Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome III

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Le compte de Monte-Cristo Tome III: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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Morrel, qui avait de nouveau fait quelques pas pour s’éloigner, était revenu de nouveau, et, pâle de joie, le cœur épanoui, tendant à travers la grille ses deux mains à Valentine:

«Valentine, dit-il, chère amie, ce n’est point ainsi qu’il faut me parler, ou sinon il faut me laisser mourir. Pourquoi donc vous devrais-je à la violence, si vous m’aimez comme je vous aime? Me forcez-vous à vivre par humanité, voilà tout? en ce cas j’aime mieux mourir.

– Au fait, murmura Valentine, qui est-ce qui m’aime au monde? lui. Qui m’a consolée de toutes mes douleurs? lui. Sur qui reposent mes espérances, sur qui s’arrête ma vue égarée, sur qui repose mon cœur saignant? sur lui, lui, toujours lui. Eh bien, tu as raison à ton tour; Maximilien, je te suivrai, je quitterai la maison paternelle, tout. Ô ingrate que je suis! s’écria Valentine en sanglotant, tout!… même mon bon grand-père que j’oubliais!

– Non, dit Maximilien, tu ne le quitteras pas. M. Noirtier a paru éprouver, dis-tu, de la sympathie pour moi: eh bien, avant de fuir tu lui diras tout; tu te feras une égide devant Dieu de son consentement; puis, aussitôt mariés, il viendra avec nous: au lieu d’un enfant, il en aura deux. Tu m’as dit comment il te parlait et comment tu lui répondais; j’apprendrai bien vite cette langue touchante des signes, va, Valentine. Oh! je te le jure, au lieu du désespoir qui nous attend, c’est le bonheur que je te promets!

– Oh! regarde, Maximilien, regarde quelle est ta puissance sur moi, tu me fais presque croire à ce que tu me dis, et cependant ce que tu me dis est insensé, car mon père me maudira, lui; car je le connais lui, le cœur inflexible, jamais il ne pardonnera. Aussi écoutez-moi, Maximilien, si par artifice, par prière, par accident, que sais-je, moi? si enfin par un moyen quelconque je puis retarder le mariage, vous attendrez, n’est-ce pas?

– Oui, je le jure, comme vous me jurez, vous, que cet affreux mariage ne se fera jamais, et que, vous traînât-on devant le magistrat, devant le prêtre, vous direz non.

– Je te le jure, Maximilien, par ce que j’ai de plus sacré au monde, par ma mère!

– Attendons alors, dit Morrel.

– Oui, attendons, reprit Valentine, qui respirait à ce mot; il y a tant de choses qui peuvent sauver des malheureux comme nous.

– Je me fie à vous, Valentine, dit Morrel, tout ce que vous ferez sera bien fait; seulement, si l’on passe outre à vos prières, si votre père, si Mme de Saint-Méran exigent que M. Franz d’Épinay soit appelé demain à signer le contrat…

– Alors, vous avez ma parole, Morrel.

– Au lieu de signer…

– Je viens vous rejoindre et nous fuyons: mais d’ici là, ne tentons pas Dieu, Morrel; ne nous voyons pas: c’est un miracle, c’est une providence que nous n’ayons pas encore été surpris; si nous étions surpris, si l’on savait comment nous nous voyons, nous n’aurions plus aucune ressource.

– Vous avez raison, Valentine; mais comment savoir…

– Par le notaire, M. Deschamps.

– Je le connais.

– Et par moi-même. Je vous écrirai, croyez-le donc bien. Mon Dieu! ce mariage, Maximilien, m’est aussi odieux qu’à vous!

– Bien, bien! merci, ma Valentine adorée, reprit Morrel. Alors tout est dit, une fois que je sais l’heure, j’accours ici, vous franchissez ce mur dans mes bras: la chose vous sera facile, une voiture vous attendra à la porte de l’enclos, vous y montez avec moi, je vous conduis chez ma sœur, là, inconnus si cela vous convient, faisant éclat si vous le désirez, nous aurons la conscience de notre force et de notre volonté, et nous ne nous laisserons pas égorger comme l’agneau qui ne se défend qu’avec ses soupirs.

– Soit, dit Valentine; à votre tour je vous dirai: Maximilien, ce que vous ferez sera bien fait.

– Oh!

