Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome III
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– Mon cher docteur, il n’y a aucune communication entre l’appartement de M. Noirtier et celui de Mme de Saint-Méran, et jamais Barrois n’entrait chez ma belle-mère. Enfin, vous le dirai-je, docteur, quoique je vous sache homme le plus habile et surtout le plus consciencieux du monde, quoique en toute circonstance votre parole soit pour moi un flambeau qui me guide à l’égal de la lumière du soleil, eh bien! docteur, eh bien! j’ai besoin, malgré cette conviction de m’appuyer sur cet axiome, errare humanum est .
– Écoutez, Villefort, dit le docteur, existe-t-il un de mes confrères en qui vous ayez autant confiance qu’en moi?
– Pourquoi cela, dites? où voulez-vous en venir?
– Appelez-le, je lui dirai ce que j’ai vu, ce que j’ai remarqué, nous ferons l’autopsie.
– Et vous trouverez des traces de poison?
– Non, pas du poison, je n’ai pas dit cela, mais nous constaterons l’exaspération du système nerveux, nous reconnaîtrons l’asphyxie patente, incontestable et nous vous dirons: Cher Villefort, si c’est par négligence que la chose est arrivée, veillez sur vos serviteurs; si c’est par haine, veillez sur vos ennemis.
– Oh! mon Dieu! que me proposez-vous là, d’Avrigny? répondit Villefort abattu; du moment où il y aura un autre que vous dans le secret, une enquête deviendra nécessaire, et une enquête chez moi, impossible! Pourtant, continua le procureur du roi en se reprenant et en regardant le médecin avec inquiétude pourtant si vous le voulez, si vous l’exigez absolument, je le ferai. En effet, peut-être dois-je donner suite à cette affaire; mon caractère me le commande. Mais docteur, vous me voyez d’avance pénétré de tristesse: introduire dans ma maison tant de scandale après tant de douleur! Oh! ma femme et ma fille en mourront; et moi, moi, docteur, vous le savez, un homme n’en arrive pas où j’en suis, un homme n’a pas été procureur du roi pendant vingt-cinq ans sans s’être amassé bon nombre d’ennemis; les miens sont nombreux. Cette affaire ébruitée sera pour eux un triomphe qui les fera tressaillir de joie, et moi me couvrira de honte. Docteur, pardonnez-moi ces idées mondaines. Si vous étiez un prêtre, je n’oserais vous dire cela; mais vous êtes un homme, mais vous connaissez les autres hommes; docteur, docteur, vous ne m’avez rien dit, n’est-ce pas?
– Mon cher monsieur de Villefort, répondit le docteur ébranlé, mon premier devoir est l’humanité. J’eusse sauvé Mme de Saint-Méran si la science eût eu le pouvoir de le faire, mais elle est morte, je me dois aux vivants. Ensevelissons au plus profond de nos cœurs ce terrible secret. Je permettrai, si les yeux de quelques-uns s’ouvrent là-dessus, qu’on impute à mon ignorance le silence que j’aurai gardé. Cependant, monsieur, cherchez toujours, cherchez activement, car peut-être cela ne s’arrêtera-t-il point là… Et quand vous aurez trouvé le coupable, si vous le trouvez, c’est moi qui vous dirai: Vous êtes magistrat, faites ce que vous voudrez!
– Oh! merci, merci, docteur! dit Villefort avec une joie indicible, je n’ai jamais eu de meilleur ami que vous.»
Et comme s’il eût craint que le docteur d’Avrigny ne revînt sur cette concession, il se leva et entraîna le docteur du côté de la maison.
Ils s’éloignèrent.
Morrel, comme s’il eût besoin de respirer, sortit sa tête du taillis, et la lune éclaira ce visage si pâle qu’on eût pu le prendre pour un fantôme.
«Dieu me protège d’une manifeste mais terrible façon, dit-il. Mais Valentine, Valentine! pauvre amie! résistera-t-elle à tant de douleurs?»
En disant ces mots il regardait alternativement la fenêtre aux rideaux rouges et les trois fenêtres aux rideaux blancs.
