Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome IV

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Le compte de Monte-Cristo Tome IV: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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Et la jeune femme, les larmes aux yeux, et avec toutes les marques d’affection d’une véritable mère s’approcha de Valentine, dont elle prit la main.

D’Avrigny continua de regarder Noirtier, il vit les yeux du vieillard se dilater et s’arrondir, ses joues blêmir et trembler; la sueur perla sur son front.

«Ah!» fit-il involontairement, en suivant la direction du regard de Noirtier, c’est-à-dire en fixant ses yeux sur Mme de Villefort, qui répétait:

«Cette pauvre enfant sera mieux dans son lit. Venez, Fanny, nous la coucherons.»

M. d’Avrigny, qui voyait dans cette proposition un moyen de rester seul avec Noirtier, fit signe de la tête que c’était effectivement ce qu’il y avait de mieux à faire, mais il défendit qu’elle prit rien au monde que ce qu’il ordonnerait.

On emporta Valentine, qui était revenue à la connaissance, mais qui était incapable d’agir et presque de parler tant ses membres étaient brisés par la secousse qu’elle venait d’éprouver. Cependant elle eut la force de saluer d’un coup d’œil son grand-père, dont il semblait qu’on arrachât l’âme en l’emportant.

D’Avrigny suivit la malade, termina ses prescriptions, ordonna à Villefort de prendre un cabriolet, d’aller en personne chez le pharmacien faire préparer devant lui les potions ordonnées, de les rapporter lui-même et de l’attendre dans la chambre de sa fille.

Puis, après avoir renouvelé l’injonction de ne rien laisser prendre à Valentine, il redescendit chez Noirtier, ferma soigneusement les portes, et après s’être assuré que personne n’écoutait:

«Voyons, dit-il, vous savez quelque chose sur cette maladie de votre petite-fille?

– Oui, fit le vieillard.

– Écoutez, nous n’avons pas de temps à perdre, je vais vous interroger et vous me répondrez.»

Noirtier fit signe qu’il était prêt à répondre.

«Avez-vous prévu l’accident qui est arrivé aujourd’hui à Valentine?

– Oui.»

D’Avrigny réfléchit un instant puis se rapprochant de Noirtier:

«Pardonnez-moi ce que je vais vous dire, ajouta-t-il, mais nul indice ne doit être négligé dans la situation terrible où nous sommes. Vous avez vu mourir le pauvre Barrois?»

Noirtier leva les yeux au ciel.

«Savez-vous de quoi il est mort? demanda d’Avrigny en posant sa main sur l’épaule de Noirtier.

– Oui, répondit le vieillard.

– Pensez-vous que sa mort ait été naturelle?»

Quelque chose comme un sourire s’esquissa sur les lèvres inertes de Noirtier.

«Alors l’idée que Barrois avait été empoisonné vous est venue?

– Oui.

– Croyez-vous que ce poison dont il a été victime lui ait été destiné?

– Non.

– Maintenant pensez-vous que ce soit la même main qui a frappé Barrois, en voulant frapper un autre, qui frappe aujourd’hui Valentine?

– Oui.

– Elle va donc succomber aussi?» demanda d’Avrigny en fixant son regard profond sur Noirtier.

Et il attendit l’effet de cette phrase sur le vieillard.

«Non, répondit-il avec un air de triomphe qui eût pu dérouter toutes les conjectures du plus habile devin.

– Alors vous espérez? dit d’Avrigny avec surprise.

– Oui.

– Qu’espérez-vous?

Le vieillard fit comprendre des yeux qu’il ne pouvait répondre.

«Ah! oui, c’est vrai», murmura d’Avrigny.

Puis revenant à Noirtier:

«Vous espérez, dit-il, que l’assassin se lassera?

– Non.

– Alors, vous espérez que le poison sera sans effet sur Valentine?

– Oui.

– Car je ne vous apprends rien, n’est-ce pas, ajouta d’Avrigny, en vous disant qu’on vient d’essayer de l’empoisonner?»

Le vieillard fit signe des yeux qu’il ne conservait aucun doute à ce sujet.

