Alexandre Dumas - VINGT ANS APRÈS

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20 ans après leurs aventures d’Artagnan et les trois mousquetaires sont à nouveau entrainés dans l’aventure. Les temps ont changé: le Cardinal s’appelle Mazarin et n’est guère aimé, Porthos est installé et cherche un titre de baron, Aramis est devenu abbé mais aime toujours à ferrailler et Athos s’occupe de son "filleul", le Vicomte de Bragelonne.Seul d’Artagnan est resté lieutenant des Mousquetaires du Roi... Leurs aventures se déroulent au milieu de la Fronde, période qui voit vaciller le pouvoir royal sous la régence d’Anne d’Autriche et de Mazarin. Les mousquetaires iront même jusqu’en Angeleterre pour essayer de sauver Charles Ier.... Si les personnages ont toujours les qualités de coeur et d’esprit qui ont fait le succès des Trois Mousquetaires, ils ont acquis une plus grande épaisseur et leurs doutes sont là pour en témoigner... On retrouve donc nos héros mais avec une dimension supplémentaire, chaque mousquetaire étant un symbole ou une tendance et ma fois comme cela ne nuit pas à la qualité des batailles... pourquoi se priver?

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La balle lui était entrée dans la poitrine par l’échancrure de la cuirasse.

– Je suis mort! murmura le duc.

Et il glissa de son cheval à terre.

– Je vous l’avais dit, monsieur, et je suis fâché maintenant d’avoir si bien tenu ma parole. Puis-je vous être bon à quelque chose?

Châtillon fit un signe de la main; et Aramis s’apprêtait à descendre, quand tout à coup il reçut un choc violent dans le côté: c’était un coup d’épée, mais la cuirasse para le coup.

Il se tourna vivement, saisit ce nouvel antagoniste par le poignet, quand deux cris partirent en même temps, l’un poussé par lui, l’autre par Athos:

– Raoul!

Le jeune homme reconnut à la fois la figure du chevalier d’Herblay et la voix de son père, et laissa tomber son épée. Plusieurs cavaliers de l’armée parisienne s’élancèrent en ce moment sur Raoul, mais Aramis le couvrit de son épée.

– Prisonnier à moi! Passez donc au large! cria-t-il.

Athos, pendant ce temps, prenait le cheval de son fils par la bride et l’entraînait hors de la mêlée.

En ce moment M. le Prince, qui soutenait M. de Châtillon en seconde ligne, apparut au milieu de la mêlée; on vit briller son œil d’aigle et on le reconnut à ses coups.

À sa vue, le régiment de l’archevêque de Corinthe, que le coadjuteur, malgré tous ses efforts, n’avait pu réorganiser, se jeta au milieu des troupes parisiennes, renversa tout et rentra en fuyant dans Charenton, qu’il traversa sans s’arrêter. Le coadjuteur, entraîné par lui, repassa près du groupe formé par Athos, par Aramis et Raoul.

– Ah! ah! dit Aramis, qui ne pouvait, dans sa jalousie, ne pas se réjouir de l’échec arrivé au coadjuteur, en votre qualité d’archevêque, Monseigneur, vous devez connaître les Écritures.

– Et qu’ont de commun les Écritures avec ce qui m’arrive? demanda le coadjuteur.

– Que M. le Prince vous traite aujourd’hui comme saint Paul, la première aux Corinthiens.

– Allons! allons! dit Athos, le mot est joli, mais il ne faut pas attendre ici les compliments. En avant, en avant, ou plutôt en arrière, car la bataille m’a bien l’air d’être perdue pour les frondeurs.

– Cela m’est bien égal! dit Aramis, je ne venais ici que pour rencontrer M. de Châtillon. Je l’ai rencontré, je suis content; un duel avec un Châtillon, c’est flatteur!

– Et de plus un prisonnier, dit Athos en montrant Raoul.

Les trois cavaliers continuèrent la route au galop.

Le jeune homme avait ressenti un frisson de joie en retrouvant son père. Ils galopaient l’un à côté de l’autre, la main gauche du jeune homme dans la main droite d’Athos.

Quand ils furent loin du champ de bataille:

– Qu’alliez-vous donc faire si avant dans la mêlée, mon ami? demanda Athos au jeune homme; ce n’était point là votre place, ce me semble, n’étant pas mieux armé pour le combat.

– Aussi ne devais-je point me battre aujourd’hui, monsieur. J’étais chargé d’une mission pour le cardinal, et je partais pour Rueil, quand, voyant charger M. de Châtillon, l’envie me prit de charger à ses côtés. C’est alors qu’il me dit que deux cavaliers de l’armée parisienne me cherchaient, et qu’il me nomma le comte de La Fère.

– Comment! vous saviez que nous étions là, et vous avez voulu tuer votre ami le chevalier?

