Alexandre Dumas - VINGT ANS APRÈS

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20 ans après leurs aventures d’Artagnan et les trois mousquetaires sont à nouveau entrainés dans l’aventure. Les temps ont changé: le Cardinal s’appelle Mazarin et n’est guère aimé, Porthos est installé et cherche un titre de baron, Aramis est devenu abbé mais aime toujours à ferrailler et Athos s’occupe de son "filleul", le Vicomte de Bragelonne.Seul d’Artagnan est resté lieutenant des Mousquetaires du Roi... Leurs aventures se déroulent au milieu de la Fronde, période qui voit vaciller le pouvoir royal sous la régence d’Anne d’Autriche et de Mazarin. Les mousquetaires iront même jusqu’en Angeleterre pour essayer de sauver Charles Ier.... Si les personnages ont toujours les qualités de coeur et d’esprit qui ont fait le succès des Trois Mousquetaires, ils ont acquis une plus grande épaisseur et leurs doutes sont là pour en témoigner... On retrouve donc nos héros mais avec une dimension supplémentaire, chaque mousquetaire étant un symbole ou une tendance et ma fois comme cela ne nuit pas à la qualité des batailles... pourquoi se priver?

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– À merveille, mais comment me conduire hors de Paris?

– Oh! pour cela, il faut me laisser faire.

– Je vous donne plein pouvoir, prenez une escorte aussi considérable que vous le voudrez.

D’Artagnan secoua la tête.

– Il me semble cependant que c’est le moyen le plus sûr, dit Mazarin.

– Oui, pour vous, Monseigneur, mais pas pour la reine.

Mazarin se mordit les lèvres.

– Alors, dit-il, comment opérerons-nous?

– Il faut me laisser faire, Monseigneur.

– Hum! fit Mazarin.

– Et il faut me donner la direction entière de cette entreprise.

– Cependant…

– Ou en chercher un autre, dit d’Artagnan en tournant le dos.

– Eh! fit tout bas Mazarin, je crois qu’il s’en va avec le diamant.

Et il le rappela.

Monsou d’Artagnan, mon cher monsou d’Artagnan, dit-il d’une voix caressante.

– Monseigneur?

– Me répondez-vous de tout?

– Je ne réponds de rien, je ferai de mon mieux.

– De votre mieux?

– Oui.

– Eh bien! allons, je me fie à vous.

– C’est bien heureux, se dit d’Artagnan à lui-même.

– Vous serez donc ici à neuf heures et demie.

– Et je trouverai Votre Éminence prête?

– Certainement, toute prête.

– C’est chose convenue, alors. Maintenant, Monseigneur veut-il me faire voir la reine?

– À quoi bon?

– Je désirerais prendre les ordres de Sa Majesté de sa propre bouche.

– Elle m’a chargé de vous les donner.

– Elle pourrait avoir oublié quelque chose.

– Vous tenez à la voir?

– C’est indispensable, Monseigneur.

Mazarin hésita un instant, d’Artagnan demeura impassible dans sa volonté.

– Allons donc, dit Mazarin, je vais vous conduire, mais pas un mot de notre conversation.

– Ce qui a été dit entre nous ne regarde que nous, Monseigneur, dit d’Artagnan.

– Vous jurez d’être muet?

– Je ne jure jamais, Monseigneur. Je dis oui ou je dis non; et comme je suis gentilhomme, je tiens ma parole.

– Allons, je vois qu’il faut me fier à vous sans restriction.

– C’est ce qu’il y a de mieux, croyez-moi, Monseigneur.

– Venez, dit Mazarin.

Mazarin fit entrer d’Artagnan dans l’oratoire de la reine et lui dit d’attendre.

D’Artagnan n’attendit pas longtemps. Cinq minutes après qu’il était dans l’oratoire, la reine arriva en costume de grand gala. Parée ainsi, elle paraissait trente-cinq ans à peine et était toujours belle.

– C’est vous, monsieur d’Artagnan, dit-elle en souriant gracieusement, je vous remercie d’avoir insisté pour me voir.

– J’en demande pardon à Votre Majesté, dit d’Artagnan, mais j’ai voulu prendre ses ordres de sa bouche même.

– Vous savez de quoi il s’agit?

– Oui, Madame.

– Vous acceptez la mission que je vous confie?

– Avec reconnaissance.

– C’est bien; soyez ici à minuit.

– J’y serai.

– Monsieur d’Artagnan, dit la reine, je connais trop votre désintéressement pour vous parler de ma reconnaissance dans ce moment-ci, mais je vous jure que je n’oublierai pas ce second service comme j’ai oublié le premier.

– Votre Majesté est libre de se souvenir et d’oublier, et je ne sais pas ce qu’elle veut dire.