La lumière avait presque complètement disparu de la fenêtre aux rideaux rouges. Sans doute Mme de Villefort venait d’éteindre sa lampe, et la veilleuse seule envoyait son reflet aux vitres.
À l’extrémité du bâtiment, au contraire, il vit s’ouvrir une des trois fenêtres aux rideaux blancs. Une bougie placée sur la cheminée jeta au-dehors quelques rayons de sa pâle lumière, et une ombre vint un instant s’accouder au balcon.
Morrel frissonna; il lui semblait avoir entendu un sanglot.
Il n’était pas étonnant que cette âme ordinairement si courageuse et si forte, maintenant troublée et exaltée par les deux plus fortes des passions humaines, l’amour et la peur, se fût affaiblie au point de subir des hallucinations superstitieuses.
Quoiqu’il fût impossible, caché comme il l’était, que l’œil de Valentine le distinguât, il crut se voir appeler par l’ombre de la fenêtre; son esprit troublé le lui disait, son cœur ardent le lui répétait. Cette double erreur devenait une réalité irrésistible, et, par un de ces incompréhensibles élans de jeunesse, il bondit hors de sa cachette, et en deux enjambées, au risque d’être vu au risque d’effrayer Valentine, au risque de donner l’éveil par quelque cri involontaire échappé à la jeune fille, il franchit ce parterre que la lune faisait large et blanc comme un lac, et, gagnant la rangée de caisses d’orangers qui s’étendait devant la maison, il atteignit les marches du perron, qu’il monta rapidement, et poussa la porte, qui s’ouvrit sans résistance devant lui.
Valentine ne l’avait pas vu; ses yeux levés au ciel suivaient un nuage d’argent glissant sur l’azur, et dont la forme était celle d’une ombre qui monte au ciel; son esprit poétique et exalté lui disait que c’était l’âme de sa grand-mère.
Cependant, Morrel avait traversé l’antichambre et trouvé la rampe de l’escalier; des tapis étendus sur les marches assourdissaient son pas; d’ailleurs Morrel en était arrivé à ce point d’exaltation que la présence de M. de Villefort lui-même ne l’eût pas effrayé. Si M. de Villefort se fût présenté à sa vue, sa résolution était prise: il s’approchait de lui et lui avouait tout, en le priant d’excuser et d’approuver cet amour qui l’unissait à sa fille, et sa fille à lui; Morrel était fou.
Par bonheur il ne vit personne.
Ce fut alors surtout que cette connaissance qu’il avait prise par Valentine du plan intérieur de la maison lui servit; il arriva sans accident au haut de l’escalier, et comme, arrivé là, il s’orientait, un sanglot dont il reconnut l’expression lui indiqua le chemin qu’il avait à suivre; il se retourna; une porte entrebâillée laissait arriver à lui le reflet d’une lumière et le son de la voix gémissante. Il poussa cette porte et entra.
Au fond d’une alcôve, sous le drap blanc qui recouvrait sa tête et dessinait sa forme, gisait la morte, plus effrayante encore aux yeux de Morrel depuis la révélation du secret dont le hasard l’avait fait possesseur.
À côté du lit, à genoux, la tête ensevelie dans les coussins d’une large bergère, Valentine, frissonnante et soulevée par les sanglots, étendait au-dessus de sa tête, qu’on ne voyait pas, ses deux mains jointes et raidies.
Elle avait quitté la fenêtre restée ouverte, et priait tout haut avec des accents qui eussent touché le cœur le plus insensible, la parole s’échappait de ses lèvres, rapide, incohérente, inintelligible, tant la douleur serrait sa gorge de ses brûlantes étreintes.
La lune, glissant à travers l’ouverture des persiennes, faisait pâlir la lueur de la bougie, et azurait de ses teintes funèbres ce tableau de désolation.
Morrel ne put résister à ce spectacle; il n’était pas d’une piété exemplaire, il n’était pas facile à impressionner, mais Valentine souffrant, pleurant, se tordant les bras à sa vue, c’était plus qu’il n’en pouvait supporter en silence. Il poussa un soupir, murmura un nom, et la tête noyée dans les pleurs et marbrée sur le velours du fauteuil, une tête de Madeleine du Corrège, se releva et demeura tournée vers lui.
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