Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome IV

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Le compte de Monte-Cristo Tome IV: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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Valentine embrassa Eugénie, salua Mme Danglars déjà levée pour se retirer, et sortit.

«Cette pauvre enfant, dit Mme de Villefort quand Valentine eut disparu, elle m’inquiète sérieusement, et je ne serais pas étonnée quand il lui arriverait quelque accident grave.»

Cependant Valentine, dans une espèce d’exaltation dont elle ne se rendait pas compte, avait traversé la chambre d’Édouard sans répondre à je ne sais quelle méchanceté de l’enfant, et par chez elle avait atteint le petit escalier. Elle en avait franchi tous les degrés moins les trois derniers; elle entendait déjà la voix de Morrel, lorsque tout à coup un nuage passa devant ses yeux, son pied raidi manqua la marche, ses mains n’eurent plus de force pour la retenir à la rampe, et froissant la cloison, elle roula du haut des trois derniers degrés plutôt qu’elle ne les descendit.

Morrel ne fit qu’un bond; il ouvrit la porte, et trouva Valentine étendue sur le palier.

Rapide comme l’éclair, il l’enleva entre ses bras et l’assit dans un fauteuil. Valentine rouvrit les yeux.

«Oh! maladroite que je suis, dit-elle avec une fiévreuse volubilité; je ne sais donc plus me tenir? j’oublie qu’il y a trois marches avant le palier!

– Vous vous êtes blessée peut-être, Valentine? s’écria Morrel. Oh! mon Dieu! mon Dieu!»

Valentine regarda autour d’elle: elle vit le plus profond effroi peint dans les yeux de Noirtier.

«Rassure-toi, bon père, dit-elle en essayant de sourire; ce n’est rien, ce n’est rien… la tête m’a tourné, voilà tout.

– Encore un étourdissement! dit Morrel joignant les mains. Oh! faites-y attention, Valentine, je vous supplie.

– Mais non, dit Valentine, mais non, je vous dis que tout est passé et que ce n’était rien. Maintenant, laissez-moi vous apprendre une nouvelle: dans huit jours, Eugénie se marie, et dans trois jours il y a une espèce de grand festin, un repas de fiançailles. Nous sommes tous invités, mon père, Mme de Villefort et moi… à ce que j’ai cru comprendre, du moins.

– Quand sera-ce donc notre tour de nous occuper de ces détails? Oh! Valentine, vous qui pouvez tant de choses sur notre bon papa, tâchez qu’il vous réponde: bientôt!

– Ainsi, demanda Valentine, vous comptez sur moi pour stimuler la lenteur et réveiller la mémoire de bon papa?

– Oui, s’écria Morrel. Mon Dieu! mon Dieu! faites vite. Tant que vous ne serez pas à moi, Valentine, il me semblera toujours que vous allez m’échapper.

– Oh! répondit Valentine avec un mouvement convulsif, oh! en vérité, Maximilien, vous êtes trop craintif, pour un officier, pour un soldat qui, dit-on, n’a jamais connu la peur. Ha! ha! ha!»

Et elle éclata d’un rire strident et douloureux; ses bras se raidirent et se tournèrent, sa tête se renversa sur son fauteuil et elle demeura sans mouvement.

Le cri de terreur que Dieu enchaînait aux lèvres de Noirtier jaillit de son regard.

Morrel comprit; il s’agissait d’appeler du secours.

Le jeune homme se pendit à la sonnette; la femme de chambre qui était dans l’appartement de Valentine et le domestique qui avait remplacé Barrois accoururent simultanément.

Valentine était si pâle, si froide, si inanimée, que, sans écouter ce qu’on leur disait, la peur qui veillait sans cesse dans cette maison maudite les prit, et qu’ils s’élancèrent par les corridors en criant au secours.

Mme Danglars et Eugénie sortaient en ce moment même; elles purent encore apprendre la cause de toute cette rumeur.

«Je vous l’avais bien dit! s’écria Mme de Villefort. Pauvre petite.»

LXCIV. L’aveu.

Au même instant, on entendit la voix de M. de Villefort, qui de son cabinet criait:

«Qu’y a-t-il?»

