Alexandre Dumas - VINGT ANS APRÈS

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20 ans après leurs aventures d’Artagnan et les trois mousquetaires sont à nouveau entrainés dans l’aventure. Les temps ont changé: le Cardinal s’appelle Mazarin et n’est guère aimé, Porthos est installé et cherche un titre de baron, Aramis est devenu abbé mais aime toujours à ferrailler et Athos s’occupe de son "filleul", le Vicomte de Bragelonne.Seul d’Artagnan est resté lieutenant des Mousquetaires du Roi... Leurs aventures se déroulent au milieu de la Fronde, période qui voit vaciller le pouvoir royal sous la régence d’Anne d’Autriche et de Mazarin. Les mousquetaires iront même jusqu’en Angeleterre pour essayer de sauver Charles Ier.... Si les personnages ont toujours les qualités de coeur et d’esprit qui ont fait le succès des Trois Mousquetaires, ils ont acquis une plus grande épaisseur et leurs doutes sont là pour en témoigner... On retrouve donc nos héros mais avec une dimension supplémentaire, chaque mousquetaire étant un symbole ou une tendance et ma fois comme cela ne nuit pas à la qualité des batailles... pourquoi se priver?

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– C’est vous? lui dit-elle.

– Oui, Madame.

– Vous êtes prêt?

– Je le suis.

– Et M. le cardinal?

– Est sorti sans accident. Il attend Votre Majesté au Cours-la-Reine.

– Mais dans quelle voiture partons-nous?

– J’ai tout prévu, un carrosse attend en bas Votre Majesté.

– Passons chez le roi.

D’Artagnan s’inclina et suivit la reine.

Le jeune Louis était déjà habillé, à l’exception des souliers et du pourpoint, il se laissait faire d’un air étonné, en accablant de questions Laporte, qui ne lui répondait que ces paroles:

– Sire, c’est par l’ordre de la reine.

Le lit était découvert, et l’on voyait les draps du roi tellement usés qu’en certains endroits il y avait des trous.

C’était encore un des effets de la lésinerie de Mazarin.

La reine entra, et d’Artagnan se tint sur le seuil. L’enfant, en apercevant la reine, s’échappa des mains de Laporte et courut à elle.

La reine fit signe à d’Artagnan de s’approcher.

D’Artagnan obéit.

– Mon fils, dit Anne d’Autriche, en lui montrant le mousquetaire calme, debout et découvert, voici M. d’Artagnan, qui est brave comme un de ces anciens preux dont vous aimez tant que mes femmes vous racontent l’histoire. Rappelez-vous bien son nom, et regardez-le bien, pour ne pas oublier son visage, car ce soir il nous rendra un grand service.

Le jeune roi regarda l’officier de son grand œil fier et répéta:

– M. d’Artagnan?

– C’est cela, mon fils.

Le jeune roi leva lentement sa petite main et la tendit au mousquetaire; celui-ci mit un genou en terre et la baisa.

– M. d’Artagnan, répéta Louis, c’est bien, Madame.

À ce moment on entendit comme une rumeur qui s’approchait.

– Qu’est-ce que cela? dit la reine.

– Oh! oh! répondit d’Artagnan en tendant tout à la fois son oreille fine et son regard intelligent, c’est le bruit du peuple qui s’émeut.

– Il faut fuir, dit la reine.

– Votre Majesté m’a donné la direction de cette affaire, il faut rester et savoir ce qu’il veut.

– Monsieur d’Artagnan!

– Je réponds de tout.

Rien ne se communique plus rapidement que la confiance. La reine, pleine de force et de courage, sentait au plus haut degré ces deux vertus chez les autres.

– Faites, dit-elle, je m’en rapporte à vous.

– Votre Majesté veut-elle me permettre dans toute cette affaire de donner des ordres en son nom?

– Ordonnez, monsieur.

– Que veut donc encore ce peuple? dit le roi.

– Nous allons le savoir, sire, dit d’Artagnan.

Et il sortit rapidement de la chambre.

Le tumulte allait croissant, il semblait envelopper le Palais-Royal tout entier. On entendait de l’intérieur des cris dont on ne pouvait comprendre le sens. Il était évident qu’il y avait clameur et sédition. Le roi, à moitié habillé, la reine et Laporte restèrent chacun dans l’état et presque à la place où ils étaient, écoutant et attendant.

Comminges, qui était de garde cette nuit-là au Palais-Royal, accourut; il avait deux cents hommes à peu près dans les cours et dans les écuries, il les mettait à la disposition de la reine.

– Eh bien! demanda Anne d’Autriche en voyant reparaître d’Artagnan, qu’y a-t-il?

– Il y a, madame, que le bruit s’est répandu que la reine avait quitté le Palais-Royal, enlevant le roi, et que le peuple demande à avoir la preuve du contraire, ou menace de démolir le Palais-Royal.

