Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome III
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- Название:Le compte de Monte-Cristo Tome III
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Morrel songeait avec une agitation inexprimable à ce moment où Valentine arriverait en disant:
«Me voici, Maximilien; prenez-moi.»
Il avait organisé toute cette fuite; deux échelles avaient été cachées dans la luzerne du clos; un cabriolet, que devait conduire Maximilien lui-même, attendait; pas de domestique, pas de lumière; au détour de la première rue on allumerait des lanternes, car il ne fallait point, par un surcroît de précautions, tomber entre les mains de la police.
De temps en temps des frissonnements passaient par tout le corps de Morrel; il songeait au moment où, du faîte de ce mur, il protégerait la descente de Valentine, et où il sentirait tremblante et abandonnée dans ses bras celle dont il n’avait jamais pressé que la main et baisé le bout du doigt.
Mais quand vint l’après-midi, quand Morrel sentit l’heure s’approcher, il éprouva le besoin d’être seul; son sang bouillait, les simples questions, la seule voix d’un ami l’eussent irrité; il se renferma chez lui, essayant de lire; mais son regard glissa sur les pages sans y rien comprendre, et il finit par jeter son livre, pour en revenir à dessiner, pour la deuxième fois, son plan, ses échelles et son clos.
Enfin l’heure s’approcha.
Jamais l’homme bien amoureux n’a laissé les horloges faire paisiblement leur chemin; Morrel tourmenta si bien les siennes, qu’elles finirent par marquer huit heures et demie à six heures. Il se dit alors qu’il était temps de partir, que neuf heures était bien effectivement l’heure de la signature du contrat, mais que, selon toute probabilité, Valentine n’attendrait pas cette signature inutile; en conséquence, Morrel, après être parti de la rue Meslay à huit heures et demie à sa pendule, entrait dans le clos comme huit heures sonnèrent à Saint-Philippe-du-Roule.
Le cheval et le cabriolet furent cachés derrière une petite masure en ruine dans laquelle Morrel avait l’habitude de se cacher.
Peu à peu le jour tomba, et les feuillages du jardin se massèrent en grosses touffes d’un noir opaque.
Alors Morrel sortit de la cachette et vint regarder, le cœur palpitant, au trou de la grille: il n’y avait encore personne.
Huit heures et demie sonnèrent.
Une demi-heure s’écoula à attendre; Morrel se promenait de long en large, puis, à des intervalles toujours plus rapprochés, venait appliquer son œil aux planches. Le jardin s’assombrissait de plus en plus; mais dans l’obscurité on cherchait vainement la robe blanche; dans le silence on écoutait inutilement le bruit des pas.
La maison qu’on apercevait à travers les feuillages restait sombre, et ne présentait aucun des caractères d’une maison qui s’ouvre pour un événement aussi important que l’est une signature du contrat de mariage.
Morrel consulta sa montre, qui sonna neuf heures trois quarts; mais presque aussitôt cette même voix de l’horloge, déjà entendue deux ou trois fois rectifia l’erreur de la montre en sonnant neuf heures et demie.
C’était déjà une demi-heure d’attente de plus que Valentine n’avait fixée elle-même: elle avait dit neuf heures, même plutôt avant qu’après.
Ce fut le moment le plus terrible pour le cœur du jeune homme, sur lequel chaque seconde tombait comme un marteau de plomb.
Le plus faible bruit du feuillage, le moindre cri du vent appelaient son oreille et faisaient monter la sueur à son front; alors, tout frissonnant, il assujettissait son échelle et, pour ne pas perdre de temps, posait le pied sur le premier échelon.
Au milieu de ces alternatives de crainte et d’espoir, au milieu de ces dilatations et de ces serrements de cœur, dix heures sonnèrent à l’église.
«Oh! murmura Maximilien avec terreur, il est impossible que la signature d’un contrat dure aussi longtemps, à moins d’événements imprévus; j’ai pesé toutes les chances, calculé le temps que durent toutes les formalités, il s’est passé quelque chose.»
