Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome IV

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Le compte de Monte-Cristo Tome IV: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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– Oh! oui, si la chose est vraie! s’écria le jeune homme, il me paiera tout ce que j’ai souffert.

– Prenez garde, Morcerf, c’est un homme déjà vieux.

– J’aurai égard à son âge comme il a eu égard à l’honneur de ma famille; s’il en voulait à mon père, que ne frappait-il mon père? Oh! non, il a eu peur de se trouver en face d’un homme!

– Albert, je ne vous condamne pas, je ne fais que vous retenir; Albert, agissez prudemment.

– Oh! n’ayez pas peur; d’ailleurs, vous m’accompagnerez, Beauchamp, les choses solennelles doivent être traitées devant témoin. Avant la fin de cette journée, si M. Danglars est le coupable, M. Danglars aura cessé de vivre ou je serai mort. Pardieu, Beauchamp, je veux faire de belles funérailles à mon honneur!

– Eh bien, alors, quand de pareilles résolutions sont prises, Albert, il faut les mettre à exécution à l’instant même. Vous voulez aller chez M. Danglars? partons.»

On envoya chercher un cabriolet de place. En entrant dans l’hôtel du banquier, on aperçut le phaéton et le domestique de M. Andrea Cavalcanti à la porte.

«Ah! parbleu! voilà qui va bien, dit Albert avec une voix sombre. Si M. Danglars ne veut pas se battre avec moi, je lui tuerai son gendre. Cela doit se battre, un Cavalcanti.»

On annonça le jeune homme au banquier, qui, au nom d’Albert, sachant ce qui s’était passé la veille, fit défendre sa porte. Mais il était trop tard, il avait suivi le laquais; il entendit l’ordre donné, força la porte et pénétra, suivi de Beauchamp, jusque dans le cabinet du banquier.

«Mais, monsieur! s’écria celui-ci, n’est-on plus maître de recevoir chez soi qui l’on veut, ou qui l’on ne veut pas? Il me semble que vous vous oubliez étrangement.

– Non, monsieur, dit froidement Albert, il y a des circonstances, et vous êtes dans une de celles-là, où il faut, sauf lâcheté, je vous offre ce refuge, être chez soi pour certaines personnes du moins.

– Alors, que me voulez-vous donc, monsieur?

– Je veux, dit Morcerf, s’approchant sans paraître faire attention à Cavalcanti qui était adossé à la cheminée, je veux vous proposer un rendez-vous dans un coin écarté, où personne ne vous dérangera pendant dix minutes, je ne vous en demande pas davantage; où, des deux hommes qui se sont rencontrés, il en restera un sous les feuilles.»

Danglars pâlit, Calvalcanti fit un mouvement. Albert se retourna vers le jeune homme:

«Oh! mon Dieu! dit-il, venez si vous voulez, monsieur le comte, vous avez le droit d’y être, vous êtes presque de la famille, et je donne de ces sorties de rendez-vous à autant de gens qu’il s’en trouvera pour les accepter.»

Cavalcanti regarda d’un air stupéfait Danglars lequel faisant un effort, se leva et s’avança entre les deux jeunes gens. L’attaque d’Albert à Andrea venait de le placer sur un autre terrain, et il espérait que la visite d’Albert avait une autre cause que celle qu’il lui avait supposée d’abord.

«Ah çà! monsieur, dit-il à Albert, si vous venez ici chercher querelle à monsieur parce que je l’ai préféré à vous, je vous préviens que je ferai de cela une affaire de procureur du roi.

– Vous vous trompez, monsieur, dit Morcerf avec un sombre sourire, je ne parle pas de mariage le moins du monde, et je ne m’adresse à M. Cavalcanti que parce qu’il m’a semblé avoir eu un instant l’intention d’intervenir dans notre discussion. Et puis, tenez, au reste, vous avez raison, dit-il, je cherche aujourd’hui querelle à tout le monde; mais soyez tranquille, monsieur Danglars, la priorité vous appartient.

– Monsieur, répondit Danglars, pâle de colère et de peur, je vous avertis que lorsque j’ai le malheur de rencontrer sur mon chemin un dogue enragé, je le tue et que, loin de me croire coupable, je pense avoir rendu un service à la société. Or, si vous êtes enragé et que vous tendiez à me mordre, je vous en préviens, je vous tuerai sans pitié. Tiens! est-ce ma faute, à moi, si votre père est déshonoré?

