Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome IV

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Le compte de Monte-Cristo Tome IV: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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Un sourire ironique effleura les lèvres d’Albert. Mercédès vit ce sourire, et avec son double instinct de femme et de mère elle devina tout; mais, prudente et forte, elle cacha son trouble et ses frémissements.

Albert laissa tomber la conversation; au bout d’un instant la comtesse la renoua.

«Vous veniez me demander comment j’allais, dit-elle, je vous répondrai franchement, mon ami, que je ne me sens pas bien. Vous devriez vous installer ici, Albert, vous me tiendriez compagnie; j’ai besoin de n’être pas seule.

– Ma mère, dit le jeune homme, je serais à vos ordres, et vous savez avec quel bonheur, si une affaire pressée et importante ne me forçait à vous quitter toute la soirée.

– Ah! fort bien, répondit Mercédès avec un soupir; allez, Albert, je ne veux point vous rendre esclave de votre piété filiale.»

Albert fit semblant de ne point entendre, salua sa mère et sortit. À peine le jeune homme eut-il refermé la porte que Mercédès fit appeler un domestique de confiance et lui ordonna de suivre Albert partout où il irait dans la soirée, et de lui en venir rendre compte à l’instant même.

Puis elle sonna sa femme de chambre, et, si faible qu’elle fût, se fit habiller pour être prête à tout événement.

La mission donnée au laquais n’était pas difficile à exécuter. Albert rentra chez lui et s’habilla avec une sorte de recherche sévère. À huit heures moins dix minutes Beauchamp arriva: il avait vu Château-Renaud, lequel avait promis de se trouver à l’orchestre avant le lever du rideau.

Tous deux montèrent dans le coupé d’Albert, qui n’ayant aucune raison de cacher où il allait, dit tout haut:

«À l’Opéra!»

Dans son impatience, il avait devancé le lever du rideau. Château-Renaud était à sa stalle: prévenu de tout par Beauchamp, Albert n’avait aucune explication à lui donner. La conduite de ce fils cherchant à venger son père était si simple, que Château-Renaud ne tenta en rien de le dissuader, et se contenta de lui renouveler l’assurance qu’il était à sa disposition.

Debray n’était pas encore arrivé, mais Albert savait qu’il manquait rarement une représentation de l’Opéra. Albert erra dans le théâtre jusqu’au lever du rideau. Il espérait rencontrer Monte-Cristo, soit dans le couloir, soit dans l’escalier. La sonnette l’appela à sa place, et il vint s’asseoir à l’orchestre, entre Château-Renaud et Beauchamp.

Mais ses yeux ne quittaient pas cette loge d’entre-colonnes qui, pendant tout le premier acte, semblait s’obstiner à rester fermée.

Enfin, comme Albert, pour la centième fois, interrogeait sa montre, au commencement du deuxième acte, la porte de la loge s’ouvrit, et Monte-Cristo, vêtu de noir, entra et s’appuya à la rampe pour regarder dans la salle; Morrel le suivait, cherchant des yeux sa sœur et son beau-frère. Il les aperçut dans une loge du second rang, et leur fit signe.

Le comte, en jetant son coup d’œil circulaire dans la salle, aperçut une tête pâle et des yeux étincelants qui semblaient attirer avidement ses regards; il reconnut bien Albert, mais l’expression qu’il remarqua sur ce visage bouleversé lui conseilla sans doute de ne point l’avoir remarqué. Sans faire donc aucun mouvement qui décelât sa pensée, il s’assit, tira sa jumelle de son étui, et lorgna d’un autre côté.

Mais, sans paraître voir Albert, le comte ne le perdait pas de vue, et, lorsque la toile tomba sur la fin du second acte, son coup d’œil infaillible et sûr suivit le jeune homme sortant de l’orchestre et accompagné de ses deux amis.

Puis, la même tête reparut aux carreaux d’une première loge, en face de la sienne. Le comte sentait venir à lui la tempête, et lorsqu’il entendit la clef tourner dans la serrure de sa loge, quoiqu’il parlât en ce moment même à Morrel avec son visage le plus riant, le comte savait à quoi s’en tenir, et il s’était préparé à tout.