– Eh bien, êtes-vous content de votre femme? dit tristement la jeune fille.

– Ma Valentine adorée, c’est bien peu dire que dire oui.

– Dites toujours.»

Valentine s’était approchée, ou plutôt avait approché ses lèvres de la grille, et ses paroles glissaient, avec son souffle parfumé, jusqu’aux lèvres de Morrel, qui collait sa bouche de l’autre côté de la froide et inexorable clôture.

«Au revoir, dit Valentine, s’arrachant à ce bonheur, au revoir!

– J’aurai une lettre de vous?

– Oui.

– Merci, chère femme! au revoir.»

Le bruit d’un baiser innocent et perdu retentit, et Valentine s’enfuit sous les tilleuls.

Morrel écouta les derniers bruits de sa robe frôlant les charmilles, de ses pieds faisant crier le sable, leva les yeux au ciel avec un ineffable sourire pour remercier le ciel de ce qu’il permettait qu’il fût aimé ainsi, et disparut à son tour.

Le jeune homme rentra chez lui et attendit pendant tout le reste de la soirée et pendant toute la journée du lendemain sans rien recevoir. Enfin, ce ne fut que le surlendemain, vers dix heures du matin, comme il allait s’acheminer vers M. Deschamps, notaire, qu’il reçut par la poste un petit billet qu’il reconnut pour être de Valentine, quoiqu’il n’eût jamais vu son écriture.

Il était conçu en ces termes:

«Larmes, supplications, prières, n’ont rien fait. Hier, pendant deux heures, j’ai été à l’église Saint-Philippe-du-Roule, et pendant deux heures j’ai prié Dieu du fond de l’âme, Dieu est insensible comme les hommes, et la signature du contrat est fixée à ce soir, neuf heures.

«Je n’ai qu’une parole comme je n’ai qu’un cœur, Morrel, et cette parole vous est engagée: ce cœur est à vous!

«Ce soir donc, à neuf heures moins un quart, à la grille.

«Votre femme, Valentine de Villefort.

P.-S. – «Ma pauvre grand-mère va de plus mal en plus mal; hier, son exaltation est devenue du délire: aujourd’hui son délire est presque de la folie.

«Vous m’aimerez bien, n’est-ce pas, Morrel, pour me faire oublier que je l’aurai quittée en cet état?

«Je crois que l’on cache à grand-papa Noirtier que la signature du contrat doit avoir lieu ce soir.»

Morrel ne se borna pas aux renseignements que lui donnait Valentine; il alla chez le notaire, qui lui confirma la nouvelle que la signature du contrat était pour neuf heures du soir.

Puis il passa chez Monte-Cristo; ce fut encore là qu’il en sut le plus: Franz était venu lui annoncer cette solennité; de son côté, Mme de Villefort avait écrit au comte pour le prier de l’excuser si elle ne l’invitait point; mais la mort de M. de Saint-Méran et l’état où se trouvait sa veuve jetaient sur cette réunion un voile de tristesse dont elle ne voulait pas assombrir le front du comte, auquel elle souhaitait toute sorte de bonheur.

La veille, Franz avait été présenté à Mme de Saint-Méran, qui avait quitté le lit pour cette présentation, et qui s’y était remise aussitôt.

Morrel, la chose est facile à comprendre, était dans un état d’agitation qui ne pouvait échapper à un œil aussi perçant que l’était l’œil du comte, aussi Monte-Cristo fut-il pour lui plus affectueux que jamais; si affectueux, que deux ou trois fois Maximilien fut sur le point de lui tout dire. Mais il se rappela la promesse formelle donnée à Valentine, et son secret resta au fond de son cœur.

Le jeune homme relut vingt fois dans la journée la lettre de Valentine. C’était la première fois qu’elle lui écrivait, et à quelle occasion! À chaque fois qu’il relisait cette lettre, Maximilien se renouvelait à lui-même le serment de rendre Valentine heureuse. En effet, quelle autorité n’a pas la jeune fille qui prend une résolution si courageuse! quel dévouement ne mérite-t-elle pas de la part de celui à qui elle a tout sacrifié! Comme elle doit être réellement pour son amant le premier et le plus digne objet de son culte! C’est à la fois la reine et la femme, et l’on n’a point assez d’une âme pour la remercier et l’aimer.

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