Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome IV

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Le compte de Monte-Cristo Tome IV: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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Il se leva et s’élança au-devant de Morrel.

«Qu’y a-t-il donc, Maximilien? Lui demanda-t-il; vous êtes pâle, et votre front ruisselle de sueur.»

Morrel tomba sur un fauteuil plutôt qu’il ne s’assit.

«Oui, dit-il, je suis venu vite, j’avais besoin de vous parler.

– Tout le monde se porte bien dans votre famille? demanda le comte avec un ton de bienveillance affectueuse à la sincérité de laquelle personne ne se fût trompé.

– Merci, comte, merci, dit le jeune homme visiblement embarrassé pour commencer l’entretien; oui, dans ma famille tout le monde se porte bien.

– Tant mieux; cependant vous avez quelque chose à me dire? reprit le comte, de plus en plus inquiet.

– Oui, dit Morrel, c’est vrai je viens de sortir d’une maison où la mort venait d’entrer, pour accourir à vous.

– Sortez-vous donc de chez M. de Morcerf? demanda Monte-Cristo.

– Non, dit Morrel; quelqu’un est-il mort chez M. de Morcerf?

– Le général vient de se brûler la cervelle, répondit Monte-Cristo.

– Oh! l’affreux malheur! s’écria Maximilien.

– Pas pour la comtesse, pas pour Albert, dit Monte-Cristo; mieux vaut un père et un époux mort qu’un père et un époux déshonoré; le sang lavera la honte.

– Pauvre comtesse! dit Maximilien, c’est elle que je plains surtout, une si noble femme!

– Plaignez aussi Albert, Maximilien; car, croyez-le, c’est le digne fils de la comtesse. Mais revenons à vous: vous accouriez vers moi, m’avez-vous dit; aurais-je le bonheur que vous eussiez besoin de moi?

– Oui, j’ai besoin de vous, c’est-à-dire que j’ai cru comme un insensé que vous pouviez me porter secours dans une circonstance où Dieu seul peut me secourir.

– Dites toujours, répondit Monte-Cristo.

– Oh! dit Morrel, je ne sais en vérité s’il m’est permis de révéler un pareil secret à des oreilles humaines; mais la fatalité m’y pousse, la nécessité m’y contraint, comte.»

Morrel s’arrêta hésitant.

«Croyez-vous que je vous aime? dit Monte-Cristo, prenant affectueusement la main du jeune homme entre les siennes.

– Oh! tenez, vous m’encouragez, et puis quelque chose me dit là (Morrel posa la main sur son cœur) que je ne dois pas avoir de secret pour vous.

– Vous avez raison, Morrel, c’est Dieu qui parle à votre cœur, et c’est votre cœur qui vous parle. Redites-moi ce que vous dit votre cœur.

– Comte, voulez-vous me permettre d’envoyer Baptistin demander de votre part des nouvelles de quelqu’un que vous connaissez?

– Je me suis mis à votre disposition, à plus forte raison j’y mets mes domestiques.

– Oh! c’est que je ne vivrai pas, tant que je n’aurai pas la certitude qu’elle va mieux.

– Voulez-vous que je sonne Baptistin?

– Non, je vais lui parler moi-même.»

Morrel sortit, appela Baptistin et lui dit quelques mots tout bas. Le valet de chambre partit tout courant.

«Eh bien, est-ce fait? demanda Monte-Cristo en voyant reparaître Morrel.

– Oui, et je vais être un peu plus tranquille.

– Vous savez que j’attends, dit Monte-Cristo souriant.

– Oui, et, moi, je parle. Écoutez, un soir je me trouvais dans un jardin; j’étais caché par un massif d’arbres, nul ne se doutait que je pouvais être là. Deux personnes passèrent près de moi; permettez que je taise provisoirement leurs noms, elles causaient à voix basse, et cependant j’avais un tel intérêt à entendre leurs paroles que je ne perdais pas un mot de ce qu’elles disaient.

– Cela s’annonce lugubrement, si j’en crois votre pâleur et votre frisson, Morrel.

– Oh oui! bien lugubrement, mon ami! Il venait de mourir quelqu’un chez le maître du jardin où je me trouvais; l’une des deux personnes dont j’entendais la conversation était le maître de ce jardin, et l’autre était le médecin. Or, le premier confiait au second ses craintes et ses douleurs; car c’était la seconde fois depuis un mois que la mort s’abattait, rapide et imprévue, sur cette maison, qu’on croirait désignée par quelque ange exterminateur à la colère de Dieu.

