Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome III
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- Название:Le compte de Monte-Cristo Tome III
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– Je ne prends jamais qu’à quatre, dit le banquier, et même à trois et demi. Mais à mon gendre, je prendrais à cinq, et nous partagerions les bénéfices.
– Eh bien, à merveille, beau-père», dit Cavalcanti, se laissant entraîner à la nature quelque peu vulgaire qui, de temps en temps, malgré ses efforts, faisait éclater le vernis d’aristocratie dont il essayait de les couvrir.
Mais aussitôt se reprenant:
«Oh! pardon, monsieur, dit-il, vous voyez, l’espérance seule me rend presque fou, que serait-ce donc de la réalité?
– Mais, dit Danglars, qui, de son côté, ne s’apercevait pas combien cette conversation, désintéressée d’abord, tournait promptement à l’agence d’affaires, il y a sans doute une portion de votre fortune que votre père ne peut vous refuser?
– Laquelle? demanda le jeune homme.
– Celle qui vient de votre mère.
– Eh! certainement, celle qui vient de ma mère, Leonora Corsinari.
– Et à combien peut monter cette portion de fortune?
– Ma foi, dit Andrea, je vous assure, monsieur, que je n’ai jamais arrêté mon esprit sur ce sujet, mais je l’estime à deux millions pour le moins.»
Danglars ressentit cette espèce d’étouffement joyeux que ressentent, ou l’avare qui retrouve un trésor perdu, ou l’homme prêt à se noyer qui rencontre sous ses pieds la terre solide au lieu du vide dans lequel il allait s’engloutir.
«Eh bien, monsieur, dit Andrea en saluant le banquier avec un tendre respect, puis-je espérer…
– Monsieur Andrea, dit Danglars, espérez, et croyez bien que si nul obstacle de votre part n’arrête la marche de cette affaire, elle est conclue. Mais, dit Danglars réfléchissant, comment se fait-il que M. le comte de Monte-Cristo, votre patron en ce monde parisien, ne soit pas venu avec vous nous faire cette demande?»
Andrea rougit imperceptiblement.
«Je viens de chez le comte, monsieur, dit-il, c’est incontestablement un homme charmant, mais d’une originalité inconcevable; il m’a fort approuvé, il m’a dit même qu’il ne croyait pas que mon père hésitât un instant à me donner le capital au lieu de la rente; il m’a promis son influence pour m’aider à obtenir cela de lui, mais il m’a déclaré que, personnellement, il n’avait jamais pris et ne prendrait jamais sur lui cette responsabilité de faire une demande en mariage. Mais je dois lui rendre cette justice, il a daigné ajouter que, s’il avait jamais déploré cette répugnance, c’était à mon sujet, puisqu’il pensait que l’union projetée serait heureuse et assortie. Du reste, s’il ne veut rien faire officiellement, il se réserve de vous répondre, m’a-t-il dit, quand vous lui parlerez.
– Ah! fort bien.
– Maintenant, dit Andrea avec son plus charmant sourire, j’ai fini de parler au beau-père et je m’adresse au banquier.
– Que lui voulez-vous, voyons? dit en riant Danglars à son tour.
– C’est après-demain que j’ai quelque chose comme quatre mille francs à toucher chez vous; mais le comte a compris que le mois dans lequel j’allais entrer amènerait peut-être un surcroît de dépenses auquel mon petit revenu de garçon ne saurait suffire, et voici un bon de vingt mille francs qu’il m’a, je ne dirai pas donné, mais offert. Il est signé de sa main, comme vous voyez; cela vous convient-il?
– Apportez-m’en comme celui-là pour un million, je vous les prends, dit Danglars en mettant le bon dans sa poche. Dites-moi votre heure pour demain, et mon garçon de caisse passera chez vous avec un reçu de vingt-quatre mille francs.
– Mais à dix heures du matin, si vous voulez bien; le plus tôt sera le mieux: je voudrais aller demain à la campagne.
– Soit, à dix heures, à l’hôtel des Princes, toujours?
– Oui.»
