Fédor Dostoïevski - La Femme D’Un Autre Et Un Mari Sous Le Lit

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La Femme D’Un Autre Et Un Mari Sous Le Lit: краткое содержание, описание и аннотация

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L'écrivain renoue ici avec la veine comique, mais dans un genre légèrement scabreux qui était alors en vogue. Dans le premier récit, nous voyons le mari jaloux attendre sa femme à l'issue d'un rendez-vous: il entre en conversation avec un jeune amant de celle-ci qui l'attend lui aussi. Enfin l'épouse infidèle sort, accompagnée d'un homme. Elle a trompé et son mari et son premier amant… Dans le second chapitre, le même mari jaloux voudrait surprendre en flagrant délit sa femme, mais il se trompe d'étage et, ayant pénétré dans un logement inconnu, il se cache sous le lit où se trouve déjà un jeune homme qui s'est, lui aussi, trompé d'étage…

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– Vous entendez?

– En haut?

– Vous entendez, jeune homme, c’est en haut…

– Oui, j’entends.

– Mon Dieu, je vais sortir, jeune homme.

– Soit, Je reste. Cela m’est égal. Que m’importe que tout se gâte. Tenez, je présume que vous êtes un mari trompé et voilà toute l’histoire.

– Dieu, quel cynisme! Vous le supposez vraiment? Mais pourquoi, justement, un mari… Je ne suis pas marié…

– Pas marié, quelle blague!

– Je suis peut-être l’amant?

– Il est joli, l’amant!

– Mon cher Monsieur, mon cher Monsieur… Allons soit, je vous raconte tout. Vous comprendrez ma détresse. Ce n’est pas moi, je ne suis pas marié. Je suis célibataire, comme vous. C’est mon ami, un camarade d’enfance… Donc il me dit: «Je suis un homme malheureux, je bois le calice car je soupçonne ma femme.» Alors moi raisonnablement: «Pourquoi la soupçonnes-tu?» Mais vous ne m’écoutez pas. Écoutez donc, écoutez! «La jalousie est chose ridicule, lui dis-je, la jalousie est un vice.» «Non, répondit-il. Je suis un homme malheureux! Le calice, tu comprends!» Alors, moi: «Tu fus le compagnon de ma tendre enfance. Ensemble nous cueillîmes les fleurs du plaisir.» Mon Dieu, je ne sais plus ce que je dis! Vous riez toujours, jeune homme. Vous me ferez perdre la raison.

– Vous l’êtes déjà, fou!

– Je sentais que vous alliez le dire… Riez, riez, jeune homme. Moi aussi, dans ma jeunesse, j’avais mes conquêtes, et je savais séduire aussi. Oh! cela finira par une congestion cérébrale.

– Mais dites-moi petite chérie, il me semble qu’on éternue chez nous? balbutia le vieillard. C’est toi mon trésor, qui éternues?

– Oh! mon Dieu, murmura l’épouse.

– Chut! dit-on sous le lit.

– On cogne certainement là-haut, remarqua la femme épouvantée. En effet, le bruit devenait plus fort sous le lit.

– En effet, là-haut, acquiesça le mari. Là-haut. Je te disais que ce gandin… khi, khi. Ce gandin aux petites moustaches. Oh! mon Dieu, mon dos… Je venais de rencontrer ce gandin aux petites moustaches…

– Petites moustaches! Seigneur! Mais c’est vous, peut-être? murmura Ivan Andreievitch.

– Quel homme, grand Dieu! Tonnerre! Mais je suis là, là près de vous! Comment a-t-il pu me rencontrer? Mais laissez donc mon visage tranquille.

– Je vais avoir une attaque, c’est sûr.

À ce moment, en effet, on entendit un vacarme à l’étage supérieur.

– Qu’est-ce qui se passe? chuchota le jeune homme.

– Mon cher Monsieur… je meurs d’effroi… de terreur. Venez à mon secours.

– Chut!

– Écoute, ma chérie, mais c’est un vrai tapage… un potin d’enfer. Et juste au-dessus de ta chambre à coucher. Si j’envoyais quelqu’un leur dire?

– Il ne manquait plus que cette invention.

– Oh! comme tu veux. Tu es bien nerveuse ce soir.

– Mon Dieu, vous feriez mieux d’aller dormir.

– Lisa, tu ne m’aimes plus.

– Mais si, je t’aime. Mais Dieu, je suis très fatiguée.

– Allons, allons, je m’en vais.

– Oh! non, non, ne partez pas! s’écria l’épouse. Ou plutôt si, partez, partez donc!

– Mais qu’as-tu donc vraiment? Partez, ne partez pas?… khi, khi. Du reste, je m’en vais dormir… khi, khi. Ah! ces petites filles des Panafidine… khi, khi. Ces fillettes… khi. J’ai vu chez l’une des petites, une poupée de Nuremberg… khi, khi…

– Allons bon, les poupées maintenant.

