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Guy de Maupassant: Yvette (1884)

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Guy de Maupassant Yvette (1884)

Yvette (1884): краткое содержание, описание и аннотация

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Yvette est une nouvelle de Guy de Maupassant, publiée en 1884. Yvette, nouvelle ayant pour cadre le monde des courtisanes, constitue une réécriture du récit Yveline Samoris, parue en 1882. La nouvelle paraît pour la première fois dans le recueil homonyme en 1884. L’héroïne, jeune fille naïve, tente de se suicider quand elle prend conscience qu’elle risque de devenir une demi-mondaine comme sa mère, la pseudo-marquise Obardi. Contrairement à Yveline (dans la nouvelle Yveline Samoris), Yvette survivra pour tomber sans doute dans les bras du viveur Servigny qui la convoitait depuis longtemps.

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— Mon cher petit Pierre, ou mon divin Pedro, mon adoré Piétri, mon mignon Pierrot, donne ta bonne grosse tête de toutou à ta chère petite femme qui veut l’embrasser ?

Servigny annonça :

— Enlevez le Deux. Reste le chevalier Valreali, que la marquise semble favoriser.

Yvette retrouva toute sa joie :

— Larme-à-l’Œil ? Mais il est pleureur à la Madeleine. Il suit les enterrements de première classe. Je me crois morte toutes les fois qu’il me regarde.

— Et de trois. Alors vous avez eu le coup de foudre pour le baron Saval, ici présent.

— Pour M. de Rhodes fils, non, il est trop fort. Il me semblerait que j’aime l’arc de triomphe de l’Étoile.

— Alors, mam’zelle, il est indubitable que vous êtes amoureuse de moi, car je suis le seul de vos adorateurs dont nous n’ayons point encore parlé. Je m’étais réservé, par modestie, et par prudence. Il me reste à vous remercier.

Elle répondit, avec une grâce joyeuse :

— De vous, Muscade ? Ah ! Mais non. Je vous aime bien… Mais, je ne vous aime pas… attendez, je ne veux pas vous décourager. Je ne vous aime pas… encore. Vous avez des chances… peut-être… Persévérez, Muscade, soyez dévoué, empressé, soumis, plein de soins, de prévenances, docile à mes moindres caprices, prêt à tout pour me plaire… et nous verrons… plus tard.

— Mais mam’zelle, tout ce que vous réclamez là, j’aimerais mieux vous le fournir après qu’avant, si ça ne vous faisait rien.

Elle demanda d’un air ingénu de soubrette :

— Après quoi ?… Muscade.

— Après que vous m’aurez montré que vous m’aimez, parbleu !

— Eh bien ! Faites comme si je vous aimais, et croyez-le si vous voulez…

— Mais, c’est que…

— Silence, Muscade, en voilà assez sur ce sujet.

Il fit le salut militaire et se tut.

Le soleil s’était enfoncé derrière l’île, mais tout le ciel demeurait flamboyant comme un brasier, et l’eau calme du fleuve semblait changée en sang. Les reflets de l’horizon rendaient rouges les maisons, les objets, les gens. Et la rose écarlate dans les cheveux de la marquise avait l’air d’une goutte de pourpre tombée des nuages sur sa tête.

Yvette regardant au loin, sa mère posa, comme par mégarde, sa main nue sur la main de Saval ; mais la jeune fille alors ayant fait un mouvement, la main de la marquise s’envola d’un geste rapide et vint rajuster quelque chose dans les replis de son corsage.

Servigny, qui les regardait, prononça :

— Si vous voulez, mam’zelle, nous irons faire un tour dans l’île après dîner ?

Elle fut joyeuse de cette idée :

— Oh ! Oui ; ce sera charmant ; nous irons tout seuls, n’est-ce pas, Muscade ?

— Oui, tout seuls, mam’zelle.

Puis on se tut de nouveau.

Le large silence de l’horizon, le somnolent repos du soir engourdissaient les cœurs, les corps, les voix. Il est des heures tranquilles, des heures recueillies où il devient presque impossible de parler.

Les valets servaient sans bruit. L’incendie du firmament s’éteignait et la nuit lente déployait ses ombres sur la terre. Saval demanda :

— Avez-vous l’intention de demeurer longtemps dans ce pays ?

Et la marquise répondit en appuyant sur chaque parole :

— Oui. Tant que j’y serai heureuse.

