Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome IV
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- Название:Le compte de Monte-Cristo Tome IV
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Le compte de Monte-Cristo Tome IV: краткое содержание, описание и аннотация
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«À l’hôtel! à l’hôtel!»
En chemin, l’air frais et la honte que lui causait l’attention de ses gens le remirent en état d’assembler ses idées; mais le trajet fut court, et, à mesure qu’il se rapprochait de chez lui, le comte sentait se renouveler toutes ses douleurs.
À quelques pas de la maison, le comte fit arrêter et descendit. La porte de l’hôtel était toute grande ouverte; un fiacre, tout surpris d’être appelé dans cette magnifique demeure, stationnait au milieu de la cour; le comte regarda ce fiacre avec effroi, mais sans oser interroger personne, et s’élança dans son appartement.
Deux personnes descendaient l’escalier, il n’eut que le temps de se jeter dans un cabinet pour les éviter.
C’était Mercédès, appuyée au bras de son fils, qui tous deux quittaient l’hôtel.
Ils passèrent à deux lignes du malheureux, qui, caché derrière la portière de damas, fut effleuré en quelque sorte par la robe de soie de Mercédès, et qui sentit à son visage la tiède haleine de ces paroles prononcées par son fils:
«Du courage, ma mère! Venez, venez, nous ne sommes plus ici chez nous.»
Les paroles s’éteignirent, les pas s’éloignèrent.
Le général se redressa, suspendu par ses mains crispées au rideau de damas; il comprimait le plus horrible sanglot qui fût jamais sorti de la poitrine d’un père, abandonné à la fois par sa femme et par son fils…
Bientôt il entendit claquer la portière en fer du fiacre puis la voix du cocher, puis le roulement de la lourde machine ébranla les vitres, alors il s’élança dans sa chambre à coucher pour voir encore une fois tout ce qu’il avait aimé dans le monde; mais le fiacre partit sans que la tête de Mercédès ou celle d’Albert eût paru à la portière, pour donner à la maison solitaire, pour donner au père et à l’époux abandonné le dernier regard, l’adieu et le regret, c’est-à-dire le pardon.
Aussi, au moment même où les roues du fiacre ébranlaient le pavé de la voûte, un coup de feu retentit, et une fumée sombre sortit par une des vitres de cette fenêtre de la chambre à coucher, brisée par la force de l’explosion.
LXCIII. Valentine.
On devine où Morrel avait affaire et chez qui était son rendez-vous.
Aussi Morrel, en quittant Monte-Cristo, s’achemina-t-il lentement vers la maison de Villefort.
Nous disons lentement: c’est que Morrel avait plus d’une demi-heure à lui pour faire cinq cents pas; mais, malgré ce temps plus que suffisant, il s’était empressé de quitter Monte-Cristo, ayant hâte d’être seul avec ses pensées.
Il savait bien son heure, l’heure à laquelle Valentine, assistant au déjeuner de Noirtier, était sûre de ne pas être troublée dans ce pieux devoir. Noirtier et Valentine lui avaient accordé deux visites par semaine, et il venait profiter de son droit.
Il arriva, Valentine l’attendait. Inquiète, presque égarée, elle lui saisit la main, et l’amena devant son grand-père.
Cette inquiétude, poussée, comme nous le disons, presque jusqu’à l’égarement, venait du bruit que l’aventure de Morcerf avait fait dans le monde, on savait (le monde sait toujours) l’aventure de l’Opéra. Chez Villefort, personne ne doutait qu’un duel ne fût la conséquence forcée de cette aventure; Valentine, avec son instinct de femme, avait deviné que Morrel serait le témoin de Monte-Cristo, et avec le courage bien connu du jeune homme, avec cette amitié profonde qu’elle lui connaissait pour le comte, elle craignait qu’il n’eût point la force de se borner au rôle passif qui lui était assigné.
On comprend donc avec quelle avidité les détails furent demandés, donnés et reçus, et Morrel put lire une indicible joie dans les yeux de sa bien-aimée quand elle sut que cette terrible affaire avait eu une issue non moins heureuse qu’inattendue.
