Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome III

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Le compte de Monte-Cristo Tome III: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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– Oui, comme tu as bonne mémoire, justement!

– Que veux-tu? je croyais que tu voulais me rançonner.

– Moi! oh! quelle idée! moi qui, au contraire, vais encore te donner un conseil d’ami.

– Lequel?

– C’est de laisser ici le diamant que tu as à ton doigt. Ah çà! mais tu veux donc nous faire prendre? tu veux donc nous perdre tous les deux, que tu fais de pareilles bêtises?

– Pourquoi cela? dit Andrea.

– Comment! tu prends une livrée, tu te déguises en domestique, et tu gardes à ton doigt un diamant de quatre à cinq mille francs!

– Peste! tu estimes juste! Pourquoi ne te fais-tu pas commissaire-priseur?

– C’est que je m’y connais en diamants; j’en ai eu.

– Je te conseille de t’en vanter», dit Andrea, qui, sans se courroucer, comme le craignait Caderousse, de cette nouvelle extorsion, livra complaisamment la bague.

Caderousse la regarda de si près qu’il fut clair pour Andrea qu’il examinait si les arêtes de la coupe étaient bien vives.

«C’est un faux diamant, dit Caderousse.

– Allons donc, fit Andrea, plaisantes-tu?

– Oh! ne te fâche pas, on peut voir.»

Et Caderousse alla à la fenêtre, fit glisser le diamant sur le carreau; on entendit crier la vitre.

« Confiteor! dit Caderousse en passant le diamant à son petit doigt, je me trompais; mais ces voleurs de joailliers imitent si bien les pierres, qu’on n’ose plus aller voler dans les boutiques de bijouterie. C’est encore une branche d’industrie paralysée.

– Eh bien, dit Andrea, est-ce fini? as-tu encore quelque chose à me demander? Ne te gêne pas pendant que tu y es.

– Non, tu es un bon compagnon au fond. Je ne te retiens plus, et je tâcherai de me guérir de mon ambition.

– Mais prends garde qu’en vendant ce diamant, il ne t’arrive ce que tu craignais qu’il ne t’arrivât pour l’or.

– Je ne le vendrai pas, sois tranquille.

– Non, pas d’ici à après-demain, du moins, pensa le jeune homme.

– Heureux coquin! dit Caderousse, tu t’en vas retrouver tes laquais, tes chevaux, ta voiture et ta fiancée.

– Mais oui, dit Andrea.

– Dis donc, j’espère que tu me feras un joli cadeau de noces le jour où tu épouseras la fille de mon ami Danglars.

– Je t’ai déjà dit que c’était une imagination que tu t’étais mise en tête.

– Combien de dot?

– Mais je te dis…

– Un million?»

Andrea haussa les épaules.

«Va pour un million, dit Caderousse, tu n’en auras jamais autant que je t’en désire.

– Merci, dit le jeune homme.

– Oh! c’est de bon cœur, ajouta Caderousse en riant de son gros rire. Attends, que je te reconduise.

– Ce n’est pas la peine.

– Si fait.

– Pourquoi cela?

– Oh! parce qu’il y a un petit secret à la porte; c’est une mesure de précaution que j’ai cru devoir adopter; serrure Huret et Fichet, revue et corrigée par Gaspard Caderousse. Je t’en confectionnerai une pareille quand tu seras capitaliste.

– Merci, dit Andrea; je te ferai prévenir huit jours d’avance.»

Ils se séparèrent. Caderousse resta sur le palier jusqu’à ce qu’il eût vu Andrea non seulement descendre les trois étages, mais encore traverser la cour. Alors il rentra précipitamment, ferma la porte avec soin, et se mit à étudier, en profond architecte, le plan que lui avait laissé Andrea.

«Ce cher Benedetto, dit-il, je crois qu’il ne serait pas fâché d’hériter, et que celui qui avancera le jour où il doit palper ses cinq cent mille francs ne sera pas son plus méchant ami.»