Et d’Artagnan s’inclina.

– Allez, monsieur, dit la reine avec son plus charmant sourire, allez et revenez à minuit.

Elle lui fit de la main un signe d’adieu, et d’Artagnan se retira; mais en se retirant il jeta les yeux sur la portière par laquelle était entrée la reine, et au bas de la tapisserie il aperçut le bout d’un soulier de velours.

– Bon, dit-il, le Mazarin écoutait pour voir si je ne le trahissais pas. En vérité, ce pantin d’Italie ne mérite pas d’être servi par un honnête homme.

D’Artagnan n’en fut pas moins exact au rendez-vous; à neuf heures et demie, il entrait dans l’antichambre.

Bernouin attendait et l’introduisit.

Il trouva le cardinal habillé en cavalier. Il avait fort bonne mine sous ce costume, qu’il portait, nous l’avons dit, avec élégance; seulement il était fort pâle et tremblait quelque peu.

– Tout seul? dit Mazarin.

– Oui, Monseigneur.

– Et ce bon M. du Vallon, ne jouirons-nous pas de sa compagnie?

– Si fait, Monseigneur, il attend dans son carrosse.

– Où cela?

– À la porte du jardin du Palais-Royal.

– C’est donc dans son carrosse que nous partons?

– Oui, Monseigneur.

– Et sans autre escorte que vous deux?

– N’est-ce donc pas assez? un des deux suffirait!

– En vérité, mon cher monsieur d’Artagnan, dit Mazarin, vous m’épouvantez avec votre sang-froid.

– J’aurais cru, au contraire, qu’il devait vous inspirer de la confiance.

– Et Bernouin, est-ce que je ne l’emmène pas?

– Il n’y a point de place pour lui, il viendra rejoindre Votre Éminence.

– Allons, dit Mazarin, puisqu’il faut faire en tout comme vous le voulez.

– Monseigneur, il est encore temps de reculer, dit d’Artagnan, et Votre Éminence est parfaitement libre.

– Non pas, non pas, dit Mazarin, partons.

Et tous deux descendirent par l’escalier dérobé, Mazarin appuyant au bras de d’Artagnan son bras que le mousquetaire sentait trembler sur le sien.

Ils traversèrent les cours du Palais-Royal, où stationnaient encore quelques carrosses de convives attardés, gagnèrent le jardin et atteignirent la petite porte.

Mazarin essaya de l’ouvrir à l’aide d’une clef qu’il tira de sa poche, mais la main lui tremblait tellement qu’il ne put trouver le trou de la serrure.

– Donnez, dit d’Artagnan.

Mazarin lui donna la clef, d’Artagnan ouvrit et remit la clef dans sa poche; il comptait rentrer par là.

Le marchepied était abaissé, la porte ouverte; Mousqueton se tenait à la portière, Porthos était au fond de la voiture.

– Montez, Monseigneur, dit d’Artagnan.

Mazarin ne se le fit pas dire à deux fois et il s’élança dans le carrosse.

D’Artagnan monta derrière lui, Mousqueton referma la portière et se hissa avec force gémissements derrière la voiture. Il avait fait quelques difficultés pour partir sous prétexte que sa blessure le faisait encore souffrir, mais d’Artagnan lui avait dit:

– Restez si vous voulez, mon cher monsieur Mouston, mais je vous préviens que Paris sera brûlé cette nuit.

Sur quoi Mousqueton n’en avait pas demandé davantage et avait déclaré qu’il était prêt à suivre son maître et M. d’Artagnan au bout du monde.

La voiture partit à un trot raisonnable et qui ne dénonçait pas le moins du monde qu’elle renfermât des gens pressés. Le cardinal s’essuya le front avec son mouchoir et regarda autour de lui.

Il avait à sa gauche Porthos et à sa droite d’Artagnan; chacun gardait une portière, chacun lui servait de rempart.

En face, sur la banquette de devant, étaient deux paires de pistolets, une paire devant Porthos, une paire devant d’Artagnan; les deux amis avaient en outre chacun son épée au côté.

À cent pas du Palais-Royal une patrouille arrêta le carrosse.

– Qui vive? dit le chef.

– Mazarin! répondit d’Artagnan en éclatant de rire.

Le cardinal sentit ses cheveux se dresser sur sa tête.

La plaisanterie parut excellente aux bourgeois, qui, voyant ce carrosse sans armes et sans escorte, n’eussent jamais cru à la réalité d’une pareille imprudence.

– Bon voyage! crièrent-ils.

Et ils laissèrent passer.

– Hein! dit d’Artagnan, que pense Monseigneur de cette réponse?

– Homme d’esprit! s’écria Mazarin.

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