Victor Hugo - Les Misérables Tome IV – L'idylle Rue Plumet Et L'épopée Rue Saint-Denis

Здесь есть возможность читать онлайн «Victor Hugo - Les Misérables Tome IV – L'idylle Rue Plumet Et L'épopée Rue Saint-Denis» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Классическая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les Misérables Tome IV – L'idylle Rue Plumet Et L'épopée Rue Saint-Denis: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les Misérables Tome IV – L'idylle Rue Plumet Et L'épopée Rue Saint-Denis»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

En 1832, Jean Valjean habite, avec Cosette, rue Plumet, Thénardier est en prison, sa fille Éponine, amoureuse de Marius, aide pourtant le jeune homme à retrouver la trace d'une jeune fille rencontrée au Luxembourg. Il s'agit de Cosette…

Les Misérables Tome IV – L'idylle Rue Plumet Et L'épopée Rue Saint-Denis — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les Misérables Tome IV – L'idylle Rue Plumet Et L'épopée Rue Saint-Denis», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Thénardier vit passer devant ses yeux quelque chose qui ressemblait à l’espérance, ces hommes parlaient argot.

Le premier disait, bas, mais distinctement:

– Décarrons. Qu’est-ce que nous maquillons icigo [76]?

Le second répondit:

– Allons nous en. Qu’est-ce que nous faisons ici?

– Il lansquine à éteindre le riffe du rabouin. Et puis les coqueurs vont passer, il y a là un grivier qui porte gaffe, nous allons nous faire emballer icicaille [77].

Ces deux mots, icigo et icicaille , qui tous deux veulent dire ici, et qui appartiennent, le premier à l’argot des barrières, le second à l’argot du Temple, furent des traits de lumière pour Thénardier. À icigo il reconnut Brujon, qui était rôdeur de barrières, et à icicaille Babet, qui, parmi tous ses métiers, avait été revendeur au Temple.

L’antique argot du grand siècle ne se parle plus qu’au Temple, et Babet était le seul même qui le parlât bien purement. Sans icicaille , Thénardier ne l’aurait point reconnu, car il avait tout à fait dénaturé sa voix.

Cependant le troisième était intervenu:

– Rien ne presse encore, attendons un peu. Qu’est-ce qui nous dit qu’il n’a pas besoin de nous?

À ceci, qui n’était que du français, Thénardier reconnut Montparnasse, lequel mettait son élégance à entendre tous les argots et à n’en parler aucun.

Quant au quatrième, il se taisait, mais ses vastes épaules le dénonçaient. Thénardier n’hésita pas. C’était Gueulemer.

Brujon répliqua presque impétueusement, mais toujours à voix basse:

– Qu’est-ce que tu nous bonis là? Le tapissier n’aura pas pu tirer sa crampe. Il ne sait pas le truc, quoi! Bouliner sa limace et faucher ses empaffes pour maquiller une tortouse, caler des boulins aux lourdes, braser des faffes, maquiller des caroubles, faucher les durs, balancer sa tortouse dehors, se planquer, se camoufler, il faut être mariol! Le vieux n’aura pas pu, il ne sait pas goupiner [78]!

Babet ajouta, toujours dans ce sage argot classique que parlaient Poulailler et Cartouche, et qui est à l’argot hardi, nouveau, coloré et risqué dont usait Brujon ce que la langue de Racine est à la langue d’André Chénier:

– Ton orgue tapissier aura été fait marron dans l’escalier. Il faut être arcasien. C’est un galifard. Il se sera laissé jouer l’harnache par un roussin, peut-être même par un roussi, qui lui aura battu comtois. Prête l’oche, Montparnasse, entends-tu ces criblements dans le collège? Tu as vu toutes ces camoufles. Il est tombé, va! Il en sera quitte pour tirer ses vingt longes. Je n’ai pas taf, je ne suis pas un taffeur, c’est colombé, mais il n’y a plus qu’à faire les lézards, ou autrement on nous la fera gambiller. Ne renaude pas, viens avec nousiergue, allons picter une rouillarde encible. [79]

– On ne laisse pas les amis dans l’embarras, grommela Montparnasse.

– Je te bonis qu’il est malade, reprit Brujon. À l’heure qui toque, le tapissier ne vaut pas une broque! Nous n’y pouvons rien. Décarrons. Je crois à tout moment qu’un cogne me ceintre en pogne! [80]

Montparnasse ne résistait plus que faiblement; le fait est que ces quatre hommes, avec cette fidélité qu’ont les bandits de ne jamais s’abandonner entre eux, avaient rôdé toute la nuit autour de la Force, quel que fût le péril, dans l’espérance de voir surgir au haut de quelque muraille Thénardier. Mais la nuit qui devenait vraiment trop belle, c’était une averse à rendre toutes les rues désertes, le froid qui les gagnait, leurs vêtements trempés, leurs chaussures percées, le bruit inquiétant qui venait d’éclater dans la prison, les heures écoulées, les patrouilles rencontrées, l’espoir qui s’en allait, la peur qui revenait, tout cela les poussait à la retraite. Montparnasse lui-même, qui était peut-être un peu le gendre de Thénardier, cédait. Un moment de plus, ils étaient partis. Thénardier haletait sur son mur comme les naufragés de la Méduse sur leur radeau en voyant le navire apparu s’évanouir à l’horizon.

