Victor Hugo - Les Misérables Tome IV – L'idylle Rue Plumet Et L'épopée Rue Saint-Denis

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Les Misérables Tome IV – L'idylle Rue Plumet Et L'épopée Rue Saint-Denis: краткое содержание, описание и аннотация

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En 1832, Jean Valjean habite, avec Cosette, rue Plumet, Thénardier est en prison, sa fille Éponine, amoureuse de Marius, aide pourtant le jeune homme à retrouver la trace d'une jeune fille rencontrée au Luxembourg. Il s'agit de Cosette…

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– Pioncez!

Et il souffla le lumignon.

À peine la lumière était-elle éteinte qu’un tremblement singulier commença à ébranler le treillage sous lequel les trois enfants étaient couchés. C’était une multitude de frottements sourds qui rendaient un son métallique, comme si des griffes et des dents grinçaient sur le fil de cuivre. Cela était accompagné de toutes sortes de petits cris aigus.

Le petit garçon de cinq ans, entendant ce vacarme au-dessus de sa tête et glacé d’épouvante, poussa du coude son frère aîné, mais le frère aîné «pionçait» déjà, comme Gavroche le lui avait ordonné. Alors le petit, n’en pouvant plus de peur, osa interpeller Gavroche, mais tout bas, en retenant son haleine:

– Monsieur?

– Hein? fit Gavroche qui venait de fermer les paupières.

– Qu’est-ce que c’est donc que ça?

– C’est les rats, répondit Gavroche.

Et il remit sa tête sur la natte.

Les rats en effet, qui pullulaient par milliers dans la carcasse de l’éléphant et qui étaient ces taches noires vivantes dont nous avons parlé, avaient été tenus en respect par la flamme de la bougie tant qu’elle avait brillé, mais dès que cette caverne, qui était comme leur cité, avait été rendue à la nuit, sentant là ce que le bon conteur Perrault appelle «de la chair fraîche», ils s’étaient rués en foule sur la tente de Gavroche, avaient grimpé jusqu’au sommet, et en mordaient les mailles comme s’ils cherchaient à percer cette zinzelière [73]d’un nouveau genre.

Cependant le petit ne s’endormait pas.

– Monsieur! reprit-il.

– Hein? fit Gavroche.

– Qu’est-ce que c’est donc que les rats?

– C’est des souris.

Cette explication rassura un peu l’enfant. Il avait vu dans sa vie des souris blanches et il n’en avait pas eu peur. Pourtant il éleva encore la voix:

– Monsieur?

– Hein? refit Gavroche.

– Pourquoi n’avez-vous pas un chat?

– J’en ai eu un, répondit Gavroche, j’en ai apporté un, mais ils me l’ont mangé.

Cette seconde explication défit l’œuvre de la première, et le petit recommença à trembler. Le dialogue entre lui et Gavroche reprit pour la quatrième fois.

– Monsieur!

– Hein?

– Qui ça qui a été mangé?

– Le chat.

– Qui ça qui a mangé le chat?

– Les rats.

– Les souris?

– Oui, les rats.

L’enfant, consterné de ces souris qui mangent les chats, poursuivit:

– Monsieur, est-ce qu’elles nous mangeraient, ces souris-là?

– Pardi! fit Gavroche.

La terreur de l’enfant était au comble. Mais Gavroche ajouta:

– N’eïlle pas peur! ils ne peuvent pas entrer. Et puis je suis là! Tiens, prends ma main. Tais-toi, et pionce!

Gavroche en même temps prit la main du petit par-dessus son frère. L’enfant serra cette main contre lui et se sentit rassuré. Le courage et la force ont de ces communications mystérieuses. Le silence s’était refait autour d’eux, le bruit des voix avait effrayé et éloigné les rats; au bout de quelques minutes ils eurent beau revenir et faire rage, les trois mômes, plongés dans le sommeil, n’entendaient plus rien.

Les heures de la nuit s’écoulèrent. L’ombre couvrait l’immense place de la Bastille, un vent d’hiver qui se mêlait à la pluie soufflait par bouffées, les patrouilles furetaient les portes, les allées, les enclos, les coins obscurs, et, cherchant les vagabonds nocturnes, passaient silencieusement devant l’éléphant; le monstre, debout, immobile, les yeux ouverts dans les ténèbres, avait l’air de rêver comme satisfait de sa bonne action, et abritait du ciel et des hommes les trois pauvres enfants endormis.