La porte s’ouvrit.

Seulement alors, Monte-Cristo se retourna et aperçut Albert, livide et tremblant; derrière lui étaient Beauchamp et Château-Renaud.

«Tiens! s’écria-t-il avec cette bienveillante politesse qui distinguait d’habitude son salut des banales civilités du monde, voilà mon cavalier arrivé au but! Bonsoir, monsieur de Morcerf.»

Et le visage de cet homme, si singulièrement maître de lui-même, exprimait la plus parfaite cordialité.

Morrel alors se rappela seulement la lettre qu’il avait reçue du vicomte, et dans laquelle, sans autre explication, celui-ci le priait de se trouver à l’Opéra; et il comprit qu’il allait se passer quelque chose de terrible.

«Nous ne venons point ici pour échanger d’hypocrites politesses ou de faux-semblants d’amitié, dit le jeune homme; nous venons vous demander une explication, monsieur le comte.»

La voix tremblante du jeune homme avait peine à passer entre ses dents serrées.

«Une explication à l’Opéra? dit le comte avec ce ton si calme et avec ce coup d’œil si pénétrant, qu’on reconnaît à ce double caractère l’homme éternellement sûr de lui-même. Si peu familier que je sois avec les habitudes parisiennes, je n’aurais pas cru, monsieur, que ce fût là que les explications se demandaient.

– Cependant, lorsque les gens se font celer, dit Albert, lorsqu’on ne peut pénétrer jusqu’à eux sous prétexte qu’ils sont au bain, à table ou au lit, il faut bien s’adresser là où on les rencontre.

– Je ne suis pas difficile à rencontrer, dit Monte-Cristo, car hier encore, monsieur, si j’ai bonne mémoire, vous étiez chez moi.

– Hier, monsieur, dit le jeune homme, dont la tête s’embarrassait, j’étais chez vous parce que j’ignorais qui vous étiez.»

Et en prononçant ces paroles, Albert avait élevé la voix de manière à ce que les personnes placées dans les loges voisines l’entendissent, ainsi que celles qui passaient dans le couloir. Aussi les personnes des loges se retournèrent-elles, et celles du couloir s’arrêtèrent-elles derrière Beauchamp et Château-Renaud au bruit de cette altercation.

«D’où sortez-vous donc, monsieur? dit Monte-Cristo sans la moindre émotion apparente. Vous ne semblez pas jouir de votre bon sens.

– Pourvu que je comprenne vos perfidies, monsieur, et que je parvienne à vous faire comprendre que je veux m’en venger, je serai toujours assez raisonnable, dit Albert furieux.

– Monsieur, je ne vous comprends point, répliqua Monte-Cristo, et, quand même je vous comprendrais, vous n’en parleriez encore que trop haut. Je suis ici chez moi, monsieur, et moi seul ai le droit d’y élever la voix au-dessus des autres. Sortez, monsieur!»

Et Monte-Cristo montra la porte à Albert avec un geste admirable de commandement.

«Ah! je vous en ferai bien sortir, de chez vous! reprit Albert en froissant dans ses mains convulsives son gant, que le comte ne perdait pas de vue.

– Bien, bien! dit flegmatiquement Monte-Cristo; vous me cherchez querelle, monsieur; je vois cela; mais un conseil, vicomte, et retenez-le bien: c’est une coutume mauvaise que de faire du bruit en provoquant. Le bruit ne va pas à tout le monde, monsieur de Morcerf.»

À ce nom, un murmure d’étonnement passa comme un frisson parmi les auditeurs de cette scène. Depuis la veille le nom de Morcerf était dans toutes les bouches.

Albert mieux que tous, et le premier de tous, comprit l’allusion, et fit un geste pour lancer son gant au visage du comte; mais Morrel lui saisit le poignet, tandis que Beauchamp et Château-Renaud, craignant que la scène ne dépassât la limite d’une provocation, le retenaient par-derrière.

Mais Monte-Cristo, sans se lever, en inclinant sa chaise, étendit la main seulement, et saisissant entre les doigts crispés du jeune homme le gant humide et écrasé:

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