Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome III
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- Название:Le compte de Monte-Cristo Tome III
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– Allons, voilà que tu vas te remettre à divaguer, dit Andrea, à parler et à reparler du passé toujours! Mais à quoi bon rabâcher comme cela, je te le demande?
– Ah! c’est que tu as vingt et un ans, toi, et que tu peux oublier le passé; j’en ai cinquante, et je suis bien forcé de m’en souvenir. Mais n’importe, revenons aux affaires.
– Oui.
– Je voulais dire que si j’étais à ta place…
– Eh bien?
– Je réaliserais…
– Comment! tu réaliserais…
– Oui, je demanderais un semestre d’avance, sous prétexte que je veux devenir éligible et que je vais acheter une ferme; puis avec mon semestre je décamperais.
– Tiens, tiens, tiens, fit Andrea, ce n’est pas si mal pensé, cela, peut-être!
– Mon cher ami, dit Caderousse, mange de ma cuisine et suis mes conseils; tu ne t’en trouveras pas plus mal, physiquement et moralement.
– Eh bien, mais, dit Andrea, pourquoi ne suis-tu pas toi-même le conseil que tu donnes? pourquoi ne réalises-tu pas un semestre, une année même et ne te retires-tu pas à Bruxelles? Au lieu d’avoir l’air d’un boulanger retiré, tu aurais l’air d’un banqueroutier dans l’exercice de ses fonctions: cela est bien porté.
– Mais comment diable veux-tu que je me retire avec douze cents francs?
– Ah! Caderousse, dit Andrea, comme tu te fais exigeant! Il y a deux mois, tu mourais de faim.
– L’appétit vient en mangeant, dit Caderousse en montrant ses dents comme un singe qui rit ou comme un tigre qui gronde. Aussi, ajouta-t-il en coupant avec ces mêmes dents, si blanches et si aiguës, malgré l’âge, une énorme bouchée de pain, j’ai fait un plan.»
Les plans de Caderousse épouvantaient Andrea encore plus que ses idées; les idées n’étaient que le germe, le plan, c’était la réalisation.
«Voyons ce plan, dit-il; ce doit être joli!
– Pourquoi pas? Le plan grâce auquel nous avons quitté l’établissement de M. Chose, de qui venait-il, hein? de moi, je présuppose; il n’en était pas plus mauvais, ce me semble, puisque nous voilà ici!
– Je ne dis pas, répondit Andrea, tu as quelquefois du bon; mais enfin, voyons ton plan.
– Voyons, poursuivit Caderousse, peux-tu, toi, sans débourser un sou, me faire avoir une quinzaine de mille francs… non, ce n’est pas assez de quinze mille francs, je ne veux pas devenir honnête homme à moins de trente mille francs?
– Non, répondit sèchement Andrea, non, je ne le puis pas.
– Tu ne m’as pas compris, à ce qu’il paraît, répondit froidement Caderousse d’un air calme; je t’ai dit sans débourser un sou.
– Ne veux-tu pas que je vole pour gâter toute mon affaire, et la tienne avec la mienne, et qu’on nous reconduise là-bas?
– Oh! moi, dit Caderousse, ça m’est bien égal qu’on me reprenne; je suis un drôle de corps, sais-tu: je m’ennuie parfois des camarades; ce n’est pas comme toi, sans cœur, qui voudrais ne jamais les revoir!»
Andrea fit plus que frémir cette fois, il pâlit.
«Voyons Caderousse, pas de bêtises, dit-il.
– Eh! non, sois donc tranquille, mon petit Benedetto; mais indique-moi donc un petit moyen de gagner ces trente mille francs sans te mêler de rien; tu me laisseras faire, voilà tout!
– Eh bien, je verrai, je chercherai, dit Andrea.
– Mais, en attendant, tu pousseras mon mois à cinq cents francs, j’ai une manie, je voudrais prendre une bonne!
– Eh bien, tu auras tes cinq cents francs, dit Andrea: mais c’est lourd pour moi, mon pauvre Caderousse… tu abuses…
– Bah! dit Caderousse; puisque tu puises dans des coffres qui n’ont point de fond.»