– Oui, misérable! s’écria Morcerf, c’est ta faute!»

Danglars fit un pas en arrière.

«Ma faute! à moi, dit-il; mais vous êtes fou! Est-ce que je sais l’histoire grecque, moi? Est-ce que j’ai voyagé dans tous ces pays-là? Est-ce que c’est moi qui ai conseillé à votre père de vendre les châteaux de Janina? de trahir…

– Silence! dit Albert d’une voix sourde. Non, ce n’est pas vous qui directement avez fait cet éclat et causé ce malheur, mais c’est vous qui l’avez hypocritement provoqué.

– Moi!

– Oui, vous! d’où vient la révélation?

– Mais il me semble que le journal vous l’a dit: de Janina, parbleu!

– Qui a écrit à Janina?

– À Janina?

– Oui. Qui a écrit pour demander des renseignements sur mon père?

– Il me semble que tout le monde peut écrire à Janina.

– Une seule personne a écrit cependant.

– Une seule?

– Oui! et cette personne, c’est vous.

– J’ai écrit, sans doute; il me semble que lorsqu’on marie sa fille à un jeune homme, on peut prendre des renseignements sur la famille de ce jeune homme; c’est non seulement un droit, mais encore un devoir.

– Vous avez écrit, monsieur, dit Albert, sachant parfaitement la réponse qui vous viendrait.

– Moi? Ah! je vous le jure bien, s’écria Danglars avec une confiance et une sécurité qui venaient encore moins de sa peur peut-être que de l’intérêt qu’il ressentait au fond pour le malheureux jeune homme; je vous jure que jamais je n’eusse pensé à écrire à Janina. Est-ce que je connaissais la catastrophe d’Ali-Pacha, moi?

– Alors quelqu’un vous a donc poussé à écrire?

– Certainement.

– On vous a poussé?

– Oui.

– Qui cela?… achevez… dites…

– Pardieu! rien de plus simple, je parlais du passé de votre père, je disais que la source de sa fortune était toujours restée obscure. La personne m’a demandé où votre père avait fait cette fortune. J’ai répondu: «En Grèce.» Alors elle m’a dit: «Eh bien, écrivez à Janina.»

– Et qui vous a donné ce conseil?

– Parbleu! le comte de Monte-Cristo, votre ami.

– Le comte de Monte-Cristo vous a dit d’écrire à Janina?

– Oui, et j’ai écrit. Voulez-vous voir ma correspondance? je vous la montrerai.»

Albert et Beauchamp se regardèrent.

«Monsieur, dit alors Beauchamp, qui n’avait point encore pris la parole, il me semble que vous accusez le comte, qui est absent de Paris, et qui ne peut se justifier en ce moment?

– Je n’accuse personne, monsieur, dit Danglars, je raconte, et je répéterai devant M. le comte de Monte-Cristo ce que je viens de dire devant vous.

– Et le comte sait quelle réponse vous avez reçue?

– Je la lui ai montrée.

– Savait-il que le nom de baptême de mon père était Fernand, et que son nom de famille était Mondego?

– Oui, je le lui avais dit depuis longtemps au surplus, je n’ai fait là-dedans que ce que tout autre eût fait à ma place, et même peut-être beaucoup moins. Quand, le lendemain de cette réponse, poussé par M. de Monte-Cristo, votre père est venu me demander ma fille officiellement, comme cela se fait quand on veut en finir, j’ai refusé, j’ai refusé net, c’est vrai, mais sans explication, sans éclat. En effet, pourquoi aurais-je fait un éclat? En quoi l’honneur ou le déshonneur de M. de Morcerf m’importe-t-il? Cela ne faisait ni hausser ni baisser la rente.»

Albert sentit la rougeur lui monter au front; il n’y avait plus de doute, Danglars se défendait avec la bassesse, mais avec l’assurance d’un homme qui dit, sinon toute la vérité, du moins une partie de la vérité, non point par conscience, il est vrai, mais par terreur. D’ailleurs, que cherchait Morcerf? ce n’était pas le plus ou moins de culpabilité de Danglars ou de Monte-Cristo, c’était un homme qui répondît de l’offense légère ou grave, c’était un homme qui se battît, et il était évident que Danglars ne se battrait pas.

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