– Ah! ah!» dit Monte-Cristo en regardant fixement le jeune homme, et en tournant son fauteuil par un mouvement imperceptible de manière à se placer dans l’ombre, tandis que le jour frappait le visage de Maximilien.

«Oui, continua celui-ci, la mort était entrée deux fois dans cette maison en un mois.

– Et que répondait le docteur? demanda Monte-Cristo.

– Il répondait… il répondait que cette mort n’était point naturelle, et qu’il fallait l’attribuer…

– À quoi?

– Au poison!

– Vraiment! dit Monte-Cristo avec cette toux légère qui, dans les moments de suprême émotion, lui servait à déguiser soit sa rougeur, soit sa pâleur, soit l’attention même avec laquelle il écoutait; vraiment, Maximilien, vous avez entendu de ces choses-là?

– Oui, cher comte, je les ai entendues, et le docteur a ajouté que, si pareil événement se renouvelait, il se croirait obligé d’en appeler à la justice.»

Monte-Cristo écoutait ou paraissait écouter avec le plus grand calme.

«Eh bien, dit Maximilien, la mort a frappé une troisième fois, et ni le maître de la maison ni le docteur n’ont rien dit; la mort va frapper une quatrième fois, peut-être. Comte, à quoi croyez-vous que la connaissance de ce secret m’engage?

– Mon cher ami, dit Monte-Cristo, vous me paraissez conter là une aventure que chacun de nous sait par cœur. La maison où vous avez entendu cela, je la connais, ou tout au moins j’en connais une pareille; une maison où il y a un jardin, un père de famille, un docteur, une maison où il y a eu trois morts étranges et inattendues. Eh bien regardez-moi, moi qui n’ai point intercepté de confidence et qui cependant sait tout cela aussi bien que vous, est-ce que j’ai des scrupules de conscience? Non, cela ne me regarde pas, moi. Vous dites qu’un ange exterminateur semble désigner cette maison à la colère du Seigneur; eh bien, qui vous dit que votre supposition n’est pas une réalité? Ne voyez pas les choses que ne veulent pas voir ceux qui ont intérêt à les voir. Si c’est la justice et non la colère de Dieu qui se promène dans cette maison, Maximilien, détournez la tête et laissez passer la justice de Dieu.»

Morrel frissonna. Il y avait quelque chose à la fois de lugubre, de solennel et de terrible dans l’accent du comte.

«D’ailleurs, continua-t-il avec un changement de voix si marqué qu’on eût dit que ces dernières paroles ne sortaient pas de la bouche du même homme; d’ailleurs, qui vous dit que cela recommencera?

– Cela recommence, comte! s’écria Morrel, et voilà pourquoi j’accours chez vous.

– Eh bien, que voulez-vous que j’y fasse, Morrel? Voudriez-vous, par hasard, que je prévinsse M. le procureur du roi?»

Monte-Cristo articula ces dernières paroles avec tant de clarté et avec une accentuation si vibrante, que Morrel, se levant tout à coup, s’écria:

«Comte! Comte! Vous savez de qui je veux parler, n’est-ce pas?

– Eh! Parfaitement, mon bon ami, et je vais vous le prouver en mettant les points sur les i , ou plutôt les noms sur les hommes. Vous vous êtes promené un soir dans le jardin de M. de Villefort; d’après ce que vous m’avez dit, je présume que c’est le soir de la mort de Mme de Saint-Méran. Vous avez entendu M. de Villefort causer avec M. d’Avrigny de la mort de M. de Saint-Méran et de celle non moins étonnante de la marquise. M. d’Avrigny disait qu’il croyait à un empoisonnement et même à deux empoisonnements; et vous voilà, vous honnête homme par excellence, vous voilà depuis ce moment occupé à palper votre cœur, à jeter la sonde dans votre conscience pour savoir s’il faut révéler ce secret ou le taire. Nous ne sommes plus au Moyen Âge, cher ami, et il n’y a plus de Sainte-Vehme, il n’y a plus de francs juges; que diable allez-vous demander à ces gens-là? Conscience, que me veux-tu? comme dit Sterne. Eh! Mon cher, laissez-les dormir s’ils dorment, laissez-les pâlir dans leurs insomnies, et, pour l’amour de Dieu, dormez, vous qui n’avez pas de remords qui vous empêchent de dormir.»

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