Victor Hugo - Les Misérables Tome IV – L'idylle Rue Plumet Et L'épopée Rue Saint-Denis

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Les Misérables Tome IV – L'idylle Rue Plumet Et L'épopée Rue Saint-Denis: краткое содержание, описание и аннотация

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En 1832, Jean Valjean habite, avec Cosette, rue Plumet, Thénardier est en prison, sa fille Éponine, amoureuse de Marius, aide pourtant le jeune homme à retrouver la trace d'une jeune fille rencontrée au Luxembourg. Il s'agit de Cosette…

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C’est ce grillage qui tenait lieu de rideaux.

Gavroche dérangea un peu les pierres qui assujettissaient le grillage par devant; les deux pans du treillage qui retombaient l’un sur l’autre s’écartèrent.

– Mômes, à quatre pattes! dit Gavroche.

Il fit entrer avec précaution ses hôtes dans la cage, puis il y entra après eux, en rampant, rapprocha les pierres et referma hermétiquement l’ouverture.

Ils s’étaient étendus tous trois sur la natte.

Si petits qu’ils fussent, aucun d’eux n’eût pu se tenir debout dans l’alcôve. Gavroche avait toujours le rat de cave à sa main.

– Maintenant, dit-il, pioncez! Je vas supprimer le candélabre.

– Monsieur, demanda l’aîné des deux frères à Gavroche en montrant le grillage, qu’est-ce que c’est donc que ça?

– Ça, dit Gavroche gravement, c’est pour les rats. – Pioncez!

Cependant il se crut obligé d’ajouter quelques paroles pour l’instruction de ces êtres en bas âge, et il continua:

– C’est des choses du Jardin des plantes. Ça sert aux animaux féroces. Gniena (il y en a) plein un magasin. Gnia (il n’y a) qu’à monter par-dessus un mur, qu’à grimper par une fenêtre et qu’à passer sous une porte. On en a tant qu’on veut.

Tout en parlant, il enveloppait d’un pan de la couverture le tout petit qui murmura:

– Oh! c’est bon! c’est chaud!

Gavroche fixa un œil satisfait sur la couverture.

– C’est encore du Jardin des plantes, dit-il. J’ai pris ça aux singes.

Et montrant à l’aîné la natte sur laquelle il était couché, natte fort épaisse et admirablement travaillée, il ajouta:

– Ça, c’était à la girafe.

Après une pause, il poursuivit:

– Les bêtes avaient tout ça. Je le leur ai pris. Ça ne les a pas fâchées. Je leur ai dit: C’est pour l’éléphant.

Il fit encore un silence et reprit:

– On passe par-dessus les murs et on se fiche du gouvernement. V’là.

Les deux enfants considéraient avec un respect craintif et stupéfait cet être intrépide et inventif, vagabond comme eux, isolé comme eux, chétif comme eux, qui avait quelque chose d’admirable et de tout-puissant, qui leur semblait surnaturel, et dont la physionomie se composait de toutes les grimaces d’un vieux saltimbanque mêlées au plus naïf et au plus charmant sourire.

– Monsieur, fit timidement l’aîné, vous n’avez donc pas peur des sergents de ville?

Gavroche se borna à répondre:

– Môme! on ne dit pas les sergents de ville, on dit les cognes.

Le tout petit avait les yeux ouverts, mais il ne disait rien. Comme il était au bord de la natte, l’aîné étant au milieu, Gavroche lui borda la couverture comme eût fait une mère et exhaussa la natte sous sa tête avec de vieux chiffons de manière à faire au môme un oreiller. Puis il se tourna vers l’aîné.

– Hein? on est joliment bien, ici!

– Ah oui! répondit l’aîné en regardant Gavroche avec une expression d’ange sauvé.

Les deux pauvres petits enfants tout mouillés commençaient à se réchauffer.

– Ah çà, continua Gavroche, pourquoi donc est-ce que vous pleuriez?

Et montrant le petit à son frère:

– Un mioche comme ça, je ne dis pas; mais un grand comme toi, pleurer, c’est crétin; on a l’air d’un veau.

– Dame, fit l’enfant, nous n’avions plus du tout de logement où aller.

– Moutard! reprit Gavroche, on ne dit pas un logement, on dit une piolle.

– Et puis nous avions peur d’être tout seuls comme ça la nuit.

– On ne dit pas la nuit, on dit la sorgue.

– Merci, monsieur, dit l’enfant.

