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Joris-Karl Huysmans: Un dilemme

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Je risque peut-être de ne point la rencontrer, murmurait-il, mais mieux valait ne pas la prévenir de ma visite; ses batteries ne sont sans doute pas encore montées; j'ai plus de chance de les démolir, en les surprenant, à l'improviste.

Il trottait par les rues, vérifiant les plaques émaillées des noms, craignant de se perdre dans ce Paris qu'il ne connaissait plus. Il parvint, tant bien que mal, jusqu'à la rue du Four, examina les numéros, fit halte devant une maison neuve; les murs du vestibule stuqué comme un nougat, les tapis à baguettes de cuivre, les pommes en verre de la rampe, la largeur de l'escalier lui parurent confortables; le concierge installé derrière une grande porte à vantaux lui sembla présomptueux et sévère, ainsi qu'un ministre de l'Église protestante. Il tourna le bec de cane et son impression changea; ce pète-sec officiait dans une loge qui empestait l'oignon et le chou.

– M lleSophie Mouveau? dit-il.

Le concierge le toisa, et d'une voix embrumée par le trois-six: Au quatrième, au fond du corridor, à droite, la troisième porte.

M eLe Ponsart commença l'ascension, tout en déplorant le nombre exagéré des marches. Arrivé au quatrième étage, il s'épongea, s'orienta dans un couloir sombre, chercha à tâtons le long des murs, découvrit la troisième porte dans la serrure de laquelle était fichée une clef, et, ne découvrant ni sonnette ni timbre, il appliqua un petit coup sur le bois, avec le manche de son parapluie.

La porte s'ouvrit. Une forme de femme se dessina dans l'ombre. M eLe Ponsart entrait en pleines ténèbres. Il déclina son nom et ses qualités. Sans dire mot, la femme poussa une seconde porte et le précéda dans une petite chambre à coucher; là, ce n'était plus la nuit, mais le crépuscule, au milieu du jour. La lumière descendait dans une cour, large comme un tuyau de cheminée, se glissait, en pente, grise et sale, dans la pièce, par une fenêtre mansardée, sans vue.

– Mon dieu! et mon ménage qui n'est pas fait! dit la femme.

M eLe Ponsart eut un geste d'indifférence et commença:

– Madame, ainsi que j'ai eu l'honneur de vous l'annoncer, je suis le grand-père de Jules; en ma qualité de cohéritier du défunt et en l'absence de M. Lambois dont je suis le mandataire, je vous demanderai la permission d'inventorier tout d'abord les papiers laissés par mon petit-fils.

La femme le considérait d'un air tout à la fois ahuri et plaintif.

– Eh bien? fit-il.

– Mais, je ne sais pas moi où Jules mettait ses affaires. Il avait un tiroir où il serrait ses lettres; tenez, là, dans cette table.

M eLe Ponsart acquiesça du chef, ôta ses gants qu'il plaça sur le rebord de son chapeau et prit place devant l'un de ces petits bureaux en acajou couleur d'orangeade d'où l'on tire difficilement une planchette revêtue de basane. Il était déjà habitué à la brune de la pièce et, peu à peu, il distinguait les meubles. Au-dessus du bureau, pendait, inclinée sur de la corde verte dont les nœuds passaient derrière les pitons et le cadre, une photographie de Monsieur Thiers, semblable à celle qui parait la salle à manger du père, à Beauchamp,-cet homme d'État étant évidemment l'objet d'une vénération spéciale dans cette famille;-à gauche, s'étendait le lit fourragé, avec les oreillers en tapons; à droite se dressait la cheminée pleine de flacons de pharmacie; derrière M eLe Ponsart, à l'autre bout de la pièce, s'affaissait un de ces petits canapés-lits tendu de ce reps bleu que le soleil et la poussière rendent terreux et roux.

La femme s'était assise sur ce canapé. Le notaire, gêné de sentir quelqu'un derrière son dos, fit volte-face et pria la femme de ne pas interrompre, à cause de lui, ses opérations domestiques, l'invita à faire absolument comme si elle était chez elle, appuyant un peu sur ces expressions, préparant ainsi ses premiers travaux d'approche. Elle ne parut pas comprendre le sens qu'il prêtait aux mots et demeura, assise, silencieuse, regardant obstinément la cheminée décorée de fioles.