On eût dit qu’Andrea attendait là son compagnon, tant son œil brilla d’un rapide éclair qui, il est vrai, s’éteignit aussitôt.
«Ça, c’est la vérité, répondit Andrea, et mon protecteur est excellent pour moi.
– Ce cher protecteur! dit Caderousse; ainsi donc il te fait par mois?…
– Cinq mille francs, dit Andrea.
– Autant de mille que tu me fais de cents, reprit Caderousse; en vérité, il n’y a que des bâtards pour avoir du bonheur. Cinq mille francs par mois… Que diable peut-on faire de tout cela?
– Eh, mon Dieu! c’est bien vite dépensé; aussi, je suis comme toi, je voudrais bien avoir un capital.
– Un capital… oui… je comprends, tout le monde voudrait bien avoir un capital.
– Eh bien, moi, j’en aurai un.
– Et qui est-ce qui te le fera? ton prince?
– Oui, mon prince; malheureusement il faut que j’attende.
– Que tu attendes quoi? demanda Caderousse.
– Sa mort.
– La mort de ton prince?
– Oui.
– Comment cela?
– Parce qu’il m’a porté sur son testament.
– Vrai?
– Parole d’honneur!
– Pour combien?
– Pour cinq cent mille!
– Rien que cela; merci du peu.
– C’est comme je te le dis.
– Allons donc, pas possible!
– Caderousse, tu es mon ami?
– Comment donc! à la vie, à la mort.
– Eh bien, je vais te dire un secret.
– Dis.
– Mais écoute.
– Oh! pardieu! muet comme une carpe.
– Eh bien, je crois…»
Andrea s’arrêta en regardant autour de lui.
«Tu crois?… N’aie pas peur, pardieu! nous sommes seuls.
– Je crois que j’ai retrouvé mon père.
– Ton vrai père?
– Oui.
– Pas le père Cavalcanti.
– Non, puisque celui-là est reparti; le vrai, comme tu dis.
– Et ce père, c’est…
– Eh bien, Caderousse, c’est le comte de Monte-Cristo.
– Bah!
– Oui; tu comprends, alors tout s’explique. Il ne peut pas m’avouer tout haut, à ce qu’il paraît, mais il me fait reconnaître par M. Cavalcanti, à qui il donne cinquante mille francs pour ça.
– Cinquante mille francs pour être ton père! Moi, j’aurais accepté pour moitié prix, pour vingt mille, pour quinze mille! Comment, tu n’as pas pensé à moi?
– Est-ce que je savais cela, puisque tout s’est fait tandis que nous étions là-bas?
– Ah! c’est vrai. Et tu dis que, par son testament…?
– Il me laisse cinq cent mille livres.
– Tu en es sûr?
– Il me l’a montré; mais ce n’est pas le tout.
– Il y a un codicille, comme je disais tout à l’heure!
– Probablement.
– Et dans ce codicille?…
– Il me reconnaît.
– Oh! le bon homme de père, le brave homme de père, l’honnêtissime homme de père! dit Caderousse en faisant tourner en l’air une assiette qu’il retint entre ses deux mains.
– Voilà! dis encore que j’ai des secrets pour toi!
– Non, et ta confiance t’honore à mes yeux. Et ton prince de père, il est donc riche, richissime?
– Je crois bien. Il ne connaît pas sa fortune.
– Est-ce possible?
– Dame! je le vois bien, moi qui suis reçu chez lui à toute heure. L’autre jour, c’était un garçon de banque qui lui apportait cinquante mille francs dans un portefeuille gros comme ta serviette; hier, c’est un banquier qui lui apportait cent mille francs en or.»
Caderousse était abasourdi; il lui semblait que les paroles du jeune homme avaient le son du métal, et qu’il entendait rouler des cascades de louis.
«Et tu vas dans cette maison-là? s’écria-t-il avec naïveté.
– Quand je veux.»
Caderousse demeura pensif un instant. Il était facile de voir qu’il retournait dans son esprit quelque profonde pensée.
Puis soudain:
«Que j’aimerais à voir tout cela! s’écria-t-il, et comme tout cela doit être beau!
– Le fait est, dit Andrea, que c’est magnifique!
– Et ne demeure-t-il pas avenue des Champs-Élysées?
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