«Maintenant, dit Valentine en faisant signe à Morrel de s’asseoir à côté du vieillard et en s’asseyant elle-même sur le tabouret où reposaient ses pieds, maintenant, parlons un peu de nos affaires. Vous savez, Maximilien, que bon papa avait eu un instant l’idée de quitter la maison et de prendre un appartement hors de l’hôtel de M. de Villefort?
– Oui, certes, dit Maximilien, je me rappelle ce projet, et j’y avais même fort applaudi.
– Eh bien, dit Valentine, applaudissez encore Maximilien, car bon papa y revient.
– Bravo! dit Maximilien.
– Et savez-vous, dit Valentine, quelle raison donne bon papa pour quitter la maison?»
Noirtier regardait sa fille pour lui imposer silence de l’œil; mais Valentine ne regardait point Noirtier; ses yeux, son regard, son sourire, tout était pour Morrel.
«Oh! quelle que soit la raison que donne M. Noirtier, s’écria Morrel, je déclare qu’elle est bonne.
– Excellente, dit Valentine: il prétend que l’air du faubourg Saint-Honoré ne vaut rien pour moi.
– En effet, dit Morrel; écoutez, Valentine, M. Noirtier pourrait bien avoir raison; depuis quinze jours, je trouve que votre santé s’altère.
– Oui, un peu, c’est vrai, répondit Valentine; aussi bon papa s’est constitué mon médecin, et comme bon papa sait tout, j’ai la plus grande confiance en lui.
– Mais enfin il est donc vrai que vous souffrez, Valentine? demanda vivement Morrel.
– Oh! mon Dieu! cela ne s’appelle pas souffrir: je ressens un malaise général, voilà tout; j’ai perdu l’appétit, et il me semble que mon estomac soutient une lutte pour s’habituer à quelque chose.»
Noirtier ne perdait pas une des paroles de Valentine.
«Et quel est le traitement que vous suivez pour cette maladie inconnue?
– Oh! bien simple, dit Valentine; j’avale tous les matins une cuillerée de la potion qu’on apporte pour mon grand-père; quand je dis une cuillerée, j’ai commencé par une, et maintenant j’en suis à quatre. Mon grand-père prétend que c’est une panacée.»
Valentine souriait; mais il y avait quelque chose de triste et de souffrant dans son sourire.
Maximilien, ivre d’amour, la regardait en silence; elle était bien belle, mais sa pâleur avait pris un ton plus mat, ses yeux brillaient d’un feu plus ardent que d’habitude, et ses mains, ordinairement d’un blanc de nacre, semblaient des mains de cire qu’une nuance jaunâtre envahit avec le temps.
De Valentine, le jeune homme porta les yeux sur Noirtier, celui-ci considérait avec cette étrange et profonde intelligence la jeune fille absorbée dans son amour; mais lui aussi, comme Morrel, suivait ces traces d’une sourde souffrance, si peu visible d’ailleurs qu’elle avait échappé à l’œil de tous, excepté celui du père et de l’amant.
«Mais, dit Morrel, cette potion dont vous êtes arrivée jusqu’à quatre cuillerées, je la voyais médicamentée pour M. Noirtier?
– Je sais que c’est fort amer, dit Valentine, si amer que tout ce que je bois après cela me semble avoir le même goût.»
Noirtier regarda sa fille d’un ton interrogateur.
«Oui, bon papa, dit Valentine, c’est comme cela. Tout à l’heure, avant de descendre chez vous, j’ai bu un verre d’eau sucrée; eh bien, j’en ai laissé la moitié tant cette eau m’a paru amère.»
Noirtier pâlit, et fit signe qu’il voulait parler.
Valentine se leva pour aller chercher le dictionnaire.
Noirtier la suivait des yeux avec une angoisse visible.
En effet, le sang montait à la tête de la jeune fille, ses joues se colorèrent.
«Tiens! s’écria-t-elle sans rien perdre de sa gaieté c’est singulier: un éblouissement! Est-ce donc le soleil qui m’a frappé dans les yeux?…»
Et elle s’appuya à l’espagnolette de la fenêtre.
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