– Écoute, repartit Gavroche, il ne faut plus geindre jamais pour rien. J’aurai soin de vous. Tu verras comme on s’amuse. L’été, nous irons à la Glacière avec Navet, un camarade à moi, nous nous baignerons à la Gare, nous courrons tout nus sur les trains devant le pont d’Austerlitz, ça fait rager les blanchisseuses. Elles crient, elles bisquent, si tu savais comme elles sont farces! Nous irons voir l’homme squelette. Il est en vie. Aux Champs-Élysées. Il est maigre comme tout, ce paroissien-là. Et puis je vous conduirai au spectacle. Je vous mènerai à Frédérick-Lemaître. J’ai des billets, je connais des acteurs, j’ai même joué une fois dans une pièce. Nous étions des mômes comme ça, on courait sous une toile, ça faisait la mer [70]. Je vous ferai engager à mon théâtre. Nous irons voir les sauvages. Ce n’est pas vrai, ces sauvages-là. Ils ont des maillots roses qui font des plis, et on leur voit aux coudes des reprises en fil blanc [71]. Après ça, nous irons à l’Opéra. Nous entrerons avec les claqueurs. La claque à l’Opéra est très bien composée. Je n’irais pas avec la claque sur les boulevards. À l’Opéra, figure-toi, il y en a qui payent vingt sous, mais c’est des bêtas. On les appelle des lavettes. – Et puis nous irons voir guillotiner. Je vous ferai voir le bourreau. Il demeure rue des Marais. Monsieur Sanson [72]. Il y a une boîte aux lettres à la porte. Ah! on s’amuse fameusement!

En ce moment, une goutte de cire tomba sur le doigt de Gavroche et le rappela aux réalités de la vie.

– Bigre! dit-il, v’là la mèche qui s’use. Attention! je ne peux pas mettre plus d’un sou par mois à mon éclairage. Quand on se couche, il faut dormir. Nous n’avons pas le temps de lire des romans de monsieur Paul de Kock. Avec ça que la lumière pourrait passer par les fentes de la porte cochère, et les cognes n’auraient qu’à voir.

– Et puis, observa timidement l’aîné qui seul osait causer avec Gavroche et lui donner la réplique, un fumeron pourrait tomber dans la paille, il faut prendre garde de brûler la maison.

– On ne dit pas brûler la maison, fit Gavroche, on dit riffauder le bocard.

L’orage redoublait. On entendait, à travers des roulements de tonnerre, l’averse battre le dos du colosse.

– Enfoncé, la pluie! dit Gavroche. Ça m’amuse d’entendre couler la carafe le long des jambes de la maison. L’hiver est une bête; il perd sa marchandise, il perd sa peine, il ne peut pas nous mouiller, et ça le fait bougonner, ce vieux porteur d’eau-là.

Cette allusion au tonnerre, dont Gavroche, en sa qualité de philosophe du dix-neuvième siècle, acceptait toutes les conséquences, fut suivie d’un large éclair, si éblouissant que quelque chose en entra par la crevasse dans le ventre de l’éléphant. Presque en même temps la foudre gronda, et très furieusement. Les deux petits poussèrent un cri, et se soulevèrent si vivement que le treillage en fut presque écarté; mais Gavroche tourna vers eux sa face hardie et profita du coup de tonnerre pour éclater de rire.

– Du calme, enfants. Ne bousculons pas l’édifice. Voilà du beau tonnerre, à la bonne heure! Ce n’est pas là de la gnognotte d’éclair. Bravo le bon Dieu! nom d’unch! c’est presque aussi bien qu’à l’Ambigu.

Cela dit, il refit l’ordre dans le treillage, poussa doucement les deux enfants sur le chevet du lit, pressa leurs genoux pour les bien étendre tout de leur long et s’écria:

– Puisque le bon Dieu allume sa chandelle, je peux souffler la mienne. Les enfants, il faut dormir, mes jeunes humains. C’est très mauvais de ne pas dormir. Ça vous ferait schlinguer du couloir, ou, comme on dit dans le grand monde, puer de la gueule. Entortillez-vous bien de la pelure! je vas éteindre. Y êtes-vous?

– Oui, murmura l’aîné, je suis bien. J’ai comme de la plume sous la tête.

– On ne dit pas la tête, cria Gavroche, on dit la tronche.

Les deux enfants se serrèrent l’un contre l’autre. Gavroche acheva de les arranger sur la natte et leur monta la couverture jusqu’aux oreilles, puis répéta pour la troisième fois l’injonction en langue hiératique:

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