Le lendemain, avec une exactitude qui faisait honneur à la ponctualité du banquier, les vingt-quatre mille francs étaient chez le jeune homme, qui sortit effectivement, laissant deux cents francs pour Caderousse. Cette sortie avait, de la part d’Andrea, pour but principal d’éviter son dangereux ami; aussi rentra-t-il le soir le plus tard possible.
Mais à peine eut-il mis le pied sur le pavé de la cour qu’il trouva devant lui le concierge de l’hôtel, qui l’attendait, la casquette à la main.
«Monsieur, dit-il, cet homme est venu.
– Quel homme? demanda négligemment Andrea comme s’il eût oublié celui dont, au contraire, il se souvenait trop bien.
– Celui à qui Votre Excellence fait cette petite rente.
– Ah! oui, dit Andrea, cet ancien serviteur de mon père. Eh bien, vous lui avez donné les deux cents francs que j’avais laissés pour lui.
– Oui, Excellence, précisément.»
Andrea se faisait appeler Excellence.
«Mais, continua le concierge, il n’a pas voulu les prendre.»
Andrea pâlit; seulement, comme il faisait nuit, personne ne le vit pâlir.
«Comment! il n’a pas voulu les prendre? dit-il d’une voix légèrement émue.
– Non! il voulait parler à Votre Excellence. J’ai répondu que vous étiez sorti; il a insisté. Mais enfin il a paru se laisser convaincre, et m’a donné cette lettre qu’il avait apportée toute cachetée.
– Voyons», dit Andrea.
Il lut à la lanterne de son phaéton:
«Tu sais où je demeure; je t’attends demain à neuf heures du matin.»
Andrea interrogea le cachet pour voir s’il avait été forcé et si des regards indiscrets avaient pu pénétrer dans l’intérieur de la lettre; mais elle était pliée de telle sorte, avec un tel luxe de losanges et d’angles, que pour la lire il eût fallu rompre le cachet; or, le cachet était parfaitement intact.
«Très bien, dit-il. Pauvre homme! c’est une bien excellente créature.»
Et il laissa le concierge édifié par ces paroles, et ne sachant pas lequel il devait le plus admirer, du jeune maître ou du vieux serviteur.
«Dételez vite, et montez chez moi», dit Andrea à son groom.
En deux bonds, le jeune homme fut dans sa chambre et eut brûlé la lettre de Caderousse, dont il fit disparaître jusqu’aux cendres.
Il achevait cette opération lorsque le domestique entra.
«Tu es de la même taille que moi, Pierre, lui dit-il.
– J’ai cet honneur-là, Excellence, répondit le valet.
– Tu dois avoir une livrée neuve qu’on t’a apportée hier?
– Oui, monsieur.
– J’ai affaire à une petite grisette à qui je ne veux dire ni mon titre ni ma condition. Prête-moi ta livrée et apporte-moi tes papiers, afin que je puisse, si besoin est, coucher dans une auberge.»
Pierre obéit.
Cinq minutes après, Andrea, complètement déguisé, sortait de l’hôtel sans être reconnu, prenait un cabriolet et se faisait conduire à l’auberge du Cheval-Rouge, à Picpus.
Le lendemain, il sortit de l’auberge du Cheval-Rouge comme il était sorti de l’hôtel des Princes, c’est-à-dire sans être remarqué, descendit le faubourg Saint-Antoine, prit le boulevard jusqu’à la rue Ménilmontant, et, s’arrêtant à la porte de la troisième maison a gauche, chercha à qui il pouvait, en l’absence du concierge, demander des renseignements.
«Que cherchez-vous, mon joli garçon? demanda la fruitière d’en face.
– M. Pailletin, s’il vous plaît, ma grosse maman? répondit Andrea.
– Un boulanger retiré? demanda la fruitière.
– Justement, c’est cela.
– Au fond de la cour, à gauche, au troisième.»
Andrea prit le chemin indiqué, et au troisième trouva une patte de lièvre qu’il agita avec un sentiment de mauvaise humeur dont le mouvement précipité de la sonnette se ressentit.
Une seconde après, la figure de Caderousse apparut au grillage pratiqué dans la porte.
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