Morrel consulta du regard Noirtier, qui venait de reprendre tout son sang-froid, et qui d’un coup d’œil lui indiqua le cabinet où déjà une fois, dans une circonstance à peu près pareille, il s’était réfugié.

Il n’eut que le temps de prendre son chapeau et de s’y jeter tout haletant. On entendait les pas du procureur du roi dans le corridor.

Villefort se précipita dans la chambre, courut à Valentine et la prit entre ses bras.

«Un médecin! un médecin!… M. d’Avrigny! cria Villefort, ou plutôt j’y vais moi-même.»

Et il s’élança hors de l’appartement.

Par l’autre porte s’élançait Morrel.

Il venait d’être frappé au cœur par un épouvantable souvenir: cette conversation entre Villefort et le docteur, qu’il avait entendue la nuit où mourut Mme de Saint-Méran, lui revenait à la mémoire; ces symptômes, portés à un degré moins effrayant, étaient les mêmes qui avaient précédé la mort de Barrois.

En même temps il lui avait semblé entendre bruire à son oreille cette voix de Monte-Cristo, qui lui avait dit, il y avait deux heures à peine:

«De quelque chose que vous ayez besoin, Morrel, venez à moi, je peux beaucoup.»

Plus rapide que la pensée, il s’élança donc du faubourg Saint-Honoré dans la rue Matignon, et de la rue Matignon dans l’avenue des Champs-Élysées.

Pendant ce temps, M. de Villefort arrivait, dans un cabriolet de place, à la porte de M. d’Avrigny; il sonna avec tant de violence, que le concierge vint ouvrir d’un air effrayé. Villefort s’élança dans l’escalier sans avoir la force de rien dire. Le concierge le connaissait et le laissa en criant seulement:

«Dans son cabinet, M. le procureur du roi, dans son cabinet!»

Villefort en poussait déjà ou plutôt en enfonçait la porte.

«Ah! dit le docteur, c’est vous!

– Oui, dit Villefort en refermant la porte derrière lui; oui, docteur, c’est moi qui viens vous demander à mon tour si nous sommes bien seuls. Docteur, ma maison est une maison maudite!

– Quoi! dit celui-ci froidement en apparence, mais avec une profonde émotion intérieure, avez-vous encore quelque malade?

– Oui, docteur! s’écria Villefort en saisissant d’une main convulsive une poignée de cheveux, oui!»

Le regard de d’Avrigny signifia: «Je vous l’avais prédit.»

Puis ses lèvres accentuèrent lentement ces mots:

«Qui va donc mourir chez vous et quelle nouvelle victime va nous accuser de faiblesse devant Dieu?»

Un sanglot douloureux jaillit du cœur de Villefort; il s’approcha du médecin, et lui saisissant le bras:

«Valentine! dit-il, c’est le tour de Valentine!

– Votre fille! s’écria d’Avrigny, saisi de douleur et de surprise.

– Vous voyez que vous vous trompiez, murmura le magistrat; venez la voir, et sur son lit de douleur, demandez-lui pardon de l’avoir soupçonnée.

– Chaque fois que vous m’avez prévenu, dit M. d’Avrigny, il était trop tard: n’importe, j’y vais; mais hâtons-nous, monsieur, avec les ennemis qui frappent chez vous, il n’y a pas de temps à perdre.

– Oh! cette fois, docteur, vous ne me reprocherez plus ma faiblesse. Cette fois, je connaîtrai l’assassin et je frapperai.

– Essayons de sauver la victime avant de penser à la venger, dit d’Avrigny. Venez.»

Et le cabriolet qui avait amené Villefort le ramena au grand trot, accompagné de d’Avrigny, au moment même où, de son côté, Morrel frappait à la porte de Monte-Cristo.

Le comte était dans son cabinet, et, fort soucieux, lisait un mot que Bertuccio venait de lui envoyer à la hâte.

En entendant annoncer Morrel, qui le quittait il y avait deux heures à peine, le comte releva la tête.

Pour lui, comme pour le comte, il s’était sans doute passé bien des choses pendant ces deux heures, car le jeune homme, qui l’avait quitté le sourire sur les lèvres revenait le visage bouleversé.

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