Et alors, tantôt il se promenait avec agitation devant la grille, tantôt il revenait appuyer son front brûlant sur le fer glacé. Valentine s’était-elle évanouie après le contrat, ou Valentine avait-elle été arrêtée dans sa fuite? C’étaient là les deux seules hypothèses où le jeune homme pouvait s’arrêter, toutes deux désespérantes.
L’idée à laquelle il s’arrêta fut qu’au milieu de sa fuite même la force avait manqué à Valentine, et qu’elle était tombée évanouie au milieu de quelque allée.
«Oh! s’il en est ainsi, s’écria-t-il en s’élançant au haut de l’échelle, je la perdrais, et par ma faute!»
Le démon qui lui avait soufflé cette pensée ne le quitta plus, et bourdonna à son oreille avec cette persistance qui fait que certains doutes, au bout d’un instant, par la force du raisonnement, deviennent des convictions. Ses yeux, qui cherchaient à percer l’obscurité croissante, croyaient, sous la sombre allée, apercevoir un objet gisant; Morrel se hasarda jusqu’à appeler, et il lui sembla que le vent apportait jusqu’à lui une plainte inarticulée.
Enfin la demie avait sonné à son tour, il était impossible de se borner plus longtemps, tout était supposable; les tempes de Maximilien battaient avec force, des nuages passaient devant ses yeux; il enjamba le mur et sauta de l’autre côté.
Il était chez Villefort, il venait d’y entrer par escalade; il songea aux suites que pouvait avoir une pareille action, mais il n’était pas venu jusque-là pour reculer.
En un instant il fut à l’extrémité de ce massif. Du point où il était parvenu on découvrait la maison.
Alors Morrel s’assura d’une chose qu’il avait déjà soupçonnée en essayant de glisser son regard à travers les arbres: c’est qu’au lieu des lumières qu’il pensait voir briller à chaque fenêtre, ainsi qu’il est naturel aux jours de cérémonie, il ne vit rien que la masse grise et voilée encore par un grand rideau d’ombre que projetait un nuage immense répandu sur la lune.
Une lumière courait de temps en temps comme éperdue, et passait devant trois fenêtres du premier étage. Ces trois fenêtres étaient celles de l’appartement de Mme de Saint-Méran.
Une autre lumière restait immobile derrière des rideaux rouges. Ces rideaux étaient ceux de la chambre à coucher de Mme de Villefort.
Morrel devina tout cela. Tant de fois, pour suivre Valentine en pensée à toute heure du jour, tant de fois, disons-nous, il s’était fait faire le plan de cette maison, que, sans l’avoir vue, il la connaissait.
Le jeune homme fut encore plus épouvanté de cette obscurité et de ce silence qu’il ne l’avait été de l’absence de Valentine.
Éperdu, fou de douleur, décidé à tout braver pour revoir Valentine et s’assurer du malheur qu’il pressentait, quel qu’il fût, Morrel gagna la lisière du massif, et s’apprêtait à traverser le plus rapidement possible le parterre, complètement découvert, quand un son de voix encore assez éloigné, mais que le vent lui apportait, parvint jusqu’à lui.
À ce bruit, il fit un pas en arrière, déjà à moitié sorti du feuillage, il s’y enfonça complètement et demeura immobile et muet, enfoui dans son obscurité.
Sa résolution était prise: si c’était Valentine seule, il l’avertirait par un mot au passage; si Valentine était accompagnée, il la verrait au moins et s’assurerait qu’il ne lui était arrivé aucun malheur; si c’étaient des étrangers, il saisirait quelques mots de leur conversation et arriverait à comprendre ce mystère, incompréhensible jusque-là.
La lune alors sortit du nuage qui la cachait, et, sur la porte du perron, Morrel vit apparaître Villefort, suivi d’un homme vêtu de noir. Ils descendirent les marches et s’avancèrent vers le massif. Ils n’avaient pas fait quatre pas que, dans cet homme vêtu de noir, Morrel avait reconnu le docteur d’Avrigny.
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