LXXXII. L’effraction.

Le lendemain du jour où avait eu lieu la conversation que nous venons de rapporter, le comte de Monte-Cristo était en effet parti pour Auteuil avec Ali, plusieurs domestiques et des chevaux qu’il voulait essayer. Ce qui avait surtout déterminé ce départ, auquel il ne songeait même pas la veille, et auquel Andrea ne songeait pas plus que lui, c’était l’arrivée de Bertuccio, qui, revenu de Normandie, rapportait des nouvelles de la maison et de la corvette. La maison était prête, et la corvette, arrivée depuis huit jours et à l’ancre dans une petite anse où elle se tenait avec son équipage de six hommes, après avoir rempli toutes les formalités exigées, était déjà en état de reprendre la mer.

Le comte loua le zèle de Bertuccio et l’invita à se préparer à un prompt départ, son séjour en France ne devant plus se prolonger au-delà d’un mois.

«Maintenant, lui dit-il, je puis avoir besoin d’aller en une nuit de Paris au Tréport; je veux huit relais échelonnés sur la route qui me permettent de faire cinquante lieues en dix heures.

– Votre Excellence avait déjà manifesté ce désir, répondit Bertuccio, et les chevaux sont prêts. Je les ai achetés et cantonnés moi-même aux endroits les plus commodes, c’est-à-dire dans des villages où personne ne s’arrête ordinairement.

– C’est bien, dit Monte-Cristo, je reste ici un jour ou deux, arrangez-vous en conséquence.»

Comme Bertuccio allait sortir pour ordonner tout ce qui avait rapport à ce séjour, Baptistin ouvrit la porte; il tenait une lettre sur un plateau de vermeil.

«Que venez-vous faire ici? demanda le comte en le voyant tout couvert de poussière, je ne vous ai pas demandé, ce me semble?»

Baptistin, sans répondre, s’approcha du comte et lui présenta la lettre.

«Importante et pressée», dit-il.

Le comte ouvrit la lettre et lut:

«M. de Monte-Cristo est prévenu que cette nuit même un homme s’introduira dans sa maison des Champs-Élysées, pour soustraire des papiers qu’il croit enfermés dans le secrétaire du cabinet de toilette: on sait M. le comte de Monte-Cristo assez brave pour ne pas recourir à l’intervention de la police, intervention qui pourrait compromettre fortement celui qui donne cet avis. M. le comte, soit par une ouverture qui donnera de la chambre à coucher dans le cabinet, soit s’embusquant dans le cabinet, pourra se faire justice lui-même. Beaucoup de gens et de précautions apparentes éloigneraient certainement le malfaiteur, et feraient perdre à M. de Monte-Cristo cette occasion de connaître un ennemi que le hasard a fait découvrir à la personne qui donne cet avis au comte, avis qu’elle n’aurait peut-être pas l’occasion de renouveler si, cette première entreprise échouant, le malfaiteur en renouvelait une autre.»

Le premier mouvement du comte fut de croire à une ruse de voleurs, piège grossier qui lui signalait un danger médiocre pour l’exposer à un danger plus grave. Il allait donc faire porter la lettre à un commissaire de police, malgré la recommandation, et peut-être même à cause de la recommandation de l’ami anonyme, quand tout à coup l’idée lui vint que ce pouvait être, en effet, quelque ennemi particulier à lui, que lui seul pouvait reconnaître et dont, le cas échéant, lui seul pouvait tirer parti, comme avait fait Fiesque du Maure qui avait voulu l’assassiner. On connaît le comte; nous n’avons donc pas besoin de dire que c’était un esprit plein d’audace et de vigueur qui se raidissait contre l’impossible avec cette énergie qui fait seule les hommes supérieurs. Par la vie qu’il avait menée, par la décision qu’il avait prise et qu’il avait tenue de ne reculer devant rien, le comte en était venu à savourer des jouissances inconnues dans les luttes qu’il entreprenait parfois contre la nature, qui est Dieu, et contre le monde qui peut bien passer pour le diable.

«Ils ne veulent pas me voler mes papiers, dit Monte-Cristo, ils veulent me tuer; ce ne sont pas des voleurs, ce sont des assassins. Je ne veux pas que M. le préfet de Police se mêle de mes affaires particulières. Je suis assez riche, ma foi, pour dégrever en ceci le budget de son administration.»

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