Pour comprendre ce qui va suivre, il faut se souvenir qu’à cette époque le corps de garde de la Bastille était situé à l’autre extrémité de la place, et que ce qui se passait près de l’éléphant ne pouvait être ni aperçu, ni entendu par la sentinelle.

Vers la fin de cette heure qui précède immédiatement le point du jour, un homme déboucha de la rue Saint-Antoine en courant, traversa la place, tourna le grand enclos de la colonne de Juillet, et se glissa entre les palissades jusque sous le ventre de l’éléphant. Si une lumière quelconque eût éclairé cet homme, à la manière profonde dont il était mouillé, on eût deviné qu’il avait passé la nuit sous la pluie. Arrivé sous l’éléphant, il fit entendre un cri bizarre qui n’appartient à aucune langue humaine et qu’une perruche seule pourrait reproduire. Il répéta deux fois ce cri dont l’orthographe que voici donne à peine quelque idée:

– Kirikikiou!

Au second cri, une voix claire, gaie et jeune, répondit du ventre de l’éléphant:

– Oui.

Presque immédiatement, la planche qui fermait le trou se dérangea et donna passage à un enfant qui descendit le long du pied de l’éléphant et vint lestement tomber près de l’homme. C’était Gavroche. L’homme était Montparnasse.

Quant à ce cri, kirikikiou , c’était là sans doute ce que l’enfant voulait dire par: Tu demanderas monsieur Gavroche .

En l’entendant, il s’était réveillé en sursaut, avait rampé hors de son «alcôve», en écartant un peu le grillage qu’il avait ensuite refermé soigneusement, puis il avait ouvert la trappe et était descendu.

L’homme et l’enfant se reconnurent silencieusement dans la nuit; Montparnasse se borna à dire:

– Nous avons besoin de toi. Viens nous donner un coup de main.

Le gamin ne demanda pas d’autre éclaircissement.

– Me v’là, dit-il.

Et tous deux se dirigèrent vers la rue Saint-Antoine, d’où sortait Montparnasse, serpentant rapidement à travers la longue file des charrettes de maraîchers qui descendent à cette heure-là vers la halle.

Les maraîchers accroupis dans leurs voitures parmi les salades et les légumes, à demi assoupis, enfouis jusqu’aux yeux dans leurs roulières à cause de la pluie battante, ne regardaient même pas ces étranges passants.

Chapitre III Les péripéties de l’évasion

Voici ce qui avait eu lieu cette même nuit à la Force:

Une évasion avait été concertée entre Babet, Brujon, Gueulemer et Thénardier, quoique Thénardier fût au secret. Babet avait fait l’affaire pour son compte, le jour même, comme on a vu d’après le récit de Montparnasse à Gavroche. Montparnasse devait les aider du dehors.

Brujon, ayant passé un mois dans une chambre de punition, avait eu le temps, premièrement, d’y tresser une corde, deuxièmement, d’y mûrir un plan. Autrefois ces lieux sévères où la discipline de la prison livre le condamné à lui-même, se composaient de quatre murs de pierre, d’un plafond de pierre, d’un pavé de dalles, d’un lit de camp, d’une lucarne grillée, d’une porte doublée de fer, et s’appelaient cachots ; mais le cachot a été jugé trop horrible; maintenant cela se compose d’une porte de fer, d’une lucarne grillée, d’un lit de camp, d’un pavé de dalles, d’un plafond de pierre, de quatre murs de pierre, et cela s’appelle chambre de punition . Il y fait un peu jour vers midi. L’inconvénient de ces chambres qui, comme on voit, ne sont pas des cachots, c’est de laisser songer des êtres qu’il faudrait faire travailler.

Brujon donc avait songé, et il était sorti de la chambre de punition avec une corde. Comme on le réputait fort dangereux dans la cour Charlemagne, on le mit dans le Bâtiment-Neuf. La première chose qu’il trouva dans le Bâtiment-Neuf, ce fut Gueulemer, la seconde, ce fut un clou; Gueulemer, c’est-à-dire le crime, un clou, c’est-à-dire la liberté.

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