêlant à la conversation, comme vous y allez, vertudieu! et mes instructions, à moi, monsieur le comte? oubliez-vous que j’ai ordre de vous conduire sain et sauf à M. le Prince? Une fois à l’armée, faites-vous tuer si c’est votre bon plaisir; mais d’ici là je vous préviens qu’en ma qualité de général d’armée j’ordonne la retraite, et tourne le dos au premier plumet que j’aperçois.

De Guiche et Raoul se regardèrent du coin de l’œil en souriant. Le pays devenait assez couvert, et de temps en temps on rencontrait de petites troupes de paysans qui se retiraient, chassant devant eux leurs bestiaux et traînant dans des charrettes ou portant à bras leurs objets les plus précieux.

On arriva jusqu’à Ablain sans accident. Là on prit langue, et on apprit que M. le Prince avait quitté effectivement Béthune et se tenait entre Cambrin et La Venthie. On reprit alors, en laissant toujours la carte à Grimaud, un chemin de traverse qui conduisit en une demi-heure la petite troupe sur la rive d’un petit ruisseau qui va se jeter dans la Lys.

Le pays était charmant, coupé de vallées vertes comme de l’émeraude. De temps en temps on trouvait de petits bois, que traversait le sentier que l’on suivait. À chacun de ces bois, dans la prévoyance d’une embuscade, le gouverneur faisait prendre la tête aux deux laquais du comte, qui formaient ainsi l’avant-garde. Le gouverneur et les deux jeunes gens représentaient le corps d’armée, et Olivain, la carabine sur le genou et l’œil au guet, veillait sur les derrières.

Depuis quelque temps, un bois assez épais se présentait à l’horizon; arrivé à cent pas de ce bois, M. d’Arminges prit ses précautions habituelles et envoya en avant les deux laquais du comte.

Les laquais venaient de disparaître sous les arbres; les jeunes gens et le gouverneur riant et causant suivaient à cent pas à peu près. Olivain se tenait en arrière à pareille distance, lorsque tout à coup cinq ou six coups de mousquet retentirent. Le gouverneur cria halte, les jeunes gens obéirent et retinrent leurs chevaux. Au même instant on vit revenir au galop les deux laquais.

Les deux jeunes gens impatients de connaître la cause de cette mousqueterie, piquèrent vers les laquais. Le gouverneur les suivit par derrière.

– Avez-vous été arrêtés? demandèrent vivement les deux jeunes gens.

– Non, répondirent les laquais; il est même probable que nous n’avons pas été vus: les coups de fusil ont éclaté à cent pas en avant de nous, à peu près dans l’endroit le plus épais du bois, et nous sommes revenus pour demander avis.

– Mon avis, dit M. d’Arminges, et au besoin même ma volonté est que nous fassions retraite: ce bois peut cacher une embuscade.

– N’avez-vous donc rien vu? demanda le comte aux laquais.

– Il m’a semblé voir, dit l’un d’eux, des cavaliers vêtus de jaune qui se glissaient dans le lit du ruisseau.

– C’est cela, dit le gouverneur, nous sommes tombés dans un parti d’Espagnols. Arrière, messieurs, arrière!

Les deux jeunes gens se consultèrent du coin de l’œil, et en ce moment on entendit un coup de pistolet suivi de deux ou trois cris qui appelaient au secours.

Les deux jeunes gens s’assurèrent par un dernier regard que chacun d’eux était dans la disposition de ne pas reculer, et, comme le gouverneur avait déjà fait retourner son cheval, tous deux piquèrent en avant, Raoul criant: À moi, Olivain! et le comte de Guiche criant: À moi, Urbain et Blanchet!

Et avant que le gouverneur fût revenu de sa surprise, ils étaient déjà disparus dans la forêt.

En même temps qu’ils piquaient leurs chevaux, les deux jeunes gens avaient mis le pistolet au poing.

Cinq minutes après, ils étaient arrivés à l’endroit d’où le bruit semblait être venu. Alors ils ralentirent leurs chevaux, s’avançant avec précaution.

– Chut! dit de Guiche, des cavaliers.

– Oui, trois à cheval, et trois qui ont mis pied à terre.

– Que font-ils? Voyez-vous?

– Oui, il me semble qu’ils fouillent un homme blessé ou mort.

– C’est quelque lâche assassinat, dit de Guiche.

– Ce sont des soldats cependant, reprit Bragelonne.

– Oui, mais des partisans, c’est-à-dire des voleurs de grand chemin.

– Donnons! dit Raoul.

– Donnons! dit de Guiche.

– Messieurs! s’écria le pauvre gouverneur; messieurs, au nom du ciel…

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