– Je n’avais point reconnu M. le chevalier sous son armure, dit en rougissant Raoul, mais j’aurais dû le reconnaître à son adresse et à son sang-froid.

– Merci du compliment, mon jeune ami, dit Aramis, et l’on voit qui vous a donné des leçons de courtoisie. Mais vous allez à Rueil, dites-vous?

– Oui.

– Chez le cardinal?

– Sans doute. J’ai une dépêche de M. le Prince pour Son Éminence.

– Il faut la porter, dit Athos.

– Oh! pour cela, un instant, pas de fausse générosité, comte. Que diable! notre sort, et, ce qui est plus important, le sort de nos amis, est peut-être dans cette dépêche.

– Mais il ne faut pas que ce jeune homme manque à son devoir, dit Athos.

– D’abord, comte, ce jeune homme est prisonnier, vous l’oubliez. Ce que nous faisons là est de bonne guerre. D’ailleurs, des vaincus ne doivent pas être difficiles sur le choix des moyens. Donnez cette dépêche, Raoul.

Raoul hésita, regardant Athos comme pour chercher une règle de conduite dans ses yeux.

– Donnez la dépêche, Raoul, dit Athos, vous êtes le prisonnier du chevalier d’Herblay.

Raoul céda avec répugnance, mais Aramis, moins scrupuleux que le comte de La Fère, saisit la dépêche avec empressement, la parcourut, et la rendant à Athos:

– Vous, dit-il, qui êtes croyant, lisez et voyez, en y réfléchissant, dans cette lettre, quelque chose que la Providence juge important que nous sachions.

Athos prit la lettre tout en fronçant son beau sourcil, mais l’idée qu’il était question, dans la lettre, de d’Artagnan l’aida à vaincre le dégoût qu’il éprouvait à la lire.

Voici ce qu’il y avait dans la lettre:

«Monseigneur, j’enverrai ce soir à Votre Éminence, pour renforcer la troupe de M. de Comminges, les dix hommes que vous demandez. Ce sont de bons soldats, propres à maintenir les deux rudes adversaires dont Votre Éminence craint l’adresse et la résolution.»

– Oh! oh! dit Athos.

– Eh bien! demanda Aramis, que vous semble de deux adversaires qu’il faut, outre la troupe de Comminges, dix bons soldats pour garder? cela ne ressemble-t-il pas comme deux gouttes d’eau à d’Artagnan et à Porthos?

– Nous allons battre Paris toute la journée, dit Athos, et si nous n’avons pas de nouvelles ce soir, nous reprendrons le chemin de la Picardie, et je réponds, grâce à l’imagination de d’Artagnan, que nous ne tarderons pas à trouver quelque indication qui nous enlèvera tous nos doutes.

– Battons donc Paris, et informons-nous, à Planchet surtout, s’il n’aura point entendu parler de son ancien maître.

– Ce pauvre Planchet! vous en parlez bien à votre aise, Aramis, il est massacré sans doute. Tous ces belliqueux bourgeois seront sortis, et l’on aura fait un massacre.

Comme c’était assez probable, ce fut avec un sentiment d’inquiétude que les deux amis rentrèrent à Paris par la porte du Temple, et qu’ils se dirigèrent vers la place Royale où ils comptaient avoir des nouvelles de ces pauvres bourgeois. Mais l’étonnement des deux amis fut grand lorsqu’ils les trouvèrent buvant et goguenardant, eux et leur capitaine, toujours campés place Royale et pleurés sans doute par leurs familles qui entendaient le bruit du canon de Charenton et les croyaient au feu.

Athos et Aramis s’informèrent de nouveau à Planchet; mais il n’avait rien su de d’Artagnan., Ils voulurent l’emmener, il leur déclara qu’il ne pouvait quitter son poste sans ordre supérieur.

À cinq heures seulement ils rentrèrent chez eux en disant qu’ils revenaient de la bataille; ils n’avaient pas perdu de vue le cheval de bronze de Louis XIII.

– Mille tonnerres! dit Planchet en rentrant dans sa boutique de la rue des Lombards, nous avons été battus à plate couture. Je ne m’en consolerai jamais!

LXXXIV. La route de Picardie

Athos et Aramis, fort en sûreté dans Paris, ne se dissimulaient pas qu’à peine auraient-ils mis le pied dehors ils courraient les plus grands dangers; mais on sait ce qu’était la question de danger pour de pareils hommes. D’ailleurs ils sentaient que le dénouement de cette seconde odyssée approchait, et qu’il n’y avait plus, comme on dit, qu’un coup de collier à donner.

Au reste, Paris lui-même n’était pas tranquille; les vivres commençaient à manquer, et selon que quelqu’un des généraux de M. le prince de Conti avait besoin de reprendre son influence, il se faisait une petite émeute qu’il calmait et qui lui donnait un instant la supériorité sur ses collègues.

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