Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome IV

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Le compte de Monte-Cristo Tome IV: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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«Chaque mot tombait comme un coutelas sur Morcerf et retranchait une parcelle de son énergie; aux derniers mots, il cacha vivement et malgré lui sa main, mutilée en effet par une blessure, dans sa poitrine, et retomba sur son fauteuil, abîmé dans un morne désespoir.

«Cette scène avait fait tourbillonner les esprits de l’assemblée, comme on voit courir les feuilles détachées du tronc sous le vent puissant du nord.

«- Monsieur le comte de Morcerf, dit le président, ne vous laissez pas abattre, répondez: la justice de la cour est suprême et égale pour tous comme celle de Dieu; elle ne vous laissera pas écraser par vos ennemis sans vous donner les moyens de les combattre. Voulez-vous des enquêtes nouvelles? Voulez-vous que j’ordonne un voyage de deux membres de la Chambre à Janina? Parlez!

«Morcerf ne répondit rien.

«Alors, tous les membres de la commission se regardèrent avec une sorte de terreur. On connaissait le caractère énergique et violent du comte. Il fallait une bien terrible prostration pour annihiler la défense de cet homme; il fallait enfin penser qu’à ce silence, qui ressemblait au sommeil, succéderait un réveil qui ressemblerait à la foudre.

«- Eh bien, lui demanda le président, que décidez-vous?

«- Rien! dit en se levant le comte avec une voix sourde.

«- La fille d’Ali-Tebelin, dit le président, a donc déclaré bien réellement la vérité? elle est donc bien réellement le témoin terrible auquel il arrive toujours que le coupable n’ose répondre: NON? vous avez donc fait bien réellement toutes les choses dont on vous accuse?

«Le comte jeta autour de lui un regard dont l’expression désespérée eût touché des tigres, mais il ne pouvait désarmer des juges; puis il leva les yeux vers la voûte, et les détourna aussitôt, comme s’il eût craint que cette voûte, en s’ouvrant, ne fît resplendir ce second tribunal qui se nomme le ciel, cet autre juge qui s’appelle Dieu.

«Alors, avec un brusque mouvement, il arracha les boutons de cet habit fermé qui l’étouffait, et sortit de la salle comme un sombre insensé; un instant son pas retentit lugubrement sous la voûte sonore, puis bientôt le roulement de la voiture qui l’emportait au galop ébranla le portique de l’édifice florentin.

«- Messieurs, dit le président quand le silence fut rétabli, M. le comte de Morcerf est-il convaincu de félonie, de trahison et d’indignité?

«- Oui! répondirent d’une voix unanime tous les membres de la commission d’enquête.

«Haydée avait assisté jusqu’à la fin de la séance; elle entendit prononcer la sentence du comte sans qu’un seul des traits de son visage exprimât ou la joie ou la pitié.

«Alors, ramenant son voile sur son visage, elle salua majestueusement les conseillers, et sortit de ce pas dont Virgile voyait marcher les déesses.»

LXXXVII. La provocation.

«Alors, continua Beauchamp, je profitai du silence et de l’obscurité de la salle pour sortir sans être vu. L’huissier qui m’avait introduit m’attendait à la porte. Il me conduisit, à travers les corridors, jusqu’à une petite porte donnant sur la rue de Vaugirard. Je sortis l’âme brisée et ravie tout à la fois, pardonnez-moi cette expression, Albert, brisée par rapport à vous, ravie de la noblesse de cette jeune fille poursuivant la vengeance paternelle. Oui, je vous le jure, Albert, de quelque part que vienne cette révélation, je dis, moi qu’elle peut venir d’un ennemi, mais que cet ennemi n’est que l’agent de la Providence.»

Albert tenait sa tête entre ses deux mains; il releva son visage, rouge de honte et baigné de larmes, et saisissant le bras de Beauchamp.

«Ami, lui dit-il, ma vie est finie: il me reste, non pas à dire comme vous que la Providence m’a porté le coup, mais à chercher quel homme me poursuit de son inimitié; puis, quand je le connaîtrai, je tuerai cet homme, ou cet homme me tuera; or, je compte sur votre amitié pour m’aider, Beauchamp, si toutefois le mépris ne l’a pas tuée dans votre cœur.