«Alors, comment espérez-vous que Valentine échappera?»

Noirtier tint avec obstination ses yeux fixés du même côté, d’Avrigny suivit la direction de ses yeux et vit qu’ils étaient attachés sur une bouteille contenant la potion qu’on lui apportait tous les matins.

«Ah! ah! dit d’Avrigny, frappé d’une idée subite, auriez-vous eu l’idée…»

Noirtier ne le laissa point achever.

«Oui, fit-il.

– De la prémunir contre le poison…

– Oui.

– En l’habituant peu à peu…

– Oui, oui, oui, fit Noirtier, enchanté d’être compris.

– En effet, vous m’avez entendu dire qu’il entrait de la brucine dans les potions que je vous donne?

– Oui.

– Et en l’accoutumant à ce poison, vous avez voulu neutraliser les effets d’un poison?»

Même joie triomphante de Noirtier.

«Et vous y êtes parvenu en effet! s’écria d’Avrigny. Sans cette précaution, Valentine était tuée aujourd’hui, tuée sans secours possible, tuée sans miséricorde, la secousse a été violente, mais elle n’a été qu’ébranlée, et cette fois du moins Valentine ne mourra pas.»

Une joie surhumaine épanouissait les yeux du vieillard, levés au ciel avec une expression de reconnaissance infinie.

En ce moment Villefort rentra.

«Tenez, docteur, dit-il, voici ce que vous avez demandé.

– Cette potion a été préparée devant vous?

– Oui, répondit le procureur du roi.

– Elle n’est pas sortie de vos mains?

– Non.»

D’Avrigny prit la bouteille, versa quelques gouttes du breuvage qu’elle contenait dans le creux de sa main et les avala.

«Bien, dit-il, montons chez Valentine, j’y donnerai mes instructions à tout le monde, et vous veillerez vous-même, monsieur de Villefort, à ce que personne ne s’en écarte.»

Au moment où d’Avrigny rentrait dans la chambre de Valentine, accompagnée de Villefort, un prêtre italien, à la démarche sévère, aux paroles calmes et décidées, louait pour son usage la maison attenante à l’hôtel habité par M. de Villefort.

On ne put savoir en vertu de quelle transaction les trois locataires de cette maison déménagèrent deux heures après: mais le bruit qui courut généralement dans le quartier fut que la maison n’était pas solidement assise sur ses fondations et menaçait ruine ce qui n’empêchait point le nouveau locataire de s’y établir avec son modeste mobilier le jour même, vers les cinq heures.

Ce bail fut fait pour trois, six ou neuf ans par le nouveau locataire, qui, selon l’habitude établie par les propriétaires, paya six mois d’avance; ce nouveau locataire, qui, ainsi que nous l’avons dit, était italien, s’appelait-il signor Giacomo Busoni.

Des ouvriers furent immédiatement appelés, et la nuit même les rares passants attardés au haut du faubourg voyaient avec surprise les charpentiers et les maçons occupés à reprendre en sous-œuvre la maison chancelante.

LXCV. Le père et la fille.

Nous avons vu, dans le chapitre précédent, Mme Danglars venir annoncer officiellement à Mme de Villefort le prochain mariage de Mlle Eugénie Danglars avec M. Andrea Cavalcanti.

Cette annonce officielle, qui indiquait ou semblait indiquer une résolution prise par tous les intéressés à cette grande affaire, avait cependant été précédée d’une scène dont nous devons compte à nos lecteurs.

Nous les prions donc de faire un pas en arrière et de se transporter, le matin même de cette journée aux grandes catastrophes, dans ce beau salon si bien doré que nous leur avons fait connaître, et qui faisait l’orgueil de son propriétaire, M. le baron Danglars.

Dans ce salon, en effet, vers les dix heures du matin, se promenait depuis quelques minutes, tout pensif et visiblement inquiet, le baron lui-même, regardant à chaque porte et s’arrêtant à chaque bruit.

Lorsque sa somme de patience fut épuisée, il appela le valet de chambre.

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