Il n’osait les appeler, un cri entendu pouvait tout perdre, il eut une idée, une dernière, une lueur; il prit dans sa poche le bout de la corde de Brujon qu’il avait détaché de la cheminée du Bâtiment-Neuf, et le jeta dans l’enceinte de la palissade.

Cette corde tomba à leurs pieds.

– Une veuve [81], dit Babet.

– Ma tortouse [82]! dit Brujon.

– L’aubergiste est là, dit Montparnasse.

Ils levèrent les yeux. Thénardier avança un peu la tête.

– Vite! dit Montparnasse, as-tu l’autre bout de la corde, Brujon?

– Oui.

– Noue les deux bouts ensemble, nous lui jetterons la corde, il la fixera au mur, il en aura assez pour descendre.

Thénardier se risqua à élever la voix.

– Je suis transi.

– On te réchauffera.

– Je ne puis plus bouger.

– Tu te laisseras glisser, nous te recevrons.

– J’ai les mains gourdes.

– Noue seulement la corde au mur.

– Je ne pourrai pas.

– Il faut que l’un de nous monte, dit Montparnasse.

– Trois étages! fit Brujon.

Un ancien conduit en plâtre, lequel avait servi à un poêle qu’on allumait jadis dans la baraque, rampait le long du mur et montait presque jusqu’à l’endroit où l’on apercevait Thénardier. Ce tuyau, alors fort lézardé et tout crevassé, est tombé depuis, mais on en voit encore les traces. Il était fort étroit.

– On pourrait monter par là, fit Montparnasse.

– Par ce tuyau? s’écria Babet, un orgue [83]! jamais! il faudrait un mion [84].

– Il faudrait un môme [85], reprit Brujon.

– Où trouver un moucheron? dit Gueulemer.

– Attendez, dit Montparnasse. J’ai l’affaire.

Il entr’ouvrit doucement la porte de la palissade, s’assura qu’aucun passant ne traversait la rue, sortit avec précaution, referma la porte derrière lui, et partit en courant dans la direction de la Bastille.

Sept ou huit minutes s’écoulèrent, huit mille siècles pour Thénardier; Babet, Brujon et Gueulemer ne desserraient pas les dents; la porte se rouvrit enfin, et Montparnasse parut, essoufflé, et amenant Gavroche. La pluie continuait de faire la rue complètement déserte.

Le petit Gavroche entra dans l’enceinte et regarda ces figures de bandits d’un air tranquille. L’eau lui dégouttait des cheveux. Gueulemer lui adressa la parole:

– Mioche, es-tu un homme?

Gavroche haussa les épaules et répondit:

– Un môme comme mézig est un orgue, et des orgues comme vousailles sont des mômes [86].

– Comme le mion joue du crachoir [87]! s’écria Babet.

– Le môme pantinois n’est pas maquillé de fertille lansquinée [88], ajouta Brujon.

– Qu’est-ce qu’il vous faut? dit Gavroche.

Montparnasse répondit:

– Grimper par ce tuyau.

– Avec cette veuve [89], fît Babet.

– Et ligoter la tortouse [90], continua Brujon.

– Au monté du montant [91], reprit Babet.

– Au pieu de la vanterne [92], ajouta Brujon.

– Et puis? dit Gavroche.

– Voilà! dit Gueulemer.

Le gamin examina la corde, le tuyau, le mur, les fenêtres, et fit cet inexprimable et dédaigneux bruit des lèvres qui signifie:

– Que ça!

– Il y a un homme là-haut que tu sauveras, reprit Montparnasse.

– Veux-tu? reprit Brujon.

– Serin! répondit l’enfant comme si la question lui paraissait inouïe; et il ôta ses souliers.

Gueulemer saisit Gavroche d’un bras, le posa sur le toit de la baraque, dont les planches vermoulues pliaient sous le poids de l’enfant, et lui remit la corde que Brujon avait renouée pendant l’absence de Montparnasse. Le gamin se dirigea vers le tuyau où il était facile d’entrer grâce à une large crevasse qui touchait au toit. Au moment où il allait monter, Thénardier, qui voyait le salut et la vie s’approcher, se pencha au bord du mur; la première lueur du jour blanchissait son front inondé de sueur, ses pommettes livides, son nez effilé et sauvage, sa barbe grise toute hérissée, et Gavroche le reconnut.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les Misérables Tome IV – L'idylle Rue Plumet Et L'épopée Rue Saint-Denis»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les Misérables Tome IV – L'idylle Rue Plumet Et L'épopée Rue Saint-Denis» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les Misérables Tome IV – L'idylle Rue Plumet Et L'épopée Rue Saint-Denis»

Обсуждение, отзывы о книге «Les Misérables Tome IV – L'idylle Rue Plumet Et L'épopée Rue Saint-Denis» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x