– Diable! fit M eLe Ponsart, la mâtine est forte; elle a peur de se compromettre en ouvrant la bouche. Il lui tourna le dos, le ventre devant la table; il commençait à s'exaspérer de cette entrée en matière; étant admis le système qu'il présumait adopté par cette femme, il allait falloir mettre les points sur les i , marcher de l'avant, à l'aveuglette, attaquer au petit bonheur un ennemi retranché qui l'attendait. Aurait-elle entre les mains un testament? se disait-il, les tempes soudain mouillées de sueur.

L'extérieur de la femme qu'il avait dévisagée, en se penchant vers elle, l'inquiétait et l'irritait tout à la fois. Impossible de lire sur cette figure une idée quelconque; elle semblait ahurie et muette; ses yeux fauves vantés par M. Lambois étaient déserts; aucune signification précise ne pouvait être assignée à leur éclat.

Tout en dépliant des liasses de lettres, M eLe Ponsart réfléchissait. Le peu de bienveillance qu'il avait pu apporter avec la fin d'une heureuse digestion disparaissait. C'était, au demeurant, une souillon que cette fille! bien bâtie, mais plutôt maigre que grasse, elle était vêtue d'un caraco de flanelle grise, à raies marron, d'un tablier bleu, de bas de filoselle, emmanchés dans des savates aux quartiers rabattus et écrasés par le talon.

L'indulgence instinctive qu'il eût éprouvée pour la femme qu'il s'était imaginée, pour une belle drôlesse, grassouillette et fosselue, chaussée de bas de soie et de mules en satin, sentant la venaison et la poudre fine, avait fait place à l'indifférence, même au mépris. Bon Dieu! que ce pauvre Jules était donc jeune! se disait-il, en guise de conclusion. Subitement l'idée qu'elle était enceinte lui traversa d'un jet la cervelle.

Il mit ses lunettes qu'en vieux barbon il avait fait disparaître alors qu'il pensait trouver une fille élégante et grasse, et, brusquement, il se tourna.

Les hanches remontaient, en effet, élargies un peu; sous le tablier, le ventre bombait; examinée avec plus de soin, la figure lui parut un peu talée; décidément, elle n'avait pas menti dans sa lettre. La femme le regardait, surprise de cette insistance à la dévisager; M eLe Ponsart jugea utile de rompre le silence.

– Avez-vous un bail? lui dit-il.

– Un bail?

– Oui, Jules a-t-il signé avec le propriétaire un engagement qui lui assure, moyennant certaines conditions, la jouissance de ce logement, pendant trois, six ou neuf ans?

– Non, Monsieur, pas que je sache.

– Allons, tant mieux.

Il lui tourna le dos derechef et, cette fois, commença la besogne.

Il vérifiait rapidement les lettres qu'il ouvrait: toutes étaient sans importance, ne renfermaient aucune allusion à cette femme dont les antécédents inconnus le poursuivaient; d'autres liasses ne le renseignèrent pas davantage; il se contenta de noter l'adresse des gens qui les avaient signées, se réservant de leur écrire, de les consulter, si besoin était, en dernier ressort; enfin il scruta un paquet de factures acquittées, classé à part; celui-là, il le mit aussitôt dans sa poche. En somme, aucun papier n'était là qui pût l'éclairer sur les volontés du défunt; mais qui sait si cette femme n'avait pas enlevé un testament qu'elle se réservait de montrer, au moment propice? Il était sur des épines, exaspéré contre son petit-fils et contre cette fille; il résolut de sortir de cette incertitude qui ajournait la mise en œuvre de son plan, et il hésitait néanmoins à poser brutalement la question, appréhendant de laisser voir la partie faible de son attaque, d'avouer sa crainte, redoutant aussi de mettre la femme sur une voie à laquelle elle n'avait peut-être pas sérieusement songé.

Oh! ce serait, en tout cas, improbable, murmura-t-il, se répondant à cette dernière objection; et il se détermina.

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