Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome III
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- Название:Le compte de Monte-Cristo Tome III
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Valentine le vit et ne témoigna point d’étonnement. Il n’y a plus d’émotions intermédiaires dans un cœur gonflé par un désespoir suprême.
Morrel tendit la main à son amie. Valentine, pour toute excuse de ce qu’elle n’avait point été le trouver, lui montra le cadavre gisant sous le drap funèbre et recommença à sangloter.
Ni l’un ni l’autre n’osait parler dans cette chambre. Chacun hésitait à rompre ce silence que semblait commander la Mort debout dans quelque coin et le doigt sur les lèvres.
Enfin Valentine osa la première.
«Ami, dit-elle, comment êtes-vous ici? Hélas! je vous dirais: soyez le bienvenu, si ce n’était pas la Mort qui vous eût ouvert la porte de cette maison.
– Valentine, dit Morrel d’une voix tremblante et les mains jointes, j’étais là depuis huit heures et demie; je ne vous voyais point venir, l’inquiétude m’a pris, j’ai sauté par-dessus le mur, j’ai pénétré dans le jardin; alors des voix qui s’entretenaient du fatal accident…
– Quelles voix?» dit Valentine.
Morrel frémit, car toute la conversation du docteur et de M. de Villefort lui revint à l’esprit, et, à travers le drap, il croyait voir ces bras tordus, ce cou raidi, ces lèvres violettes.
«Les voix de vos domestiques, dit-il, m’ont tout appris.
– Mais venir jusqu’ici, c’est nous perdre, mon ami dit Valentine, sans effroi et sans colère.
– Pardonnez-moi, répondit Morrel du même ton, je vais me retirer.
– Non, dit Valentine, on vous rencontrerait, restez.
– Mais si l’on venait?»
La jeune fille secoua la tête.
«Personne ne viendra, dit-elle, soyez tranquille, voilà notre sauvegarde.»
Et elle montra la forme du cadavre moulée par le drap.
«Mais qu’est-il arrivé à M. d’Épinay? dites-moi, je vous en supplie, reprit Morrel.
– M. Franz est arrivé pour signer le contrat au moment où ma bonne grand-mère rendait le dernier soupir.
– Hélas! dit Morrel avec un sentiment de joie égoïste, car il songeait en lui-même que cette mort retardait indéfiniment le mariage de Valentine.
– Mais ce qui redouble ma douleur, continua la jeune fille, comme si ce sentiment eût dû recevoir à l’instant même sa punition, c’est que cette pauvre chère aïeule, en mourant, a ordonné qu’on terminât le mariage le plus tôt possible; elle aussi, mon Dieu! en croyant me protéger, elle aussi agissait contre moi.
– Écoutez!» dit Morrel.
Les deux jeunes gens firent silence.
On entendit la porte qui s’ouvrit, et des pas firent craquer le parquet du corridor et les marches de l’escalier.
«C’est mon père qui sort de son cabinet, dit Valentine.
– Et qui reconduit le docteur, ajouta Morrel.
– Comment savez-vous que c’est le docteur? demanda Valentine étonnée.
– Je le présume» dit Morrel.
Valentine regarda le jeune homme.
Cependant, on entendit la porte de la rue se fermer. M. de Villefort alla donner en outre un tour de clef à celle du jardin puis il remonta l’escalier.
Arrivé dans l’antichambre, il s’arrêta un instant, comme s’il hésitait s’il devait entrer chez lui ou dans la chambre de Mme de Saint-Méran. Morrel se jeta derrière une portière. Valentine ne fit pas un mouvement; on eût dit qu’une suprême douleur la plaçait au-dessus des craintes ordinaires.
M. de Villefort rentra chez lui.
«Maintenant, dit Valentine, vous ne pouvez plus sortir ni par la porte du jardin, ni par celle de la rue.»
Morrel regarda la jeune fille avec étonnement.
«Maintenant, dit-elle, il n’y a plus qu’une issue permise et sûre, c’est celle de l’appartement de mon grand-père.»
Elle se leva.
«Venez, dit-elle.
– Où cela? demanda Maximilien.
– Chez mon grand-père.
– Moi, chez M. Noirtier?
– Oui.
– Y songez-vous, Valentine?
– J’y songe, et depuis longtemps. Je n’ai plus que cet ami au monde, et nous avons tous deux besoin de lui… Venez.