Comme on n’y voyait plus, on apporta les lampes. Elles jetèrent sur la table une étrange lumière pâle sous la grande obscurité de l’espace ; et aussitôt une pluie de mouches tomba sur la nappe. C’étaient de toutes petites mouches qui se brûlaient en passant sur les cheminées de verre, puis, les ailes et les pattes grillées, poudraient le linge, les plats, les coupes, d’une sorte de poussière grise et sautillante.

On les avalait dans le vin, on les mangeait dans les sauces, on les voyait remuer sur le pain. Et toujours on avait le visage et les mains chatouillés par la foule innombrable et volante de ces insectes menus.

Il fallait jeter sans cesse les boissons, couvrir les assiettes, manger en cachant les mets avec des précautions infinies.

Ce jeu amusait Yvette, Servigny prenant soin d’abriter ce qu’elle portait à sa bouche, de garantir son verre, d’étendre sur sa tête, comme un toit, sa serviette déployée. Mais la marquise, dégoûtée, devint nerveuse, et la fin du dîner fut courte.

Yvette, qui n’avait point oublié la proposition de Servigny, lui dit :

— Nous allons dans l’île, maintenant.

Sa mère recommanda d’un ton languissant :

— Surtout, ne soyez pas longtemps. Nous allons, d’ailleurs, vous conduire jusqu’au passeur.

Et on partit, toujours deux par deux, la jeune fille et son ami allant devant, sur le chemin de halage. Ils entendaient, derrière eux, la marquise et Saval qui parlaient bas, très bas, très vite. Tout était noir, d’un noir épais, d’un noir d’encre. Mais le ciel fourmillant de grains de feu, semblait les semer dans la rivière, car l’eau sombre était sablée d’astres.

Les grenouilles maintenant coassaient, poussant, tout le long des berges, leurs notes roulantes et monotones.

Et d’innombrables rossignols jetaient leur chant léger dans l’air calme.

Yvette, tout à coup, demanda :

— Tiens ! Mais on ne marche plus, derrière nous. Où sont-ils ?

Et elle appela :

— Maman !

Aucune voix ne répondit. La jeune fille reprit :

— Ils ne peuvent pourtant pas être loin, je les entendais tout de suite.

Servigny murmura :

— Ils ont dû retourner. Votre mère avait froid, peut-être.

Et il l’entraîna.

Devant eux, une lumière brillait. C’était l’auberge de Martinet, restaurateur et pêcheur. À l’appel des promeneurs, un homme sortit de la maison et ils montèrent dans un gros bateau amarré au milieu des herbes de la rive.

Le passeur prit ses avirons, et la lourde barque, avançant, réveillait les étoiles endormies sur l’eau, leur faisait danser une danse éperdue qui se calmait peu à peu derrière eux.

Ils touchèrent l’autre rivage et descendirent sous les grands arbres.

Une fraîcheur de terre humide flottait sous les branches hautes et touffues, qui paraissaient porter autant de rossignols que de feuilles.

Un piano lointain se mit à jouer une valse populaire.

Servigny avait pris le bras d’Yvette, et, tout doucement, il glissa la main derrière sa taille et la serra d’une pression douce.

— À quoi pensez-vous ? dit-il.

— Moi ? À rien. Je suis très heureuse !

— Alors vous ne m’aimez point ?

— Mais oui, Muscade, je vous aime, je vous aime beaucoup ; seulement, laissez-moi tranquille avec ça. Il fait trop beau pour écouter vos balivernes.

Il la serrait contre lui, bien qu’elle essayât, par petites secousses, de se dégager, et, à travers la flanelle moelleuse et douce au toucher, il sentait la tiédeur de sa chair. Il balbutia :

— Yvette ?

— Eh bien, quoi ?

— C’est que je vous aime, moi.

— Vous n’êtes pas sérieux, Muscade.

— Mais oui : voilà longtemps que je vous aime.

Elle tentait toujours de se séparer de lui, s’efforçant de retirer son bras écrasé entre leurs deux poitrines. Et ils marchaient avec peine, gênés par ce lien et par ces mouvements, zigzaguant comme des gens gris.

Il ne savait plus que lui dire, sentant bien qu’on ne parle pas à une jeune fille comme à une femme, troublé, cherchant ce qu’il devait faire, se demandant si elle consentait ou si elle ne comprenait pas, et se courbaturant l’esprit pour trouver les paroles tendres, justes, décisives qu’il fallait.

Il répétait de seconde en seconde :

— Yvette ! Dites, Yvette !

Puis, brusquement, à tout hasard, il lui jeta un baiser sur la joue. Elle fit un petit mouvement d’écart, et, d’un air fâché :

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