– Khi, khi… Très jolie, la poupée… khi.

– Il fait ses adieux, chuchota le jeune homme. Qu’il s’en aille et nous filons sur-le-champ. M’entendez-vous? Réjouissez-vous donc!

– Dieu le veuille, oh! Dieu le veuille.

– Cela vous servira de leçon…

– Jeune homme! De quelle leçon parlez-vous? Je devine… Mais vous êtes encore jeune. Vous ne pouvez me faire la leçon.

– Je vous en donnerai tout de même une… Écoutez…

– Dieu, je vais éternuer…

– Chut! Si vous osez…

– Que puis-je faire? Cela sent trop fort la souris… Je ne puis vraiment pas… Tirez, mon mouchoir de cette poche, au nom du ciel… impossible de faire un mouvement. Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi cette punition?

– Le voilà, votre mouchoir. Votre punition, je vais vous en dire la cause. Vous êtes jaloux. Vous basant je ne sais sur quoi, vous courez comme un possédé, entrez fou furieux chez des étrangers, causez du scandale…

– Je n’ai provoqué aucun scandale.

– Taisez-vous!

– Jeune homme, vous n’avez pas le droit de me faire des sermons. Je me conduis mieux que vous.

– Silence!

– Oh! mon Dieu, mon Dieu!

– Vous causez du scandale, vous épouvantez une jeune dame qui tombera peut-être malade. Vous jetez dans l’inquiétude un respectueux vieillard torturé par la toux et qui , avant toute chose a besoin de calme… Et tout cela pourquoi? Parce que vous vous êtes figuré le diable sait quelles sottises qui vous font courir de droite et de gauche… Comprenez-vous, saisissez-vous dans quelle mauvaise histoire vous vous êtes précipité? Le sentez-vous?

– Très bien, cher Monsieur, je le sens, mais vous n’avez pas le droit…

– Taisez-vous. On s’en moque, ici, du droit. Comprenez-vous que tout cela peut finir en tragédie? Comprenez-vous que ce vieillard qui aime sa femme peut perdre la raison au moment où il vous verra sortir de dessous le lit? Mais non, vous êtes incapable de provoquer une tragédie! Lorsque vous décamperez d’ici, ce ne sera en vous voyant, qu’un vaste éclat de rire. J’aimerais vous voir à la lumière des bougies, vous seriez sans doute très drôle.

– Et vous-même? Vous êtes également très drôle en cette circonstance. J’aimerais bien vous voir…

– Comment le pourriez-vous?

– Vous êtes, jeune homme, assurément, marqué par l’immoralité.

– Oh! vous parlez de moralité! Et comment connaîtriez-vous le motif de ma présence ici? L’erreur m’a conduit ici, je me suis trompé d’étage. Et du diable si je sais pourquoi on m’a permis d’entrer. Je suppose qu’elle devait, en effet, attendre quelqu’un – certainement pas vous. Je me suis caché sous le lit, lorsque j’ai entendu votre pas stupide et que j’ai vu l’effroi de la dame. De plus, il faisait sombre. Et pourquoi me justifier devant vous? Vous êtes un vieillard ridicule et jaloux… Pourquoi je reste sous le lit? Peut-être pensez-vous que j’ai peur d’en sortir? Non Monsieur, ce serait fait depuis longtemps, mais si je ne bouge pas, c’est par pitié pour vous. Que feriez-vous tout seul? Vous seriez comme une souche devant eux, vous ne trouveriez plus vos mots.

– Pourquoi, comme une souche? Pourquoi me comparer à une bûche? Vous auriez pu trouver autre chose jeune homme? Et pourquoi ne saurais-je quoi dire? Je garderai ma tête sur les épaules.

– Oh! Seigneur! Voilà un chien qui se met à japper.

– Vous ne cessez de bavarder. Vous avez réveillé le caniche… Voilà la catastrophe.

Effectivement, le petit chien de la dame qui tout le temps avait dormi dans son coin, sur un coussin, s’était brusquement réveillé. Il flaira la présence d’étrangers et se précipita sous le lit en aboyant.

– Dieu! l’imbécile de chien! murmura Ivan Andreievitch. Il va nous trahir… Malédiction!

– Évidemment. Vous avez une telle peur, que cela peut arriver.

Ami, Ami, ici, s’écria la maîtresse de maison. Ici, ici.

Mais le caniche n’obéit pas et marcha droit sur Ivan Andreievitch.

– Que se passe-t-il, mon trésor? Pourquoi Amichka jappe-t-il? demanda le vieillard. Sans doute y a-t-il des souris? Ou bien est-ce notre chat Vasska? Je comprends… Il me semblait tout le temps entendre quelqu’un… comme si l’on éternuait… C’est que Vasska est enrhumé aujourd’hui.

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