– Prenez garde, Valentine, dit Morrel, hésitant à faire ce que lui ordonnait la jeune fille; prenez garde, le bandeau est tombé de mes yeux: en venant ici, j’ai accompli un acte de démence. Avez-vous bien vous-même toute votre raison, chère amie?
– Oui, dit Valentine, et je n’ai aucun scrupule au monde, si ce n’est de laisser seuls les restes de ma pauvre grand-mère, que je me suis chargée de garder.
– Valentine, dit Morrel, la mort est sacrée par elle-même.
– Oui, répondit la jeune fille; d’ailleurs ce sera court, venez.»
Valentine traversa le corridor et descendit un petit escalier qui conduisait chez Noirtier. Morrel la suivait sur la pointe du pied. Arrivés sur le palier de l’appartement, ils trouvèrent le vieux domestique.
«Barrois, dit Valentine, fermez la porte et ne laissez entrer personne.»
Elle passa la première.
Noirtier, encore dans son fauteuil, attentif au moindre bruit, instruit par son vieux serviteur de tout ce qui se passait, fixait des regards avides sur l’entrée de la chambre; il vit Valentine, et son œil brilla.
Il y avait dans la démarche et dans l’attitude de la jeune fille quelque chose de grave et de solennel qui frappa le vieillard. Aussi, de brillant qu’il était, son œil devint-il interrogateur.
«Cher père, dit-elle d’une voix brève, écoute-moi bien: tu sais que bonne maman Saint-Méran est morte il y a une heure, et que maintenant, excepté toi je n’ai plus personne qui m’aime au monde?»
Une expression de tendresse infinie passa dans les yeux du vieillard.
«C’est donc à toi seul, n’est-ce pas, que je dois confier mes chagrins ou mes espérances?»
Le paralytique fit signe que oui.
Valentine prit Maximilien par la main.
«Alors, lui dit-elle, regarde bien monsieur.»
Le vieillard fixa son œil scrutateur et légèrement étonné sur Morrel.
«C’est M. Maximilien Morrel, dit-elle, le fils de cet homme négociant de Marseille dont tu as sans doute entendu parler?
– Oui, fit le vieillard.
– C’est un nom irréprochable, que Maximilien est en train de rendre glorieux, car, à trente ans, il est capitaine de spahis, officier de la Légion d’honneur.»
Le vieillard fit signe qu’il se le rappelait.
«Eh bien, bon papa, dit Valentine en se mettant deux genoux devant le vieillard et en montrant Maximilien d’une main, je l’aime et ne serai qu’à lui! Si l’on me force d’en épouser un autre, je me laisserai mourir ou je me tuerai.»
Les yeux du paralytique exprimaient tout un monde de pensées tumultueuses.
«Tu aimes M. Maximilien Morrel, n’est-ce pas, bon papa? demanda la jeune fille.
– Oui, fit le vieillard immobile.
– Et tu peux bien nous protéger, nous qui sommes aussi tes enfants, contre la volonté de mon père?»
Noirtier attacha son regard intelligent sur Morrel, comme pour lui dire:
«C’est selon.»
Maximilien comprit.
«Mademoiselle, dit-il, vous avez un devoir sacré à remplir dans la chambre de votre aïeule; voulez-vous me permettre d’avoir l’honneur de causer un instant avec M. Noirtier?
– Oui, oui, c’est cela», fit l’œil du vieillard.
Puis il regarda Valentine avec inquiétude.
«Comment il fera pour te comprendre, veux-tu dire, bon père?
– Oui.
– Oh! sois tranquille; nous avons si souvent parlé de toi, qu’il sait bien comment je te parle.»
Puis, se tournant vers Maximilien avec un adorable sourire, quoique ce sourire fût voilé par une profonde tristesse:
«Il sait tout ce que je sais», dit-elle.
Valentine se releva, approcha un siège pour Morrel, recommanda à Barrois de ne laisser entrer personne; et après avoir embrassé tendrement son grand-père et dit adieu tristement à Morrel, elle partit. Alors Morrel, pour prouver à Noirtier qu’il avait la confiance de Valentine et connaissait tous leurs secrets, prit le dictionnaire, la plume et le papier, et plaça le tout sur une table où il y avait une lampe.
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