Fédor Dostoïevski - Les Possédés

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«Est-il possible de croire? Sérieusement et effectivement? Tout est là.» Stavroguine envoûte tous ceux qui l'approchent, hommes ou femmes. Il ne trouve de limite à son immense orgueil que dans l'existence de Dieu. Il la nie et tombe dans l'absurdité de la liberté pour un homme seul et sans raison d'être. Tous les personnages de ce grand roman sont possédés par un démon, le socialisme athée, le nihilisme révolutionnaire ou la superstition religieuse. Ignorant les limites de notre condition, ces idéologies sont incapables de rendre compte de l'homme et de la société et appellent un terrorisme destructeur. Sombre tragédie d'amour et de mort, «Les Possédés» sont l'incarnation géniale des doutes et des angoisses de Dostoïevski sur l'avenir de l'homme et de la Russie. Dès 1870, il avait pressenti les dangers du totalitarisme au XXe siècle.

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– Cela m’est égal, Barbara Pétrovna, s’il faut absolument que je me marie, répondit Dacha d’un ton ferme.

– Absolument? À quoi fais-tu allusion? demanda la générale en attachant sur elle un regard sévère.

La jeune fille resta silencieuse.

– Quoique tu sois intelligente, tu viens de dire une sottise. Il est vrai, en effet, que je tiens absolument à te marier, mais ce n’est pas par nécessité, c’est seulement parce que cette idée m’est venue, et je ne veux te faire épouser que Stépan Trophimovitch. Si je n’avais pas ce parti en vue pour toi, je ne penserais pas à te marier tout de suite, quoique tu aies déjà vingt ans… Eh bien?

– Je ferai ce qu’il vous plaira, Barbara Pétrovna.

– Alors tu consens! Attends, tais-toi, où vas-tu donc? je n’ai pas fini. Tu étais inscrite sur mon testament pour quinze mille roubles, tu les recevras dès maintenant, – après la cérémonie nuptiale. Là-dessus, tu lui donneras huit mille roubles, c’est-à-dire pas à lui, mais à moi. Il a une dette de huit mille roubles; je la payerai, mais il faut qu’il sache que c’est avec ton argent. Il te restera sept mille roubles, ne lui en donne jamais un seul. Ne paye jamais ses dettes. Si tu le fais une fois, ce sera toujours à recommencer. Du reste, je serai là. Vous recevrez annuellement de moi douze cents roubles, et, en cas de besoins extraordinaires, quinze cents, indépendamment du logement et de la table qui seront aussi à ma charge; je vous défrayerai sous ce rapport, comme je le défraye déjà. Vous n’aurez à payer que le service. Vous toucherez en une seule fois tout le montant de la pension annuelle que je vous fais. C’est à toi, entre tes mains que je remettrai l’argent. Mais aussi sois bonne; donne-lui quelque chose de temps en temps et permets-lui de recevoir ses amis une fois par semaine; s’ils viennent plus souvent, mets-les à la porte. Mais je serai là. Si je viens à mourir, votre pension continuera à vous être servie jusqu’à son décès, tu entends, jusqu’à son décès seulement, parce que cette pension, ce n’est pas à toi que je la fais, mais à lui. Quant à toi, en dehors des sept mille roubles dont j’ai parlé tout à l’heure et que tu conserveras intégralement si tu n’es pas une bête, je te laisserai encore huit mille roubles par testament. Tu n’auras pas davantage de moi, il faut que tu le saches. Eh bien, tu consens? Répondras-tu, à la fin?

– J’ai déjà répondu, Barbara Pétrovna.

– N’oublie pas que tu es parfaitement libre: il sera fait comme tu l’as voulu.

– Permettez-moi seulement une question, Barbara Pétrovna: est-ce que Stépan Trophimovitch vous a déjà dit quelque chose?

– Non, il n’a rien dit, il ne sait rien encore, mais… il va parler tout de suite.

Elle quitta vivement sa place et jeta sur ses épaules son châle noir. Une légère rougeur se montra de nouveau sur les joues de Dacha, qui suivit la générale d’un regard interrogateur. Barbara Pétrovna se retourna soudain vers elle, le visage enflammé de colère:

– Tu es une sotte! Une sotte et une ingrate! Qu’as-tu dans l’esprit? Peux-tu supposer que je veuille te mettre dans une position fausse? Mais il viendra lui-même demander ta main à genoux, il doit mourir de bonheur, voilà comment la chose se fera! Voyons, tu sais bien que je ne t’exposerais pas à un affront! Ou bien crois-tu qu’il t’épousera pour ces huit mille roubles, et que j’aie hâte maintenant d’aller te vendre? Sotte, sotte, vous êtes toutes des sottes et des ingrates! Donne-moi un parapluie!