– Le mépris, mon ami? et en quoi ce malheur vous touchera-t-il? Non! Dieu merci! nous n’en sommes plus au temps où un injuste préjugé rendait les fils responsables des actions des pères. Repassez toute votre vie, Albert, elle date d’hier, il est vrai, mais jamais aurore d’un beau jour fut-elle plus pure que votre orient? non, Albert, croyez-moi, vous êtes jeune, vous êtes riche, quittez la France: tout s’oublie vite dans cette grande Babylone à l’existence agitée et aux goûts changeants; vous viendrez dans trois ou quatre ans, vous aurez épousé quelque princesse russe, et personne ne songera plus à ce qui s’est passé hier, à plus forte raison à ce qui s’est passé il y a seize ans.

– Merci, mon cher Beauchamp, merci de l’excellente intention qui vous dicte vos paroles, mais cela ne peut être ainsi, je vous ai dit mon désir, et maintenant, s’il le faut, je changerai le mot désir en celui de volonté. Vous comprenez qu’intéressé comme je le suis dans cette affaire, je ne puis voir la chose du même point de vue que vous. Ce qui vous semble venir à vous d’une source céleste me semble venir à moi d’une source moins pure. La Providence me paraît, je vous l’avoue, fort étrangère à tout ceci, et cela heureusement, car au lieu de l’invisible et de l’impalpable messagère des récompenses et punitions célestes, je trouverai un être palpable et visible, sur lequel je me vengerai, oh! oui, je vous le jure, de tout ce que je souffre depuis un mois. Maintenant, je vous le répète, Beauchamp, je tiens à rentrer dans la vie humaine et matérielle, et, si vous êtes encore mon ami comme vous le dites, aidez-moi à retrouver la main qui a porté le coup.

– Alors, soit! dit Beauchamp; et si vous tenez absolument à ce que je descende sur la terre je le ferai; si vous tenez à vous mettre à la recherche d’un ennemi, je m’y mettrai avec vous. Et je le trouverai, car mon honneur est presque aussi intéressé que le vôtre à ce que nous le retrouvions.

– Eh bien, alors, Beauchamp, vous comprenez, à l’instant même, sans retard, commençons nos investigations. Chaque minute de retard est une éternité pour moi; le dénonciateur n’est pas encore puni, il peut donc espérer qu’il ne le sera pas; et, sur mon honneur, s’il l’espère, il se trompe!

– Eh bien, écoutez-moi, Morcerf.

– Ah! Beauchamp, je vois que vous savez quelque chose; tenez, vous me rendez la vie!

– Je ne dis pas que ce soit réalité, Albert, mais c’est au moins une lumière dans la nuit: en suivant cette lumière, peut-être nous conduira-t-elle au but.

– Dites! vous voyez bien que je bous d’impatience.

– Eh bien, je vais vous raconter ce que je n’ai pas voulu vous dire en revenant de Janina.

– Parlez.

– Voilà ce qui s’est passé, Albert; j’ai été tout naturellement chez le premier banquier de la ville pour prendre des informations; au premier mot que j’ai dit de l’affaire, avant même que le nom de votre père eût été prononcé:

«- Ah! dit-il, très bien, je devine ce qui vous amène.

«- Comment cela, et pourquoi?

«- Parce qu’il y a quinze jours à peine j’ai été interrogé sur le même sujet.

«- Par qui?

«- Par un banquier de Paris, mon correspondant.

«- Que vous nommez?

«- M. Danglars.»

– Lui! s’écria Albert; en effet, c’est bien lui qui depuis si longtemps poursuit mon pauvre père de sa haine jalouse; lui, l’homme prétendu populaire, qui ne peut pardonner au comte de Morcerf d’être pair de France. Et, tenez, cette rupture de mariage sans raison donnée; oui, c’est bien cela.

– Informez-vous, Albert (mais ne vous emportez pas d’avance), informez-vous, vous dis-je, et si la chose est vraie…

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