– Oh! cette fois, c’est trop fort, dit la reine, et je leur prouverai que je ne suis point partie.

D’Artagnan vit, à l’expression du visage de la reine, qu’elle allait donner quelque ordre violent. Il s’approcha d’elle et lui dit tout bas:

– Votre Majesté a-t-elle toujours confiance en moi?

Cette voix la fit tressaillir.

– Oui, monsieur, toute confiance, dit-elle… Dites.

– La reine daigne-t-elle se conduire d’après mes avis?

– Dites.

– Que Votre Majesté veuille renvoyer M. de Comminges, en lui ordonnant de se renfermer, lui et ses hommes, dans le corps de garde et les écuries.

Comminges regarda d’Artagnan de ce regard envieux avec lequel tout courtisan voit poindre une fortune nouvelle.

– Vous avez entendu, Comminges? dit la reine.

D’Artagnan alla à lui, il avait reconnu avec sa sagacité ordinaire ce coup d’œil inquiet.

– Monsieur de Comminges, lui dit-il, pardonnez-moi; nous sommes tous deux serviteurs de la reine, n’est-ce pas? c’est mon tour de lui être utile, ne m’enviez donc pas ce bonheur.

Comminges s’inclina et sortit.

– Allons, se dit d’Artagnan, me voilà avec un ennemi de plus!

– Et maintenant, dit la reine en s’adressant à d’Artagnan, que faut-il faire? car, vous l’entendez, au lieu de se calmer le bruit redouble.

– Madame, répondit d’Artagnan, le peuple veut voir le roi, il faut qu’il le voie.

– Comment, qu’il le voie! où cela! sur le balcon?

– Non pas, Madame, mais ici, dans son lit, dormant.

– Oh! Votre Majesté, M. d’Artagnan a toute raison! s’écria Laporte.

La reine réfléchit et sourit en femme à qui la duplicité n’est pas étrangère.

– Au fait, murmura-t-elle.

– Monsieur Laporte, dit d’Artagnan, allez à travers les grilles du Palais-Royal annoncer au peuple qu’il va être satisfait et que, dans cinq minutes, non seulement il verra le roi, mais encore qu’il le verra dans son lit; ajoutez que le roi dort et que la reine prie que l’on fasse silence pour ne point le réveiller.

– Mais pas tout le monde, une députation de deux ou quatre personnes?

– Tout le monde, Madame.

– Mais ils nous tiendront jusqu’au jour, songez-y.

– Nous en aurons pour un quart d’heure. Je réponds de tout, Madame; croyez-moi, je connais le peuple c’est un grand enfant qu’il ne s’agit que de caresser. Devant le roi endormi, il sera muet, doux et timide comme un agneau.

– Allez, Laporte, dit la reine.

Le jeune roi se rapprocha de sa mère.

– Pourquoi faire ce que ces gens demandent? dit-il.

– Il le faut, mon fils, dit Anne d’Autriche.

– Mais alors, si on me dit il le faut , je ne suis donc plus roi?

La reine resta muette.

– Sire, dit d’Artagnan, Votre Majesté me permettra-t-elle de lui faire une question?

Louis XIV se retourna, étonné qu’on osât lui adresser la parole; la reine serra la main de l’enfant.

– Oui, monsieur, dit-il.

– Votre Majesté se rappelle-t-elle avoir, lorsqu’elle jouait dans le parc de Fontainebleau ou dans les cours du palais de Versailles, vu tout à coup le ciel se couvrir et entendu le bruit du tonnerre?

– Oui, sans doute.

– Eh bien! ce bruit du tonnerre, si bonne envie que Votre Majesté eût encore de jouer, lui disait: «Rentrez, sire, il le faut.»

– Sans doute, monsieur; mais aussi l’on m’a dit que le bruit du tonnerre, c’était la voix de Dieu.

– Eh bien! sire, dit d’Artagnan, écoutez le bruit du peuple, et vous verrez que cela ressemble beaucoup à celui du tonnerre.

En effet, en ce moment une rumeur terrible passait emportée par la brise de la nuit.

Tout à coup elle cessa.

– Tenez, sire, dit d’Artagnan, on vient de dire au peuple que vous dormiez; vous voyez bien que vous êtes toujours roi.

La reine regardait avec étonnement cet homme étrange que son courage éclatant faisait l’égal des plus braves, que son esprit fin et rusé faisait l’égal de tous.

Laporte entra.

– Eh bien, Laporte? demanda la reine.

– Madame, répondit-il, la prédiction de M. d’Artagnan s’est accomplie, ils se sont calmés comme par enchantement. On va leur ouvrir les portes, et dans cinq minutes ils seront ici.

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