Et elle courut à pied chez Stépan Trophimovitch, bravant l’humidité des trottoirs de brique et des passerelles de bois.

VI

C'était vrai qu'elle n'aurait pas exposé Daria à un affront en ce moment même, elle croyait lui rendre un signalé service. L'indignation la plus noble et la plus légitime s'était allumée dans son âme quand, en mettant son châle, elle avait surpris, attaché sur elle, le regard inquiet et défiant de sa protégée. Daria Pavlovna était bien, comme l'avait dit la générale Drozdoff, la favorite de Barbara Pétrovna qui l'avait prise en affection quand elle n'était encore qu'une enfant. Depuis longtemps, madame Stavroguine avait décidé, une fois pour toutes, que le caractère de Daria ne ressemblait pas à celui de son frère (Ivan Chatoff), qu'elle était douce, tranquille, capable d'une grande abnégation, pleine de dévouement, de modestie, de bon sens et surtout de reconnaissance. Jusqu'à présent, Dacha paraissait avoir complètement répondu à l'attente de sa bienfaitrice. «Il n’y aura pas d’erreurs dans cette vie», avait dit Barbara Pétrovna, lorsque la fillette n’était âgée que de douze ans, et, comme elle avait pour habitude de s’attacher passionnément à ses idées, elle résolut sur le champ de donner à Dacha l’éducation qu’elle aurait donnée à sa propre fille. Elle confia l’enfant aux soins d’une gouvernante anglaise, miss Kreegs; cette personne resta dans la maison jusqu’à ce que son élève eût seize ans, puis on se priva brusquement de ses services. On fit venir des professeurs du gymnase, entre autres un Français authentique, ce dernier était chargé d’enseigner la langue française à Dacha, mais il se vit, lui aussi, brusquement congédié presque chassé. On engagea comme maîtresse de piano une dame noble, veuve et sans fortune. Toutefois le principal percepteur fut Stépan Trophimovitch. À vrai dire, il avait le premier découvert Dacha; cette enfant tranquille l’avait intéressé, et il s’était mis à lui donner des leçons, avant que Barbara Pétrovna s’occupât d’elle. Je le répète, il exerçait sur les babies une séduction étonnante. De huit à onze ans, Élisabeth Nikolaïevna Touchine étudia sous sa direction (bien entendu, il l’instruisait gratuitement, et, pour rien au monde, il n’aurait consenti à accepter de l’argent des Drozdoff). Mais lui-même s’était épris de la charmante enfant et lui racontait toutes sortes de poèmes sur l’origine de l’univers, la formation de la terre, l’histoire de l’humanité. Les leçons concernant les premiers peuples et l’homme primitif étaient plus attachantes que des contes arabes. Lisa se pâmait à ces récits, et, chez elle, imitait son professeur de la façon la plus comique. Stépan Trophimovitch le sut; il la guetta, et un jour la surprit en flagrant délit de parodie. Lisa confuse se jeta dans ses bras en pleurant; il pleura aussi – de tendresse. Mais bientôt Lisa quitta le pays, et Dacha resta seule. Quand celle-ci eut pour maîtres des professeurs du gymnase, Stépan Trophimovitch ne s’occupa plus de son éducation, et, peu à peu, cessa de faire attention à elle. Longtemps plus tard, un jour qu’il dînait chez Barbara Pétrovna, l’extérieur agréable de son ancienne élève le frappa tout à coup; Dacha avait alors dix-sept ans. Il engagea la conversation avec elle, fut satisfait de ses réponses, et finit par proposer de lui faire un cours d’histoire de la littérature russe. Barbara Pétrovna le remercia de cette idée qu’elle trouvait fort louable. La jeune fille fut enchantée. La première leçon eut lieu en présence de la générale. Elle avait été préparée avec le plus grand soin, et le professeur réussit à intéresser vivement ses auditrices. Mais quand, ayant terminé, il annonça le sujet qu’il traiterait la fois prochaine, Barbara Pétrovna se leva brusquement et déclara qu’il n’y aurait plus de leçons. La mine de Stépan Trophimovitch s’allongea, toutefois il ne répondit rien. Dacha rougit. Ainsi prit fin le cours d’histoire de la littérature russe. Ce fut juste trois ans après que vint à l’esprit de Barbara Pétrovna l’étrange fantaisie matrimoniale dont il est question en ce moment.

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